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Audrey L
636 abonnés
2 580 critiques
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3,5
Publiée le 14 janvier 2020
L'amitié enfantine au-delà des croyances et des idéologies des adultes. À la haine, les deux enfants opposent le jeu et les sourires, à l'intolérance, ils répondent des "pourquoi faire ?" très naïfs mais sur lesquels on devrait prendre exemple. La fin est très tirée par les cheveux (romancée au possible) mais elle véhicule un message encore plus marquant. Le film manque également d'émotions, de séquences chaleureuses et de franche amitié entre les deux petits garçons (cela reste assez froid). Cependant les jeunes acteurs sont bons, le personnage du père est vraiment détestable (une réussite !) et la mère est prise dans un étau familial attristant. On retrouve bien l'ambiance anxiogène et intolérante de l'époque, et la frimousse du garçon juif attire autant nos soupirs attendris que ses phrases candides attirent nos sourires tristes. Assez peu de matières à juger sur le plan technique ou musical, c'est oubliable mais au moins pas désagréable. Le Garçon au pyjama rayé s'offre un message à hauteur d'enfants très original et d'autant plus dramatique.
J’ai adorer ce film, cependant je trouve qu’il manquais un peu d’action ou de mouvement le long du film , la fin m’a marquée et je pense que malheureusement on y retiendra plus la fin que le reste du film.. mais très bon film tout d’en meme a regarder!
Magnifique film. Très prenant, émouvant et intéressant. Une fin hors norme qui transforme ce film en chef d’œuvre. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Très bon film, et le livre devait être tout aussi bon. Les acteurs étaient très bien choisis et tous on parfaitement rendu le film plus réel. Il aurait pu avoir les 5 étoiles si la fin avait été plus développé.
Voila le genre de film qu’il faut faire passer sur la seconde guerre mondiale ! Car oui la guerre, les combats, l’occupation, les morts c’est poignant. Mais l’endoctrinement d’une ado associé au regard d’un enfant allemand sur le nazisme, c’est encore plus poignant. Et le film ne parle pas que de ça : malgré la relative faible quantité de dialogue, il parle aussi à merveille de solitude, d’aventure solitaire, d’éducation, du bien et du mal, de la propagande ou de l’armée et de ses obligations ; rien que ça ! C’est un film d’adulte où tout passe par le point de vue l’enfant au point que ça en devient parfois déstabilisant. Il dégage ainsi une force couplée à une sérénité avec deux enfants qui en discutant vont devenir amis. C’est dommage qu’il ne soit pas un peu plus poignant, crispant et que la fin ne soit pas allée jusqu’au bout en ne se contentant seulement de suggéré qui vient diminuer une scène qui avait des chances de marquer le cinéma et marqué l’Histoire.
Bon film, cependant le problème de l'incohérence me rebiffe un peu. Pas par ce que, comme j'ai lu dans certains commentaires, un enfant allemand ne pouvait pas devenir ami avec un enfant juif ( par ce que pour ma part je pense que cela est parfaitement plausible étant donné que comme on le dit au début du film, le jardin de l'enfance n'est pas faite des préjugés des adultes) mais par ce qu'il ne pouvait pas. Historiquement parlant les enfants n'ont jamais été employés au travail dans les camps de concentration/ extermination. Ils étaient tués dès leurs arrivés dans les camps, gazés pour être plus précise. Les camps n’abritaient aucuns enfant juifs.
Un film poignant ! Il nous fait vivre au plus profond de notre âme se que vécurent les enfants pendants cet épisode tragique de l'histoire... Même si les scènes sont moins explicites comme nous les montre "LA RAFLE" ; c'est avant tout l'émotions et le ressenti des enfants pendant cette bouleversante période qui est mis fabuleusement en avant ! Je conseil ce film à tout public capable d'entendre l'histoire des camps.... Impossible de ne pas être pris au fond de soit et rester insensible face à cette insouciance et cette innocence humaine des petits garçons de n'importe quelque coté, des barbelés, qu'ils soient !!
L’horreur des camps nazis vue par un garçon de huit ans qui va mettre en doute ses certitudes et ce qu’on lui apprend en entrant en amitié avec un enfant juif. La notion de point de vue a rarement été aussi importante et elle est très bien gérée ici même si le casting manque d’acteurs allemands. Poignant.
