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zhurricane
82 abonnés
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2,5
Publiée le 25 décembre 2015
Cela commencer pourtant si bien, avec une jeune et formidable Garance Le Guillermic. Mais il faut dire que le film respire cet esprit bourgeois, il y a de bons moments, mais ça va jamais plus loin que la simple idée. Les dialogues sont parfois géniaux parfois insupportables. Et c'est d'une facilité, on devine ce qui va se passer. Oui respire l'esprit bourgeois, parce qu'on nous montre pas des bourgeois, mais des personnages atypiques comme une étude de sociologie pour les bourgeois. Mais à coté de ses nombreux défauts, il ne faut pas oublier que ce film dispose de nombreux moments de tendresses.
le film été très ennuyeux surtout au début et cela a bien dure pendant une bonne partie du film facilement bien les 40 premières minutes.j'ai failli partie de la salle plusieurs fois pendant ce lape de temps.mais c'est qu'après que le film avance mieux quand meme mais cela grâce à josiane BALASKO.j'ai touvé que le rôle de la petite fille pamola à filmer les gens sans cesse avec sa caméra toujours scotché à elle est vraiment nase.comme si elle ne savait pas s'oocuper de ses journées.je mets une étoile juste pour josiane Balasko mais bon je l'ai trouvé beacoup mieux dans pleins d'autres films.un navet donc à éviter.
Long métrage qui réunit à l'écran trois destins solitaires, trois acteurs qui démontrent à chaque séquence ô combien ils ont du talent (mention spéciale à la jeune Garance Le Guillermic), "Le hérisson" se présente sous la forme d'une petite production simple, pas prétentieuse pour deux sous mais qui dispose pourtant d'un solide bagage, à savoir une histoire très émouvante qui s'achève sur une fin tout aussi prenante. A ce titre, la musique de Gabriel Yared participe énormément à ce sentiment de tristesse qui nous habite durant plus d'1h30. Au final, ce qui lui aura porté préjudice, ce sont les nombreuses baisses de rythme que l'on retrouve au fil des scènes. En somme, une histoire d'amitié peu commune pour un film français pas comme les autres, à voir.
Un beau film, très bien à beaucoup de niveau. L'interprétation : tant Balasko que sa jeune collègue sont très touchantes. Peut-être que la réalisatrice peine à transcender son matériel de base pour lui insufler ce petit truc qui en aurait fait un tout bon film!
Le premier long métrage de Mona Achache, montre beaucoup de tendresse dans le personnage de Paloma via la caméra dont elle se sert pour étudier sa famille qu’elle ne considère pas comme les autres. Cette tendresse fait référence aux personnages que l’on découvre dans le bouquin dont Le hérisson en est l’adaptation cinématographique. Mais on regrette que ce trop de tendresse sera trop exploité par la réalisatrice qui a sans doute eu peur, en ne bousculant pas ces personnages et ne les faisant pas sortir de leur coques, pensant ainsi ne pas choquer les spectateurs et ayant peur de les confronter à leur vie sans grand intérêt et par rapport à leur certitude. Ce trio pourtant très alléchant manque en consistance, comme un peu l’ensemble du film, autant que les autres bourgeois, dont on n’évite pas malheureusement les clichés qui les entourent. On regrette que la réalisatrice reste un peu trop académique, ce contenant que de retranscrire sans réel innovation ou autre tentative d’improvisation, restant ainsi dans une réalisation académique qui est devenu depuis quelques années courant dans les films français. On regrette qu’elle n’est pas été plus loin notamment pour une adaptation de Muriel Barbery qui aurait mérité un peu mieux. Bien que la gamine était crédible dans le livre où le lecteur apporte sans doute moins d’importance dans son langage, ceci n’est aucunement crédible à l’écran tant on ne peut s’empêcher de penser que Paloma ne peut sortir à cet âge là des mots aussi soutenus, bref dès que la gamine ouvre la bouche, le spectateur n’y croit pas une seule seconde. Ces trois personnages principaux sont donc considérés comme des personnes cultivées complètement déconnectés de la réalité, bref le spectateur suit ces personnages auquel on ne s’attache pas une seule seconde et dont la fin (certes tire-larme) était attendue ainsi que sa morale. Il faut savoir que tout résultat sur grand écran concernant une.... critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Malgré un aspect télévisuel il est vrai légèrement regrettable et un manque d'émotion (excepté à la fin) qui nous empêche de nous emballer totalement, ce "Hérisson" sait néanmoins se faire plaisant de bout en bout et attachant à bien des égards. En effet, que ce soit par sa narration assez originale et souvent savoureuse que sa galerie de personnages attachants, l'oeuvre apparaissant charmante à plusieurs reprises, surtout que Mona Achache ne cherche en rien (avec raison) à compliquer une histoire simple mais des plus touchantes. C'est d'ailleurs avec beaucoup de délicatesse que cette dernière filme les scènes entre Josiane Balasko et Togo Igawa, tandis que le personnage de Paloma lui s'avère être une assez belle réussite... Loin d'être l'un des sommets de cette année 2009, "Le Hérisson" n'en demeure pas moins un film charmant et sans prétention, ce qui le rend en définitive encore plus sympathique. Un joli film.
