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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 août 2009
Je n'ai pas lu le livre. Je n'étais pas nécessairement emballé pour aller le voir mais j'ai accompagné mon épouse. Non seulement je n'ai pas regretté de l'avoir accompagné mais le film a un charme certain et la trouvaille de la caméra renforce le fim sic différents lecteurs. Comme quoi les critiques aboient et le fim passe plutôt bien.
Il y avait bien longtemps qu'un film ne m'avait pas autant touché. J'ai pleuré et pourtant quel formidable hymne à la vie...et quelle élégance dans les dialogues, un régal!
Une des bonnes surprise de l'été pour ceux que des blocbuster chaque année plus envahissants gonflent...
Une histoire sobre, toute en nuances et touches délicates avec ce qu'il faut de poésie et d'humour et surtout totalement à double sens : l'un au premier degré et un second degré symbolique et onirique.
La petite fille, par exemple a une culture et une lucidité largement au dessus de son age ce qui la place plus comme une narratrice que comme un vrai personage. De même la chambre cachée, le poisson rouge et d'autres choses tout aussi étranges confirme le coté symbolique.
Un film pas forcément simple à aborder mais qui recèle de petits trésors de philosophies.
Sans pourvoir vraiment dire pourquoi ce film m'a un peu rappelé l'ambiance étrange d'Amélie Poulain... l'ambiance, pas l'esthétique bien sur.
Le Hérisson présente certes des éléments positifs au niveau du montage par exemple, il est très net. Il n'y a rien à dire quant au choix des images. Ces deux points s'inscrivent parfaitement dans le cinéma français actuel: un cinéma policé, sans rature bien filmé mais auquel il manque quelque chose. Nous nous retrouvons encore une fois devant un cinéma manquant d'audace et de créativité. Quant à l'histoire en tant que telle, le film présente une histoire qui se voudrait réaliste voire quelque peu poétique à certain moment. Mais comment croire à cette incroyable intelligence de la jeune fille ou cette quasi-romance avec Kakuro. Cela devient très vite bancale(entre le but et le rendu). De la même manière, cette jeune fille maniant tous les arts(vidéo,peinture etc). Pourquoi? Quelle est donc l'utilité de tout ceci? Hommage au cinéma? peut-être. Mais malheureusement peu subtil. On retrouve ce même problème de crédibilité dans le roman qui se veut simple,qui ne voudrait pas se destinait au locataire de rue de Grenelle mais qui au final est "pompeux". Ce film s'inscrit malheureusement dans ces adaptations qui n'offrent qu'une image pâlie d'un écrit bien que celui-ci ne soit déjà pas un chef-d'œuvre. Il semble que la mort finale ne vienne que pour combler un manque, ce qui est bien souvent le cas... Pour autant, il faut souligner le très bon jeu de Balasko.
Film trés attachant avec une actrice remarquable de sensibilité J.Balasko entre autre.Derriere chaque individu se cache un être que l'apparence évite ou empêche de voir,il faut savoir gratter et passer outre pour découvrir celui ou celle qui s'y dissimule.A voir sans faute
Mona Achache, voilà une réalisatrice que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir avant de visionner ce « hérisson », film troublant et assez déconcertant sur le fond. En effet si elle parvient d’abord à émouvoir son public pendant la quasi totalité du film, la réalisatrice semble ne pas vraiment prendre clairement position dans la description qu’elle dresse au cours de la narration, ce récit est à la fois touchant, ironique et critique à tour de rôle mais au final on ne sait pas vraiment quoi penser à la sortie de la salle tant le discours reste évasif et peu innovant sur le fond. Néanmoins le scénario se retrouve porté par la très belle prestation du trio d’acteurs principaux : Togo Igawa, Garance Le Guillermic et surtout la métamorphosée Josiane Balasko pour laquelle ce rôle semble avoir été taillé sur mesures. L’interprétation est de très grande qualité, combinée à un scénario intéressant, on en viendrait presque à lâcher une larme lors du dénouement brutal final, bercé par la récurrente bande originale sur fond de piano. L’intensité dramatique de la mise en scène n’est probablement pas exploitée au mieux mais on retrouve toutefois des séquences très intéressantes où la sobriété prédomine largement. Un film plaisant qui aurait toutefois gagné à se montrer un peu moins convenu.
J’ai été assez déçue par ce film qui traite d’une rencontre entre 3 habitants d’un même immeuble. D’une part je n’ai pas du tout accroché à Paloma que j’ai trouvée plutôt agaçante tout le long du film et d’autre part, je n’ai pas compris pourquoi elle voulait se suicider. En revanche, Josiane Balasko est assez extraordinaire dans ce rôle dramatique et Togo Igawa, vraiment charmant. On est séduit par leur histoire mais il y a tout de même beaucoup de longueurs.
Je n'ai pas du tout aimé ce film. Il est ennuyeux, mais surtout la mise en scène de Mona Achache est exécrable. Les plans n'ont aucune profondeur, les bourgeois qui habitent l'immeuble où Balasko joue le rôle de la concierge, semblent se mouvoir avec difficulté dans de tout petits appartements. Le magnifique appartement du japonais décrit par Muriel Barbery, nous semble minable. Bref, le décor n'est pas à la hauteur. Quant à Josyane Balasko, elle fait tout ce qu'elle peut pour exprimer...on ne sait quoi! A vrai dire, elle semble s'emmerder autant que nous. Ce n'est pas peu dire.
Un futur "classique" dont l'atmosphère n'est pas sans rappeler un autre film français tourné dans les années 80: "Monsieur Hire" de Patrice Lecomte, avec Michel Blanc. Josiane Balasko et Michel Blanc sont forcément proches, ce sont deux très grands du cinéma français, en ce sens qu'ils ne cessent de nous raconter l'âme Humaine, dans ce qu'elle a de plus étendu, jovial et mélancolique. Ils échappent toujours à l'image dont on voudrait les affubler: "acteur comique". Ils ne marchent pas, ils vont plus loin, beaucoup plus loin, sur les pas de leur ami Coluche, qui bouleversa la France entière avec "Tchao Pantin". Josiane la "hérisonne" entre dans une dernière danse comme on entre dans l'automne de sa vie: paisible et à nouveau prête à aimer. La petite Paloma, narratrice lucide et acerbe, a trouvé la "cachette" de la Dame. Elle procure au film une légèreté et un humour grinçant qui amortissent le caractère desespéré de l'histoire. Quant à "l'ange nippon", il est possible de le voir comme un magicien ou un "passeur". Regardez bien le visage de Josiane Balasko, elle nous ramène à l'extraordinaire "Trop belle pour toi" de Bertrand Blier. Je n'ai pas lu "L'élégance du hérisson", mais je trouve ce film tout à fait réussi. PhilD.
Trés beau film, sensible et plein d'humour. Enfin Balasko fait autre chose que du Balasko ! Mais surtout 2 excellents acteurs les rôles de Paloma et de Monsieur Osu.
NUL !!! HA !!! mais quel ennuie.c'est lent,lent.Il ne se passe rien,pas de dialogue,pas de scenario et c'est quoi ce decor ? ba juste un appart.Frenchement on nous prend pour des cons vu le prix de la place.On trouve que Josiane Balasko joue bien ? mais attendez elle fait rien que carresser son chat en lisant.Et puis la jeune actrice ne fait que filmer ou dessiner du japonais.Ne perdez pas votre temps aller voir autre chose que ce film pourri.
Joli film français ! Des personnages particuliers mais attachants au final, l'univers est tendre sans être pour autant chaleureux. Transformation également réussie pour Josiane Balasko.