Ce film, réalisé par Mark Herman et sorti en 2008, est très bon et très surprenant. C'est l'histoire d'un petit garçon de huit ans, fils d'un officier nazi à la charge du camp d'Auschwitz, qui se lie d'amitié avec un petit garçon juif du même âge, de l'autre côté du grillage. Le film est adapté du roman homonyme de John Boyne mais ne l'ayant pas lu, je ne peux pas dire s'il en est fidèle ou non. Enfin, en tout cas, je ne m'attendais pas à être autant pris par le film, je trouve en effet le scénario très bien tourné et assez novateur. Novateur car les horreurs de la guerre, et plus précisément ici des camps, sont vu à travers des yeux d'enfants qui ne comprennent pas vraiment ce qui les entourent, ce qui rend le film encore plus terrible sur le plan dramatique car les enfants pensent presque que tout cela n'est qu'un jeu même si l'enfant juif est beaucoup moins dupe de la situation dans laquelle il se trouve. Les personnages sont très bien écrits, notamment les enfants bien-sûr mais aussi celui de la mère qui se rend finalement compte de ce à quoi elle participe indirectement et qui essaye par la suite de se battre. La fin est quant à elle très surprenante, je ne m'attendais pas du tout à cela, je l'interprète comme une sorte de morale stipulant que sans les vêtements, tout le monde est pareil. C'est un peu bête à dire comme ça mais je pense que dans le film, cela a vraiment un sens, surtout au niveau du regard des enfants, si innocents soient-ils. La réalisation est très bonne, nous avons des scènes très dures, notamment lorsque spoiler: Bruno découvre le camp de ses propres yeux et l'image est très belle et soignée. Du côté des acteurs, nous avons les très bons Asa Butterfield et Jack Scanlon qui interprètent très bien leur rôle et puis nous avons également Vera Farmiga, David Thewlis etc. qui jouent très bien. "Le Garçon au pyjama rayé" est donc un très bon film qui montre très bien les horreurs de la guerre d'une façon la plus innocente qui soit.
L'enfant au pyjama rayé est un film sur la déportation des juifs au court de la seconde guerre mondial et sur ce point il y a rien de nouveau sous le soleil mais la réussite de ce film ce base sur la vision de cette tragédie à travers les yeux d'un enfant qui ne connaît rien de ce phénomène mais qui va ce lieu d'amitié avec un autre enfant juif à travers les fils barbelés du camps de concentration situé à côté de sa maison dont le père en ai le responsable. Alors oui le film nous montre l'insouciance de l'enfant mais la musique ainsi que les décors champêtre du jardin et l'horreur du camps avec la boue permet de créer un univers différent presque manichéen qui permet à cette insouciance de prendre toute son ampleur a nos yeux de spectateurs ou on ai impuissant face à certaines scènes où on aimerait les aider et notamment la scène de fin. Bravo à James horner le compositeur qui a su trouver le bon compromis entre la tension et la "joie". Voilà bravo 4/5 juste dommage que certaines scènes ne soit pas plus expliqué car celà crée certaines facilités scenaristique.
Ce film est une horreur sans nom ! A déconseiller si vous êtes papa d'un petit bout comme moi. Nous savons qu'il s'est passé des horreurs à cette époque, je ne vois pas l'intérêt d'en remettre une couche .
Le scénario est simple mais efficace : l’Holocauste vu d'un peu trop près par deux enfants, l'un fils d’exterminateur, l’autre fils d’exterminé. L’innocence infantile est mise à rude épreuve et ses limites apparaissent, petit à petit, au cours du film. Les enfants sont probablement moins naïfs qu’ils ne le semblent ; et c’est cela qui nous effraie. Les dialogues plus maîtrisés par le regard que par le verbe et les silences plus explicites que les musiques mettent en évidence la puissance des propos. Alors certes, les acteurs ne méritent pas tous un Oscar et certains éléments viennent compromettre le réalisme de l’histoire. Mais l’intrigue est si forte qu’elle parvient, sans peine, à nous faire oublier ces quelques défauts. Rien n’est plus Humain que deux jeunes garçons, chacun à la recherche d’un copain pour jouer, et Rien n’est plus Inhumain que la barbarie perpétuée par les nazis. Ce contraste est suffisamment bien équilibré pour nous apporter autant de joie que de tristesse, autant d’espoir que de peur, autant d’empathie que de haine. Les sensations provoquées par ce film sont très intenses et vous les sentirez se propager lentement dans votre corps au fur et à mesure que l’intrigue évolue, mais c’est la tristesse et l’empathie qui domineront et resteront, encore longtemps après la dernière scène.