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    Miel
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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2020
    Lauréat de l’Ours d’or décerné lors de l’édition 2010 de la Berlinale, Miel du cinéaste turc Semih Kaplanoglu s’adresse à tous les publics. De 7 à 77 ans, tout le monde peut trouver intérêt à visionner ce film qui s’inscrit bien dans la veine du cinéma turc actuel et notamment dans le sillon tracé par Nuri Bilge Ceylan auteur récemment du Poirier sauvage (2018, Racines domestiques). Cependant, aux héros adultes de ce dernier, Kaplanoglu préfère la mise en scène d’un jeune protagoniste. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/12/14/miel/
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Il s’agit du 3e opus d’une trilogie [« Œuf » (2007) et « Lait » (2008)] anti chronologique puisque le personnage principal, Yusuf est enfant dans le 3e volet et quadragénaire dans le 1er. Tout est dit dans les premiers plans : Yacup, père de Yusuf (6 ans) et apiculteur, est parti en forêt chercher des abeilles. Il grimpe à la cime des arbres à la force des bras et grâce à une corde. spoiler: Cette dernière est arrimée à une branche… qui cède, entrainant la chute du père (mortelle et confirmée 5 mn avant la fin du film mais on s’en doutait depuis le début).
    Le film aurait pu s’arrêter là mais non, le réalisateur préfère filmer en lumière naturelle en extérieurs (c’est l’été mais le ciel est couvert) ou en intérieur (maison aux petites fenêtres de l’apiculteur) et notamment la vie scolaire laborieuse de Yusuf qui annone en lisant. Passionnant ! On atteint le sublime quand l’enfant découvre la magie de l’électricité en éteignant et allumant la lumière dans la cuisine ad nauseam. Nuit ! Jour ! Nuit ! Jour ! Tout ça en 1h45 où on n’arrête pas de regarder sa montre ! Bref, un film pour critiques professionnels de cinéma, un peu comme les livres des écrivains du « Nouveau Roman » destinés… aux écrivains. Public, vous qui entrez dans cette salle obscure, abandonnez tout espoir ! L’honneur est sauf puisque le film a obtenu l’Ours d’Or du meilleur film à la Berlinale 2010. Pour mémoire, un tel prix a été attribué dans le passé au « Salaire de la peur » (1953) d’Henri-Georges Clouzot, « Douze hommes en colère » (1957) de Sydney Lumet, « Rain man » (1989) de Barry Levinson et « Larry Flint » (1997) de Miloŝ Forman pour n’en citer que 4 de très connus. Les temps changent ! .
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2015
    Dès les premières minutes nous sommes happés par ce film magique. Quel spectacle de la forêt. On filme la nature mais on filme aussi la vie par les yeux d'un enfant. C'est magnifique. Bien sûr il faut aimer les films contemplatifs. Je pense à "Oncle Boonmee" et à "Nuages de mai". C'est lent et doux. La brume qui se lève avec l'enfant en ombre chinoise ou la pluie qui frappe le toit. Le réalisateur s'attache aux détails qui font le sel de la vie, à l'enfance aussi. Miel, c'est la douceur de la vie quand on est enfant. Et en plus l'image est magnifique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Dans les montagnes verdoyantes d’Anatolie, Yusuf vit heureux entouré de ses parents. Son grand plaisir : suivre son père dans la forêt à la collecte du miel. Yakup, le père, place des ruches à la cime des arbres ; ce que la 1ère scène, très forte, nous montre avec talent. Yusuf, enfant timide discret et souffrant d’une grande difficulté à s’exprimer e, public, envisage son père comme son phare. Mais Yakup doit partir loin dans la forêt à la conquête d’abeilles. Il tarde à revenir et le monde du petit Yusuf se retrouve plein de son absence.
    Ours d’or à Berlin, je suis littéralement tombé sous le charme de ce film traitant de l’enfance avec beaucoup de profondeur, d’humanisme et de poésie. Comment ne pas se prendre d’affection pour ce petit Yusuf confronté à tant d’épreuves ; ce jeune comédien est extraordinaire.
    Le réalisateur, Kaplanoglu, met l’enfance au cœur de son film mais aussi la nature. Certains condamneraient peut être la lenteur et le côté très intérieur du propos ; personnellement, je n’y vois que spiritualité et naturalisme. Aucune emphase, aucun effet de manche, aucun pathos.
    L’absence de musique ou plutôt l’unique ambiance sonore du milieu naturel incarne ce choix de Kapanoglu d’éviter à tout prix les artifices afin de rester centrer sur ses personnages et leur rapport entre eux et à la nature. La sensibilité du scénario se retouve donc dans les ambiances accourtiques mais aussi dans la mise en scène, la lumière et le choix des plans.
    Ne cachons pas que ce cinéma est exigeant (absence de musique, peu de dialogue, peu d’action…) ; mais d’une poésie et d’un humanisme peu souvent égalé.
    Un film à voir et à revoir
    Eve R.
    Eve R.

