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    Le Hérisson
    Note moyenne
    3,5
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    396 critiques spectateurs

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    Backpacker
    Backpacker

    79 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    Peut-être trop d'attentes pour ce film et au final une vraie déception. Non que Josiane Balasko ou Garance Le Guillermic ne soient pas à la hauteur. Mais le scénario manque cruellement de rythme et traîne en longueur. Et puis, il faut bien reconnaître que tout cela manque de passion et de... piquant(s)! Un comble pour un "Hérisson"!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Je découvre le film seulement aujourd'hui .... magnifique !!! A voir !!!
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    21 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Pour son premier long-métrage, en 2008, Mona Achache choisissait d'adapter le roman à succès de Muriel Barberis, "L'élégance du hérisson". L'une des qualités du best-seller tenait à la finesse des portraits psychologiques des 3 protagonistes, très différents les uns des autres, dont la romancière croisait le destin dans le microcosme d'un immeuble chic parisien pour former un triangle de personnalités particulièrement orignal. On les retrouve tous dans le film et l'alchimie fonctionne. Il y a Paloma, 11 ans, adolescente à l'intelligence fulgurante, qui dissèque son entourage à travers le viseur de son caméscope. Peu encline à l'indulgence, le spectacle de sa famille l'afflige et le monde des adultes ressemble pour elle à un bocal à poissons. Elle annonce d'entrée la couleur : le jour de son prochain anniversaire, elle se suicidera. Il y a aussi le nouveau copropriétaire, Kakuro, veuf japonais d'un raffinement extrême, âme noble et délicate, profondément bienveillante. Et puis, celle dont il est question dans le titre, la concierge. Madame Michel a 54 ans. Veuve, aigrie, mal coiffée, mal fagotée, invisible à tous les étages, elle distribue le courrier, rentre et sort les poubelles, aspire les mégots sous les paillassons. N'attendant rien de personne ni de la vie, elle a borné son univers à sa loge, partageant son temps libre entre son chat, ses tablettes de chocolat, son thé et la littérature, tendance auteurs classiques et philosophie orientale. Car sous ses dehors revêches, la concierge est une érudite. Les bases de l'histoire étant posées, on a compris les affinités et comment le destin va se mêler de rapprocher les solitudes. Fidèle à l'esprit du roman, la réalisatrice s'est entourée d'une pléiade d'acteurs de talent pour donner chair aux différents personnages. En tête de liste, Josiane Balasko, parfaite de sobriété dans le registre dramatique. Anne Brochet est étonnante et très drôle dans le rôle de Solange Josse, la maman de Paloma, dépressive, autocentrée et complètement barge. Wladimir Yordanoff incarne avec retenue et justesse le père, Paul Josse, ministre noyé sous les problèmes au gouvernement, sensé mais résigné à la maison face à une épouse maniaco-dépressive et à 2 filles caractérielles. Togo Igawa se glisse dans les chemises blanches de Kakuro, la distinction à l'état pur. La jeune Garance Le Guillermic prête sa blondeur à Paloma. Tantôt attendrissante, tantôt casse-pieds, elle a un jeu très juste. On retrouve aussi dans de plus petits rôles, Ariane Ascaride et Gisèle Casadesus. Pendant 1 H 40, l'histoire, truffée de références symboliques et ponctuée de séquences animées, se déroule en quasi huis-clos entre les murs d'un immeuble cossu. C'est parfois un peu cliché. Le rythme est plutôt lent, il ne se passe pas grand chose. On entre simplement dans l'intimité des résidents, on les découvre, on les regarde vivre, ils nous deviennent familiers et l'on s'y attache. La fin, brutale, ne surprendra pas ceux qui ont lu le roman...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Le film de Mona Ahache est librement inspiré d'un roman de Muriel Barbery, "L'élégance du hérisson" qui fut l'évènement surprise de la rentrée littéraire en 2006. Josiane Balasko était sans doute avec Muriel Robin la candidate idéale pour interpréter Renée, cette concierge du XVIème arrondissement enfermée dans sa solitude et ses livres depuis la mort de son mari. Une situation renforcée par l'indifférence des très riches bourgeois qui habitent la résidence et qui ne font pas cas de la présence d'une personne dont la seule fonction effective est de les servir. Le film nous met d’emblée devant l’éternel problème de l'incommunicabilité entre les classe sociales vécue de manière peut-être encore plus cruelle par ceux obligés pour subvenir à leur besoins de servir dans les beaux quartiers des grandes villes. Cette situation bien établie suit sa routine, fort bien décrite par Mona Ahache, jusqu'au jour où Renée va se prendre d'amitié pour la petite Paloma, élève surdouée qui se sent de plus en plus mal à l'aise au sein d'une cellule familiale peu chaleureuse où la mère soigne sa dépression bourgeoise au whisky et où le père, haut fonctionnaire est absorbé par ses obligations. Paloma très tôt consciente du déterminisme social qui semble mettre chacun sur des rails va trouver refuge chez cette femme qui lui semble la plus sincère et la plus vraie sous des dehors peu amènes dont la jeune fille pressent qu’ils sont comme la carapace du hérisson, destinée à cacher un coeur d'artichaut. On est très vite intéressé par les manœuvres d’apprivoisement entreprises par Paloma pour percer le cuir bien tanné de la logeuse. Le hasard va lui fournir un complice avec l’arrivée d’un richissime veuf japonais cultivé qui va immédiatement être séduit par Renée qui lui rétorque lors de leur première rencontre une maxime tirée d’Anna Karénine de Tolstoï. Progressivement une relation qui ressemble à de l’amour va se tisser entre deux personnes que tout sépare socialement. Le récit tient bien sûr du conte de fées et certains pourront reprocher à Mona Ahache cette approche naïve qui peut paraître un tantinet démagogique en période de crise alors que ces mêmes petits films sucrés qui réchauffent le cœur sont loués quand ils nous viennent d’Hollywood qui de Frank Capra à Gary Marshall ont toujours donné du rêve à son public même et surtout en période de crise. Sur la forme, la tonalité imprimée par Mona Ahache rappelle un peu celle de Michel Gondry avec l’insert de petites touches bizarroïdes qui viennent donner un ton un peu rêveur à son film comme le poisson rouge endormi qui passe d’un appartement à l’autre par les canalisations des WC ou encore les dessins de Paloma qui s’animent pour illustrer ses sentiments. Un joli film donc avec une Josiane Balasko qui une fois de plus montre qu’elle n’a pas peur d’affronter l’écran sans artifice. Ce n’est pas si courant. A souligner la performance tout à fait intrigante de Togo Igawa acteur japonais cosmopolite.
    Incertitudes
    Incertitudes