Première réalisation pour Mona Achache qui adapte librement le roman « L'élégance du hérisson » de Muriel Barbery. Comme dans le livre, on y découvre des personnages très différents les uns des autres, à savoir une fillette obnubilée par son suicide, ses parents indifférents, un voisin japonais veuf et une concierge veuve (elle aussi) mais refermée sur elle et solitaire. Tous vivants dans le même immeuble, leurs portraits s’entrecroisent au fil des situations toutes plus ou moins drôles ou touchantes. On retiendra particulièrement les prestations de Garance Le Guillermic (sidérante pour son si jeune âge), ainsi que la prestation et la transformation physique de Josiane Balasko.
Adapté d'un succès surprise en librairie,"L'Elégance du hérisson",le film de Mona Achache adopte un ton onirique et tendre.Dans un immeuble anonyme,une concierge mal dans sa peau mais cultivée,une petite fille de 11 ans mature mais rêveuse,et un japonais élégant et courtois s'y cotoient.Josiane Balasko prend vie avec une belle évidence dans les vieilles fripes de cette femme neurasthénique,qui vit seule avec son chat dans un appartement sombre.Malgré la volonté louable de l'entreprise(dénoncer le diktat des apparences),le film s'enferme trop vite dans des réflexions pseudo-existentielles,matérialisées par les analyses de Paloma lorsqu'elle filme sa famille préoccupée de futilités,ou lorsqu'elle dessine à l'encre de Chine.Le pouvoir du verbe surpasse ici celui de l'image.On est également agaçé par l'aspect conte de fées,comme de la fin larmoyante et expédiée.On se dit que le roman était bien plus léger et spirituel,et non une telle soupe pesante et tire-larmes,qui ne propose rien d'autre que des considérations convenues sous un emballage peu attrayant.
Malgré des subtilités qui permettent à cette adaptation de bien se tenir, comme l'utilisation d'une caméra à la place d'une voix off, quelques maladresses sont présentes. Certaines citations directes du roman semblent complètement décontextualisées et le personnage de Paloma est assez mal écrit.
Le tout début du film est un peu distant voir froid mais si vous passez cet écueil vous découvrirez une tendresse et un attachement à cette histoire. J'aime les oeuvres cultivées et ici c'est le cas (littérairement et cinématographiquement ainsi que philosophiquement) et cela vaut le coup d'oeil aussi pour la performance (une des ces meilleures voir la meilleure) de Josiane Balasko qui obtient ici un très beau rôle.
J'ai enfin vu ce film en DVD à défaut d'avoir eu le temps de le voir au cinéma auparavent. La réalisation féminine et délicate de Mona Hachache suggère par petites touches subtiles l'univers bourgeois d'un immeuble du XVIème : riches en possessions, pauvres en valeur et en affection, ils semblent construire chacun leur propre prison et sont chacun comme "un poisson dans un aquarium" qui se heurte au paroies. Mais après le décès d'un éminent gastronome, un appartement est acheté par un riche japonais à l'esprit ouvert, qui symboliquement en détruit tous les murs. Cet homme serein perçoit en la concierge une femme lettrée qui se cache sous un physique repoussant et parvient à épanouir une petite fille surdouée mais suicidaire, à défaut de ne pas avoir pris conscience de la valeur de la vie. Ce film fin et sensible transmet beaucoup de messages à l'inconscient et se savoure encore probablement des mois après avoir été vu. La vie décrite comme une série de choix, une implication émotionnelle contre l'oubli. Et les hérissons ont malheureusement toujours des accidents avec les voiture...
L'histoire est intéressante et Josiane Balasko est à la hauteur comme d'habitude, mais voilà, à la fin du film, j'avais l'impression d'en être encore au début ! Peut-être trop court, ou pas assez développé.. Un film éclair.
Habituellement, je ne suis enclin à regarder ce type de films mais là, je ne sais pas j'ai été attiré et je pense avoir bien fait. C'est un film finement poétique, très bien écrit avec une vision des choses qui est réaliste et tendre. Ca manque de rythme oui, c'est un peu bateau par moments mais on se laisse aller dans cette histoire, dans ces histoires qui passent et repassent dans ce film doucement tragique. Très beau!!