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Flex07
86 abonnés
1 705 critiques
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2,0
Publiée le 19 juillet 2010
Wackness, est intimiste et assez réussi. Le hip-hop est très bien mis en valeur. D'autres aspects qui tiennent plus de la forme que du fond, ralentissent le flm et crée un ennui latent assez désagréable.
Un film psychologique très réussi, la relation entre le psy et le dealer est très intéressante et les deux sont magnifiquement interprétés. Pas tellement d'action mais le film n'est jamais ennuyeux.
Eh bien malgré le fait que l'histoire et les personnages soient peu crédiblest la realisation bonne bien que l'image le soit moins la fin est heureusement pas mievre et previsible
Bon film, original dans le fond et la forme... Et qui a le mérite de me faire apprécier le rap ! Dont je salue la BO... Bémol : la banalisation à outrance des stups et surtout du deal... Bon point : la rencontre entre un sexagénaire drogué et un ado-dealer solitaire qui crée un parallèle plus subtil qu'il n'y parait au premier abord. Ben Kingsley est divin et on peut être déçu par le manque d'étoffe du rôle joué par Famke Janssen.
Après Tous les garçons aiment Mandy Lane (2006), encore inédit en France, Jonathan Levine nous plonge au cœur des années 90, où un dealer passe les trois quart de son temps à faire du commerce, à côtoyer son psy et à se lier d’amitié avec la belle-fille de celui-ci. Ce qui est sûr, c’est que pour apprécier ce film, il faut d’abord adhérer à l’histoire, qui est quelque peu loufoque et déjantée. Mais en fin de compte, on rentre assez vite dans le vif du sujet, les personnages, tous étant anticonformistes et paumés, sont attachants et drôles. Le casting aidant beaucoup à l’appréciation du film, on saluera le jeu de Ben Kingsley, aux côtés de Josh Peck, Olivia Thirlby & Famke Janssen.
Joli film indé dans la mouvance de ce qui se fait depuis 20 ans aux Etats Unis. Reste le côté 90's NYC imprégné de culture hip hop et des personnages savemment brodés et interprétés. Tout s'écoule de façon fine et subtile sans transitions lourdes ou baclées. De personnages atypiques en vie décousue l'histoire fait mouche...Sympathique.
Encore un film de passage à l'âge adulte, genre fait et ultra-refait depuis 10 ans. Cette fois, c'est Jonathan Levine qui réalise avec Josh Peck dans le premier rôle, acteur plutôt correct pour peu qu'on essaie de s'accrocher au film durant ses très dures 20 premières minutes car le film ne semble absolument pas sympathique au premier abord, Josh Peck ayant une voix assez insupportable.
Reste que la forme est vraiment soignée, et que j'aurais aimé le voir au cinéma, ne serait-ce que pour les cartons magnifiques. Les autres acteurs, à l'exception de Method Man (que je défends habituellement, mais là, affublé d'un accent jamaïcain qui marche plutôt dans la première scène mais qui insupporte dans la seconde, c'est trop dur), sont vraiment bons, surtout Famke Janssen et Ben Kingsley. On est évidemment dans le haut du panier du film de passage à l'age adulte, et on évite les clichés sans oublier certains éclats de rire et des passages plutôt émouvants (surtout lors de la rupture Kingsley - Janssen et ce qui s'ensuit).
A la fin, rien ne s'arrange et en même temps, tout s'arrange, moment magnifique. Et la dernière phrase clôt le film de toute beauté. Film à voir sans aucun doute.
Attachant et oscillant entre le ton du cinéma indépendant et celui plus rassurant du drame psychologisant hollywoodien, ce film vaut par son atmosphère, un regard insolite sur le monde de la drogue et de jolies prises de vue. Le numéro de vieux cabot de Ben Kingsley pourra agacer mais le jeune Josh Peck est une révélation : s'il se la joue un peu trop ''Actor's Studio'' dans ses pauses narcissiques (pourquoi a-t-il toujours la bouche ouverte ?), le comédien, aidé d'un bon coach, pourrait devenir un nouveau Matt Dillon, ou, à défaut, suivre la trace de Matt Damon.
Jonathan Levine réalise un film sur l'adolescence un peu nostalgique, ancré dans une époque qui semble signifier beaucoup de son propre vécu. Les acteurs sont parfaits, on sent que leur direction n'est pas laissée au hasard. Tout le contexte est perçu de façon mélancolique sans être pesant dans son discours. Et la mise en scène est une vraie réussite. Rien de fondamentalement original, mais un regard simple et attachant.
Un film d amour tragique et de débauches de drogués qui se présente de manière calme et sympathique. Jonathan Levine est décidément un très grand auteur. A voir. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Wackness est un film plein de nostalgie. Nostalgie d'une décennie, de la musique, de la jeunesse, nostalgie du temps qui passe. Avec la rencontre d'un ado, dealer de "pot", emprunt à ses pulsions sexuels et un vieux psychologue légèrement atteint du syndrome de Peter Pan, Levine nous entraîne avec virtuosité dans un été plein de remises en question et de découverte de soi à NY. Ben Kingsley est touchant dans son rôle de rêveur brisé, psychologue doux dingue et le jeune homme qui interprète Chapiro nous fait sourire dans toute sa fragilité. Un film sur nos espoirs et nos déceptions qui s'arme d'une bande son hip hop (nostalgique) pour nous faire réagir sur ce que nous étions, ce que nous sommes et ce que nous voulons être. Tout juste. Et n'oubliez pas, vive la VO sous titrée.
WACKNESS c'est l'histoire d'un ado paumé, puceau et dealer qui essai de trouver de l'aide auprès d'un psy lui même désabusé et jamais déontologique. Pourquoi ? parce qu'en échange de quelques consultations, dites psychanalystes, il reçoit quelques grammes d'herbes franchement pas légales. Jonathan Levine décide de nous montrer des personnages attachants que tout pourrait opposer et étonnement innocents (souvent guidés ou désorientés par leurs sentiments) dans un contexte, celui des années 90 (en 1994 précisément), quelque peu nostalgique sur fond de sons hip hop. Sans parvenir à vraiment nous toucher le cinéaste à néanmoins su donner de l’épaisseur à des personnages à priori peu sociables mais sincères, légers (en apparence) et drôles. WACKNESS est avant tout une comédie jamais vraiment dramatique qui nous embarque dans une étrange amitié naissante, où la love story (juvénile?) est traitée sobrement et ne fait (subtilement) pas dans le mélo tire-larmes. Quoi qu’il arrive les bons sentiments restent maîtres face à des protagonistes déroutés (l’ado qui devient adulte et le quinquagénaire qui peine à mûrir) et complices qui font de WACKNESS un film authentique, simple et sans la moindre prétention.