    205 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Le Hérisson met un peu de temps à se mettre en place. Mais une fois que le triangle Paloma-Renée-Monsieur Ozu est installé, le film devient extrêmement juste et émouvant. Chaque personnage porte en lui des fêlures. Paloma commente le monde qui l'entoure avec sa caméra. Elle a des envies suicidaires à 11 ans. Renée est la concierge de l'immeuble qui s'interdit d'être heureuse et d'aimer. "On ne la reconnaît pas car on ne l'a jamais vu". Et monsieur Ozu est le nouveau propriétaire, issu d'une puissante famille chinoise. Sous la caméra de la petite, les deux adultes vont commencer à se découvrir et à s'apprécier grâce à l'art : littérature russe, cinéma japonais et peintures diverses. Jusqu'au drame. Le hérisson dénonce les préjugés et invite à aller au-delà des apparences. Le trio de comédiens est excellent surtout Josiane Balasko définitivement meilleure actrice que réalisatrice. Mais la jeune Garance Le Guillermic et le talentueux Togo Igawa ne sont pas en reste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Un film qui m'a beaucoup touché. Un cri contre l'indifférence et un hymne à la tolérance.
    Indifférence des bourgeois qui ne voient pas plus loin que leur petite vie sans voir que leur fille va mal. Indifférence envers les gens que l'on croise tous les jours sans faire attention.

    Une histoire qui nous fait voir aussi qu'il ne faut pas s'arrêter aux apparences, que dernière une personne en apparence rugueuse peut se cacher quelqu'un d'une grande délicatesse. C'est "l'élégance du hérisson", comme dit si bien le livre (que je n'ai pas encore lu).

    Le hérisson c'est cette gardienne, Mme Michel, qui fait partie des meubles pour les gens dont elle s'occupe et qui est pourtant très érudite. Personne ne fait attention à elle et cela l'arrange bien. Mais elle va cependant rencontrer deux personnes qui vont la voir telle qu'elle est réellement. : une petite fille qui veut mettre fin à ses jours et un veuf japonais très riche nouveau venu dans l'immeuble.
    Cette rencontre va bouleverser leur vie à tous les trois.

