Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 février 2010
Un film qui, semble-t-il, ne présente pas le moindre intérêt. Un film qui, sans avoir lu le livre, présente une certaine indolence triste. Un film qui nous éjecte hors de la bulle du cinéma américain. Ici, pas de flingue, pas de paillette. Mais un film, qui, en ayant lu "L'élégance du hérisson", révèle toute la cruauté du monde, et la beauté qui l'habite encore. Voilà une expérience, une richesse qu'il faut voir. Vous hésitez à jeter un oeil à la bande annonce, à louer ou acheter ce film? Je vous le dis, faîtes-le. Et si vous le pouvez, acheter le roman avant, et dévorez-le. C'est une histoire à part. Les acteurs sont, et bien, incroyablement bon, et leur jeu est magistral. Un très bon choix pour les visages depuis le livre, et surtout, un respect pour l'oeuvre première. Quelques détails ont été ajoutés, mais il n'apporte que du bon. "Le hérisson", la preuve que la littérature, pourtant englué dans ses principes iniques et dérangeants, est prête à sortir la tête de l'eau.
J'ai regardé ce film avec ma copine aujourd'hui qui avait adoré le bouquin. Film sans prétention et d'une élégance qui se fait rare dans les productions françaises. Josiane balasko montre encore une fois qu'elle peut être une actrice très émouvante et la gamine qui l'accompagne crève l'écran tant ses dialogues et son interpretation sonnent justes.
Roman nul; film nul! la consierge cultivée et la surdouée de magasine féminin. Une collection de clichés à la mode: les japonais sont zen ...sauf qu'à Nankin ils ne l'étaient pas. demandez aux chinois; à l'ENS ils sont tous idiots...les prix Nobel certainement encore plus que les autres
Un beau film, très bien à beaucoup de niveau. L'interprétation : tant Balasko que sa jeune collègue sont très touchantes. Peut-être que la réalisatrice peine à transcender son matériel de base pour lui insufler ce petit truc qui en aurait fait un tout bon film!
Une séance très agréable. On n'est pas déçu une fois la salle de cinéma quittée car on n'a passé un bon moment à regarder "Le Hérisson". Je trouve le film très différent du livre; il est bien plus simple et comprend moins d'extravagances ce qui je dois le reconnaître a dû le rendre plus populaire que le livre dont il est adapté : "L'élégance du hérisson". Josianne Balasko nous livre une concierge extraordinaire, c'est le bon adjectif, je pense. Vraiment, c'est agréable que des films comme celui-ci soient encore présentés.
Le film est à la portée du récit : émouvant, envoutant et rempluit de personnage attachant. On aurait aimé des minutes complémentaires pour traiter au mieux tout ces personnages mais ce "résumé" remplit honnétement sa tache avec une Josianne captivante.
Tiré du roman très célèbre qui porte le meme nom, ce film est un petit bijou. Balasko tient ici selon moi son meilleur role, pas facile mais toujours juste. L' histoire racontée, bien que très simple, est très belle. Mais ce que j' ai préféré dans ce film c' est l' ambiance générale, vraiment bien posée, presque en huit clos. La petite fille joue très bien également. Les reproches? Et bien peut-etre un début un peu fade (j' ai mis une petite demi heure pour vraiment accrocher), et des seconds roles pas toujours très bien amenés. Mais ces défauts n' entachent en rien le plaisir de regarder cette belle fable moderne dont la moralité devrait donner des idées a certains!
Un film qui promettait un peu de poésie et une histoire un poil plus originale que nos comédies de moeurs habituelles... En fait on sort plutôt déçu. Les acteurs sont parfaits, Balasko y est touchante, Toko Igawa est parfait de justesse, les parents joués par Anne Brochet et Wladimir Yordanov sont excellents... La petite est elladorable, son personnage est pourtant le premier soucis ; en effet une fillette d'à peine 10 ans qui pense, parle, moralise, donne des leçons, philosophe... etc... est assez agaçant voir invraisemblable. Tandis que le caricature de la concierge pouvait faire sourire il y a 30 ou 40 ans mais en 2010 ?!... Quelques moments sont heureusement réussis comme les moments de séduction ou les rencontres de la concierge avec ses habitants. Au final il ne se passe pas tant de choses que ça mais certains moments de grâces sauvent le film.
Le premier long métrage de Mona Achache, montre beaucoup de tendresse dans le personnage de Paloma via la caméra dont elle se sert pour étudier sa famille qu’elle ne considère pas comme les autres. Cette tendresse fait référence aux personnages que l’on découvre dans le bouquin dont Le hérisson en est l’adaptation cinématographique. Mais on regrette que ce trop de tendresse sera trop exploité par la réalisatrice qui a sans doute eu peur, en ne bousculant pas ces personnages et ne les faisant pas sortir de leur coques, pensant ainsi ne pas choquer les spectateurs et ayant peur de les confronter à leur vie sans grand intérêt et par rapport à leur certitude. Ce trio pourtant très alléchant manque en consistance, comme un peu l’ensemble du film, autant que les autres bourgeois, dont on n’évite pas malheureusement les clichés qui les entourent. On regrette que la réalisatrice reste un peu trop académique, ce contenant que de retranscrire sans réel innovation ou autre tentative d’improvisation, restant ainsi dans une réalisation académique qui est devenu depuis quelques années courant dans les films français. On regrette qu’elle n’est pas été plus loin notamment pour une adaptation de Muriel Barbery qui aurait mérité un peu mieux. Bien que la gamine était crédible dans le livre où le lecteur apporte sans doute moins d’importance dans son langage, ceci n’est aucunement crédible à l’écran tant on ne peut s’empêcher de penser que Paloma ne peut sortir à cet âge là des mots aussi soutenus, bref dès que la gamine ouvre la bouche, le spectateur n’y croit pas une seule seconde. Ces trois personnages principaux sont donc considérés comme des personnes cultivées complètement déconnectés de la réalité, bref le spectateur suit ces personnages auquel on ne s’attache pas une seule seconde et dont la fin (certes tire-larme) était attendue ainsi que sa morale. Il faut savoir que tout résultat sur grand écran concernant une.... critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Un très bon film, beau, philosophique et dramatique. De très belles pensées, de bons acteurs, les paroles remplacent les actions. On s'attache à ces personnages peu communs et talentueux, bien que discrets; dommage que le film soit si peu fidèle au livre, et qu'il manque une grande partie des meilleurs moments!
J'ai enfin vu ce film en DVD à défaut d'avoir eu le temps de le voir au cinéma auparavent. La réalisation féminine et délicate de Mona Hachache suggère par petites touches subtiles l'univers bourgeois d'un immeuble du XVIème : riches en possessions, pauvres en valeur et en affection, ils semblent construire chacun leur propre prison et sont chacun comme "un poisson dans un aquarium" qui se heurte au paroies. Mais après le décès d'un éminent gastronome, un appartement est acheté par un riche japonais à l'esprit ouvert, qui symboliquement en détruit tous les murs. Cet homme serein perçoit en la concierge une femme lettrée qui se cache sous un physique repoussant et parvient à épanouir une petite fille surdouée mais suicidaire, à défaut de ne pas avoir pris conscience de la valeur de la vie. Ce film fin et sensible transmet beaucoup de messages à l'inconscient et se savoure encore probablement des mois après avoir été vu. La vie décrite comme une série de choix, une implication émotionnelle contre l'oubli. Et les hérissons ont malheureusement toujours des accidents avec les voiture...