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    J'ai aimé ce film pour la "musique" de la nature", pour le regard de Yusuf, petit bonhomme très touchant, pour la nature et cette ambiance légère et grave à la fois...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2012
    Très joli portrait d'une famille modeste dans un coin reculé de l'Anatolie. Les plans de Semih Kaplanoglu sont de toute beauté mais le plus impressionnant reste ce p'tit bonhomme, Bora Altas, dont je ne saurais dire s'il a un immense talent ou s'il a été merveilleusement dirigé par ce réalisateur car son rôle est particulièrement difficile, jouant toute la palette d'émotions que bien des acteurs professionnels devraient imiter. Il n'y a pas l'ombre d'une note de musique, uniquement le son de la nature et mis à part quelques mystères dans le scénario (Le père est-il épileptique? Qui est ce garçon dans le lit à leur retour?), c'est très agréable pour une soirée de détente...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    Ce film est touchant oui, mais un peu trop ennuyant, répétitif avec des scènes trop longues. Je pense que la chose la plus bizarre c'est le fait qu'il y ait parfois deux minutes de silences intenses, et d'un coup, paf! Des dialogues comme si de rien n'était, mais c'est surement le but de film aussi.
    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    On peut se faire avoir par une lenteur compensée à travers une image sublime mais honnêtement le jeune Yusuf est très touchant ! Miel est un film très poétique. Les paysages "alpins" de l'Anatolie sont également merveilleusement mis en valeur à travers la caméra de Semih Kaplanoğlu. Un plaisir pour les yeux assuré !
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Tourné en longs plans séquence et sans musique ce film au demeurant poétique et grave, est quelque part ennuyeux par sa lenteur. De jolies images, un enfant qui joue magnifiquement bien, l'opposition de la nature et de l'école, un enfant qui n'est bien qu'avec son père taciturne et cueilleur de miel, un drame final et attendu ne suffisent malheureusement pas à entrainer l'adhésion à l'histoire?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Filmé en Anatolie, "Miel" suit le parcours de Yusuf, un petit garçon de 6 ans très timide et introverti, et de son père apiculteur. Qu'est-il donc arrivé au père de Yusuf ? Pourquoi ne rentre-t-il pas la maison? A travers l'univers solitaire de l'enfant, c'est aussi sa personnalité complexe qui se dévoile: relation de confiance avec son père, méfiance avec sa mère, manque de sociabilité, adaptabilité difficile dans son milieu scolaire... Le tout filmé avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. Le scénario parvient à retranscrire avec justesse les peurs de l'enfance. Très peu de dialogues, le récit préfère s'attarder sur les expressions des personnages, justes et émouvants. Les paysages, somptueux, nous font découvrir les forêts de cette région sauvage et isolée, ainsi que la vie de ses habitants. La lenteur des scènes, loin d'être pesante, participe à l'ambiance teintée de suspens. Recommandé.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 avril 2011
    Ours d'or au festival international du film de Berlin 2010 et troisième volet de sa trilogie inversèe (composé de "Miel", "Le Lait" et "L'Oeuf") Semih Kaplanoğlu raconte ici l'histoire du jeune Yusuf, gamin reclus dans un profond mutisme, qui ne daigne s'adresser qu'à son père, apiculteur auquel il voue une admiration sans borne! La première sèquence est remarquable avec sa nature hostile et belle! Malheureusement le reste respire une certaine lassitude avec une mise en scène si pesante que l'on est rapidement gagnè par l'ennui! Heureusement, les acteurs sont là pour sauver les meubles, notamment le jeune et attachant Bora Altaş! L'ètendue des paysages d'Anatolie nous console un petit peu avec des cadrages très longs et soignès! Dans une veine contemplative, ce n'est pas ce qu'on a fait de mieux...
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2011
    Un Ours d’or un brin académique, prototype d’un certain film de festivals. On est loin de la splendeur de Tarkovski auquel le cinéaste semble se référer. Mais ce récit d’une enfance pourra séduire par ses ellipses et son utilisation insolite d’un décor naturel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2010
    L’apiculteur, son fils, la nature et… l’épilepsie

    D’entrée de jeu, une étrange inquiétude règne. Inquiétude soulignée par l’absence (l’absence !) de musique.

    L’enfant, Yusuf, à l’école, répète silencieusement sur ses lèvres un texte lu par une camarade. Quand vient son tour de lire, il veut lire la même histoire mais le maître lui en demande une autre ; la scène est pathétique et douloureuse car il bégaye, est terrorisé et ses camarades le moquent : il ne sait pas lire et voulait la même histoire que celle lue par la petite fille car il l’a connaissait par cœur.

    Yusuf est un enfant mutique, solitaire et très perturbé. Il en est ainsi dès le début du film et non pas comme le disent plusieurs critiques, plus tard, soit un bon tiers après le début, quand le père va disparaître.

    Absence est le mot –clef de la terreur qui détruit cet enfant.