    Un film qui comprend de nombreux symboles : les chats, points communs entre tous les personnages de l'histoire, le poisson enfermé dans son bocal comme nous dans nos vies.

    Un film assez lent mais qui vaut vraiment le coup. On se laisse emporter par cette joile histoire qui comporte de plus une fin inattendue (une vraie claque !) et des acteurs magnifiques.

    La petite Garance qui incarne Paloma est très naturelle. Le nouveau voisin, l'acteur japonais Togo Igawa, tout en retenue, est d'une grande classe.
    Quand à la performance de Josiane Balasko, elle prouve qu'elle est une très grande actrice dramatique.

    Un oeuvre qui fait réfléchir, et d'ailleurs deux phrases m'ont particulièrement marquées. la première est celle-ci :

    "toutes les famille heureuses se ressemblent, les malheureuses le sont chacune à leur manière"...(Tolstoï),

    La seconde est la dernière phrase du film prononcée par Paloma : spoiler: "ce qui compte c'est ce que l'on fait au moment de mourir, elle était prête à aimer..
    ."
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Magnifique de sensibilité ,d'élégance et et de retenue tout en étant un grand cri de rage,bravo!
    ml-menke
    ml-menke

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Au cœur d'un immeuble de bourgeois. Vous pourrez appréciez les allers et venues de leur quotidien. La face caché ne le reste plus car l’œil de la petite fille vous observe. Et sans vous en apercevoir elle change votre vie. Balasko ici montre un caractère fort qui ne peut s'empêcher d'être à l'écoute des autres à ses propres dépens.
    De la simplicité du traitement en découle ma note = moyenne.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Je regarde peu de film inspiré d'un livre que j'ai aimé : ici adoré ! Je regarde peu de film à la télévision : moins qu'au cinéma ! Et je n'apprécie pas Balasko. Donc je n'ai pas vu le Hérisson en salle, mais à la télévision en 2013 ... J'ai été très agréablement surpris : par la fidélité au livre et son interprétation qui ne le dénature pas, par le jeu global des acteurs, y compris de Balasko. Bref, un bon film que j'ai vu avec plaisir.
    manu5494
    manu5494

    62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    super film très touchant
    une justesse de jeu parfaite, des acteurs parfaits, rien à ajouter

    et quelle classe que dégage cet acteur japonais, il représente parfaitement l'homme parfait.
    d'ailleurs comment un veuf riche, aussi cultivé et attentionné, et pas moche de surcroit peut-il être célibataire ?? ^^
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    C'est plutot sensible, bien réalisé et Balasko est étonnante. Ce qui est dommage c'est que le film met du temps à se mettre en place et la chute est soudaine, ce qui casse un peu l'émotion. N'ayant pas lu le livre, j'ai passé un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Ce film est formidable,on en redemande à lui seul il raconte la vie avec ce qu'elle a de bon et de mauvais et surtout qu'il ne faut pas juger les gens sur leurs apparences,un peu de fraicheur dans ce monde de brute ça fait du bien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Généralement peu tendre et surtout très critique avec le cinéma français que je trouve souvent indigeste, soit parce qu'il veut faire de l'américain grand spectacle (et se plante en beauté) soit parce qu'il se veut trop intellectuel (et finit prétentieux). Toutefois des petites perles apparaissent, tel ce 'hérisson', avec un casting impeccable qui joue tout en finesse, une histoire émouvante et sensible porté par une réalisation sobre et élégante. La rencontre de 3 personnes que rien n'aurait rapproché, une petite fille mal dans sa peau et sa famille, un riche japonais et une concierge qui cache bien sa vie. Élégant, fin, sensible, c'est une parfaite définition pour ce drame, qui parfois nous fait sourire.
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Je n’ai pas lu le livre mais j’ai beaucoup aimé le film qui s’en inspire.
    Merci beaucoup à Mona Achache pour ce coup de cœur et ce très bon moment de cinéma.
    Un beau cadeau pour Josiane Balasko qui sort enfin de son registre habituel avec beaucoup de justesse et d’émotions.
    La jeune Garance Le Guillemic (Paloma) est époustouflante et Togo Igawa (Kakuro) extrêmement séduisant.
    Très beau film sur le mépris et les préjugés des bourgeois totalement dépourvus de noblesse.
    Sébastien C.
    Sébastien C.

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    J'ai vraiment aimé ce film ! Très touchant et josianne balasko est parfaite ! Un film qui fait bien réfléchir et rien pour ça il faut le voir !
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