Certe ,c'est un film qui relate l'organisation de la resistance dans un Paris occupé, une noble cause dont ont participé ,entre autre,Rino della negra (mon ancienne rue!) mais ça manque cruellement d'action. Beaucoup de bla bla et peu de suspens,retournements et autre ingrdients qui font qu'un film nous tient en haleine , nous transporte,ce qui n'a pas été le cas pour moi.
décidément Robert Guédigian est plus à l'aise pour faire des films dont il a l'habitude, les gens de Marseille avec leurs petits problèmes quotidien, ici il s'attaque à une page de la Résistance parisienne et , à mon avis, c'est pas réussi, c'est confus embrouillé trop de personnages qui rendent le film un peu lourd, Simon Abkarian ne trouve pas ici son meilleur rôle, il est effacé comme tous les autres acteurs, on pense un peu à "L'armée des ombres" de Melville qui traitait du même sujet, mais la comparaison s'arrête juste au titre, qui sont les criminels, les allemands ou les résistants clandestins qui tuent les occupants un peu de façon aléatoire et sans aucune organisation?
ce qui aurait tu etre une grande fresque vu les moyens réunit, n'est qu'un petit film avec des scenes intimistes. On assiste a un genre de club des 5 dont l'occupation est de tuer les "méchants nazis" Quel gachis
Grande déception de la part de ce réalisateur dont j'ai tant apprécié "La ville est tranquille"! Mise en scène "téléfilm français", c'est à dire figée, affichant un manque de moyens relevant plus de la pauvreté que de la sobriété... Scénario alambiqué qui devient confus et fait perdre de vue l'intrigue et le rôle des personnages... Le seul intérêt de ce film, à mon sens, est le rappel historique qu'il constitue. Mais ça n'en fait pas une oeuvre réussie.
Robert Guédiguian fait partie – avec Yves Boisset- de ces cinéastes qui veulent émettre des vents plus haut que leur arrière train. Son film « l’armée du crime » se révèle mal écrit, ennuyeux, plein de temps morts. Les dialogues sont d’une totale platitude et surtout l’ensemble des acteurs jouent comme de mauvais amateurs. Qu’est-ce qu’un Grégoire Leprince-Ringuet fait-il devant une caméra ? Il joue comme un pied, sa diction est déplorable, on ne comprend pas les trois-quarts de ces propos. On voit, sur des planches de théâtre, des centaines de jeunes acteurs tout à fait valables, que va-t-on chercher une nullité pareille sinon qu’il doit jouir d’un piston terrible ! A moins qu’un certain lobby, mais là, chut, je vais être censuré… Bref, si vous voulez voir un chef d’œuvre traitant de la résistance, achetez « l’armée des ombres » de Jean-Pierre Melville, un génie du cinéma pas assez reconnu.
Un film passionnant sur l’histoire extraordinaire de ces émigrés résistants. Je me souviens qu on voyait l’affiche faite par la propagande allemande dans les livres d histoire. La reconstitution est admirable, on se retrouve vraiment plongé dans le Paris de l’occupation. Les acteurs sont convaincants et convaincus. Le film ne manque pas de montrer le rôle des autorités françaises sur la traque de juifs et des résistants devançant même les demandes de l’occupant allemand. Je reprocherais juste à Guediguian de tomber parfois dans la facilité et de forcer l’émotion alors que l’histoire se suffit à elle même, mais c’est tout de même un film à découvrir.
Robert Guédiguian est assimilé à un cinéma militant avec des films où il met en scène des personnages en but à un système qui écrase l’homme et auquel il oppose un système de valeur où l’entraide et la solidarité sont au cœur du système. Avec « L’armée des ombres » il s’attaque au film historique, mais en mettant en scène le tragique et héroïque destin du réseau Manouchia faisant focus sur un réseau d’immigrés pour la plupart communistes qui vont se mettre en danger pour délivrer un pays dans lequel ils se sont réfugiés et qu’ils considèrent comme leur nouvelle patrie. Si son œuvre est pédagogique, il le revendique lui-même, la mise en scène reste classique et correspond dans ses rouages aux passages obligés des films sur cette époque : méfiance des résistants, jeu du chat et de la souris avec les occupants et la police des autorités de la zone occupée, trahison, tortures, exécutions… Le film se divise schématiquement en trois parties : présentation des membres du réseau, mise en place du réseau et premières actions, enfin chute du réseau. À mon avis la première partie est la plus intéressante parce qu’elle présente ces juifs réfugiés qui, pour la plupart ont un besoin de résister activement et qui sont prêts à se sacrifier pour ce pays qui pour eux représente un idéal. On sent les acteurs investis, particulièrement Simon Abkarian véritablement habité par la personnalité de Missak Manouchian. Si le film peut-être considéré comme un peu trop classique dans la forme, le sujet et la qualité de l’interprétation permettent de passer un moment agréable et enrichissant et de garder vivant la mémoire de héros presque inconnus qui par leur engagement ont fait partie de la grande machine qui a permis la défaite du IIIème Reich.