    Des scènes symboliques illustrent cette absence (le jeu de Yusuf avec l’interrupteur électrique, le jeu du ruban sur les yeux, les abeilles mortes et brûlées).

    L’absence du père bien avant qu’il disparaisse réellement.

    Au cours d’une sortie en forêt où Yakup le père et son fils Yusuf vont visiter des ruches jugées dans les arbres, le père a une attaque fulgurante d’épilepsie (il fait une crise grand mal [tonico-clonique] [1])

    On comprend que pour le fils, il s’agit d’une routine (terrorisante) car il est manifestement habitué aux malaises du père.

    Donc ce père, grave épileptique, monte très haut dans les arbres pour récolter du miel : il sait pertinemment qu’une chute serait mortelle ; Yusuf aussi et ses troubles graves sont compréhensibles.

    Une sorte de complicité règne entre père et fils qui laisserait entendre un grand amour entre les deux. En tout cas Yusuf idolâtre son père et celui-ci ne fonctionne que dans une sorte de complicité avec le fils. Nous ne savons pas si la mère est au courant de la maladie de son mari.

    Très inquiète de l’état de son fils, elle se fait rejeter par son mari. Son silence buté est blessant pour elle. Incontestablement, elle aime son Yusuf mais le père lui l’aime-t-il malgré les apparences ?

    Question : Yakup, le père sait qu’il sème une inquiétude terrifiante et destructrice chez son fils qui s’attend à tout moment à perdre son père adoré en chutant d’un arbre en état de crise d’épilepsie. La mort du père n’est même pas probable, elle est certaine s’il ne se résout pas à changer d’activité pour un métier compatible avec son mal. Mais il n’en fait rien, voire dénie ce qui se passe : sa propre mise en danger, la douleur de sa femme, l’état de trouble intense de son fils, bref toute la souffrance qu’il sème autour de lui.

    La question ici n’est pas de savoir pourquoi agit-il ainsi mais pourquoi refuse-t-il LA RESPONSABILITE de ce qui lui arrive au risque de se tuer, de faire un mal peut-être inguérissable chez son fils et d’infliger un terrible souffrance à sa femme.

    IL semblerait normal si Yakup était responsable et aimant qu’il se trouve une activité qui permettrait à Yusuf de grandir (comment pourrait-il apprendre à lire alors que son père l’occupe en permanence) et sa jeune femme de vivre. Sait-elle l’épilepsie ? En ce qui me concerne, j’ai l’impression que non. Mais de toute façon elle est à terre de voir son fils dans une telle souffrance et son mari dans une telle indifférence/absence ; voire plus, Yakup instaure une complicité permanente qui met sa femme hors jeu : il fait tout pour que Yusuf ne puisse pas vraiment aimer sa mère.

    Quand le père va partir plusieurs jours, qu’il ne revient pas, tout comme l’enfant, nous spectateurs avons compris : Yakup ne reviendra pas vivant.

    La terreur de Yusuf rejoint la réalité : il savait. Et quand l’imaginaire rejoint la réel, c’est connu des psychanalystes, la trauma est ravageur.

    Rien n’est magique dans cette histoire : un épileptique qui prend des risques totalement incompatibles avec sa maladie car il l’a dénie signe son arrêt de mort et/ou un accident grave et la douleur insensée des êtres qui l’aiment (insensée car les autres savent à l’avance qu’il ne s’agit en aucun cas d’une fatalité mais d’une attitude tout à fait irresponsable, particulièrement égoïste qui va fabriquer l’accident à venir).

    Il est remarquable que dans beaucoup de commentaires au sujet de ce film, cette dimension de l’irresponsabilité, du déni d’une maladie qui fait très peur, soit l’épilepsie, n’est pas soulignée.

    La mort du père est envisagée comme une sorte de destin tragique, la douleur de l’enfant est vue qu’à partir du départ du père (c’est absolument faux) et la relation père-fils comme une grande histoire d’amour, le tout baigné dans une sorte d’hagiographie de la nature qui serait aussi inquiétante.

    ‘Une seule chose et inquiétante : Yakup et sa complète irresponsabilité. Ce n’est même pas l’épilepsie puisqu’une attitude adulte permettrait d’y remédier.

    La nature est belle et innocente, la mère merveilleuse d’amour et de douceur… et le malaise n’a rien à voir avec une sorte de prémonition.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Un film tout en délicatesse, le temps s'y écoule comme dans une autre vie: celle d'un peuple à la vie rude aux valeurs humaines d'antan, vivant dans un cadre magnifique. Très beau sous tous rapports, je le recommande aux amoureux de la nature et des rapports humains pétris de respect et de tradition. J'aimerais voir toute la trilogie (c'est le dernier)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 novembre 2010
    Alors là...Je crois qu'on tient le navet du siècle.La réalisation est abominable, le scénario inexistant.Il faudrait peut être prévenir le réalisateur qu'en matière de cinéma, il existe d'autre techniques que le plan long... Les acteurs sont corrects mais c'est loin de suffire à faire un bon film.A oublier.
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