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Joe75
37 abonnés
316 critiques
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4,0
Publiée le 16 juillet 2009
Emilie jolie serait contente, elle n’est plus la seule à avoir caressé le hérisson…ce qui ne rend d’ailleurs pas la chanson moins triste pour autant. Jolie histoire, rencontres touchantes, interprétations émouvantes et poétiques ; en un mot : Un film dont on a envie de faire …les loges.
Très jolie adaptation du livre mais bien évidemment ce n'est pas aussi riche. Il faut d'ailleurs que je relise ce roman qui n'est pas si facile. Josiane Balasko est superbe, on ne s'y ennuie pas et pourtant on ne quitte jamais l'immeuble. J'ai apprécié les dessins de la fille. Ce film m'a touché , peut-être parceque je me suis un peu reconnue dans ce herisson. Sa petite pièce secrete m'a fait envie même si j'ai beaucoup de bouquins un peu partout.
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2,5
Publiée le 21 octobre 2010
Une adaptation libre (et convenu) du best-seller de Muriel Barbery! Paloma filme jour après jour des tranches de la vie quotidienne qui ont une portèe universelle: des nèvroses qui plombent l'ambiance familiale jusqu'à la rencontre entre Renèe, la gardienne, et l'ènigmatique Kakuro Ozu (aucun lien de parentè avec l'immense Yasujirō Ozu). Grâce à des personnages truculents, la rèalisatrice Mona Achache nous livre une aventure humaine, drôle un instant, triste le suivant! Josianne Balasko, mèconnaissable en concierge taciturne dont la carapace se fissure peu à peu, est remarquable! Comme le prècise le gènèrique, l'adaptation de ce roman est une transposition libre! Ici, certains personnages ont disparu et c'est la camèra de l'enfant qui remplace les journaux intimes du livre! Dommage que "Le hèrisson" donne à peine envie de lire le bouquin car la jeune Garance Le Guillermic ne convainc pas avec sa camèra! N'est pas Wes Bentley qui veut...
Ouah un film français où on peut voir deux des personnages principaux regarder une oeuvre du grand Yasujiro Ozu, c'est pas tous les jours qu'on en voit. A vrai dire c'est même la première fois. Enfin bref...je n'ai pas lu le roman donc je ne sais fichtrement rien de la qualité de l'adaptation. Disons que les personnages sont très attachants, que les acteurs sont très bons et qu'il y a quelques moments d'émotion. Ca manque parfois d'allant et de finesse mais bon à moins d'avoir un coeur en béton armé c'est difficile de rester totalement insensible.
Le hérisson est un beau film de Mona Achache, même s’il n’est pas si exceptionnel qu’il le laissait penser. Le scénario est recherché et travaillé, la mise en scène de la réalisatrice est efficace, l’atmosphère créé est juste, même si le film manque souvent de rythme. Néanmoins, les acteurs comme Josiane Balasko, mais aussi Garance Le Guillermic ou encore Togo Igawa sont convaincants dans leurs rôles.
Il manque dans ce film, très librement inspiré du fameux best-seller, le trait d'union entre chacun des personnages. La remarquable interprétation de Josiane Balasko balaie d'un revers un ennui qui pourrait s'installer très vite.
Un film magnifique malgré une certaine nonchalance dans la mise en scène au début. L'oeuvre prend forme au fur et à mesure, gràce aux acteurs splendides et aux dialogues superbes, la musique de G.Yared toujours inspirée apporte un jolie soutient sans être trop présente. Du très beau cinéma, bouleversant.
Une adaptation exceptionnelle et extrêmement émouvante du roman de Muriel Barbery (L’Elégance du hérisson) ici interprétée en rôle titre par une Josiane Balasko qui tient l’un de ses meilleurs rôles au Cinéma. A saluer également, la jeune et fantastique Garance Le Guillernic qui s’adapte avec une grande aisance au charisme de Balasko. Une histoire touchante, au rythme littéraire palpable et envoûtant, aux décors chaleureux et au dénouement aussi merveilleux que déchirant. Une véritable perle, poétiquement réalisée par l’excellente Mona Achache.
Josianne Balasko interprète le Hérisson, concierge « transparent » d’un immeuble bourgeois. Pourtant cultivée, elle préfère rester discrète et minimiser ses relations avec les habitants de l’immeuble. Elle s’efface dès que possible, jusqu’au jour où deux personnes font irruption dans sa vie : Une jeune fille, plutôt intelligente et critique vis-à-vis de son entourage, ainsi qu’un nouveau résident : un japonnais qui voit immédiatement clair en elle. J’ai apprécié les remarques acerbes de la fillette, mais moins la relation entre Balasko et le japonnais. Ça donne quand même envie de se plonger dans le livre à l’occasion..
C'est une gentil film, profond et réfléchi, réalisé avec soin, aux personnages attachants, magnifiquement interprétés. On ne voit absolument pas passé le temps (je n'en croyais pas mes yeux lorsque le générique de fin est apparu à l'écran). C'est sûr qu'il est assez court, mais quand même. 10 minutes en plus n'aurait pas été de trop. Un film qui allie divertissement et profondeur dans l'histoire et les personnages, et de surcroît, français, ça vaut forcément le coup d'oeil, même si c'est une adaptation. N'ayant pas lu le livre, je ne peux pas juger ce point de vue là.
Une semi-réussite ou un semi-échec tout dépend du point de vue. L'histoire n'est pas trop mal, Josianne Balasko et Togo Igawa sont excellents tandis que le personnage de Paloma est, comme sont interprète, assez énervant voire carrément horripilant dans certains cas. On passe un gentil moment avec cette comédie dramatique convenue et assez prévisible (quoique la fin est tout de même dure à deviner) qui aborde des thèmes récurrents du cinéma. Rien de transcendant mais rien de désagréable non plus.
un film humble, profondement humaniste, qui s'attache à la vie d'une femme comme des centaines d'autres, qui cache sa vraie nature pour mieux correspondre au moule et passer inapercue. On fait le plein d'emotion, on observe ces vies se croiser, se toucher, se meler, et on se laisse porter par cette belle adaptation du roman de Muriel Barbery
Cette comédie dramatique a su retranscrire à l'écran un livre intelligent. La description des personnages et des sentiments est bien réalisée. Le déroulement du film a un bon rythme. La fin du film est attendu et inattendue.
Une adaptation libre de "l'élégance du hérisson" qui met en scène Balasko méconnaissable et bouleversante à la fois. Cette concierge cache son goût de la littérature pour passer inaperçue, et elle est démasquée par une petite fille qui ne quitte jamais sa caméra. Un locataire japonais boucle ce trio de personnages hors du commun. Le tout est servi avec une musique magnifique de G.Yared, et quelques seconds rôles un peu moins crédibles ; le portrait presque caricatural de la famille de la petite fille, ou encore Ariane Ascaride qui passe la tête par là. Esthétique et froide, la mise en scène est efficace, et le scénario intelligent m'a accroché ; heureusement que j'avais le moral avant d'entrer dans la salle tout de même!