L'armée du crime raconte l'histoire d'un petit nombre de résistants du temps de la seconde guerre mondiale. L'action se passe dans un Paris occupé par les Allemands et où la police française et la gestapo sont à l'affut de tous les immigrés et les résistants. Une histoire prenante avec un casting d'acteurs bien choisi. Un film qui dure plus de 2h mais qui ne nous ennuie pas une seule seconde. La seule chose que l'on peut regretter est qu'on ne voit pas assez (à mon humble avis) cette chasse entre les forces de l'ordre et cette "armée". Une histoire que l'on raconte peu (même pas du tout) et qui fait du bien à connaître. Ne vous attendez pas à un film de guerre et d'action, L'armée du crime est bien plus que tout cela: il possède une vraie âme!
Encore un film racontant la Résistance durant la 2nde Guerre Mondiale mais cette fois-ci du côté des juifs français et des arméniens. Le scénario retrace l'histoire vraie de l'Armée du crime menée par Manouchian avec beaucoup d'émotions et de fragilité chez les personnages. On y découvre le destin tragique de ces hommes, enfants parfois, qui luttent pour sauver le pays des mains des nazis et de la politique hitlérienne. Le casting est bien trouvé, peu de grosses vedettes mais pas mal de noms connus dont Abkarian, Ledoyen, Leprince-Ringuet et Stevenin.
Ca vaut une place de cinéma ! Oui mais ... et bien oui il y a un mais ... TROP LENT, TROP LONG. Quel dommage, l'histoire qui retrace la vie des résistants sous l'occupation allemande sur Paris est très intéressante. Pour être sincère à l'école on survole ce point de la 2ème guerre mondiale, et pourtant ça avait son importance. Ces hommes et femmes se sont battus, et ont mis leurs vies en jeu pour un idéal. Ce film retranscrit assez bien leurs états d'âmes, leurs parcours. J'ai apprécié le fait que l'on montre (surtout que l'on écoute par la radio) aussi la lutte au niveau de la propagande entre résistants et collabos. Cela m'a permis de m'imaginer ce que je pouvais vivre les gens à cette époque et la difficulté de choisir un camp. A notre époque, c'est facile tout le monde dit qu'il aurait été résistant, mais avec ce film, je comprends mieux pourquoi les prises de positions n'étaient toujours nettes et massives. Voilà, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce film, mais on peut vite s'ennuyer à cause du rythme lent. Note sur la qualité des plans que j'ai beaucoup aimé aussi, à la limite de la photographie, surtout le plan nu de Monique (Lola Naymark) avec son bien aimé, très belle mise en scène (même si je n'ai vraiment pas trouvé nécessaire dans le film de placer 2 plans de nus, c'est avis personnel). Le jeu d'acteurs m'a paru bon, en tout cas, je n'ai rien noté de dérangeant, sauf peut-être Robinson Stévenin qui joue Marcel Rayman. C'est peut-être son rôle qui l'obligea à jouer de cette manière. Pour conclure, je pense que c'est un film qu'il est nécessaire de voir lorsque l'on aborde la seconde guerre mondiale à l'école.
Le réalisateur Robert Guédiguian (Arménien & communiste) s’intéresse de près à un moment clé de notre Histoire et qui pourtant, est introuvable dans les manuels scolaires. Pourquoi ? Pour rappel, « l’affaire Manouchian » concernait un réseau de communistes d’origines multiples (Arméniens, Polonais, Hongrois, Roumains, Italiens, Espagnols, Juifs, etc) tous dirigés par Missak Manouchian et tous oeuvraient pour une seule et même cause, la libéralisation de notre patrie, la France occupée par les Allemands ! L'Armée du crime (2009) est un très bon film historique, au scénario et à la mise en scène captivantes, les reconstitutions impressionnantes et coûteuses (tournage en intérieur comme en extérieur dans les rues de Paris, sans oublier les retouches numériques afin d’effacer les éléments modernes présents dans les décors) et la distribution aussi éclectique que convaincante (Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Robinson Stévenin, Grégoire Leprince-Ringuet, Adrien Jolivet & Jean-Pierre Darroussin). Une très belle leçon d’Histoire afin que l’on se souvienne tous, de ce qu’ils ont fait pour nous et qu’ils sont morts en héros pour la France.
Ayant pour thème la résistance française et plus précisemment du groupe Manouchian, "L'armée du crime" (titre inspiré de la fameuse affiche rouge) brille par sa justesse. Tout y est savamment dosé que ça soit l'action, les scènes dramatiques, l'aspect social et historique. Robert Guédiguian ne tombe à aucun moment dans la niaiserie, l'exagération et nous sort, au final, un film nuancé dans sa description de l'occupation et de la résistance qui en a résulté. Une réussite qui associe parfaitement le pédagogique avec le divertissement.
Le sujet du film est pas très original car déjà mainte fois vue au cinéma. Mais il faut voir cette oeuvre comme un témoignage plutôt intéressant sur les résistants issu de l'immigration. La mise en scène n'a rien de génial mais reste assez proche de ce que cela raconte.