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Un visiteur
4,5
Publiée le 7 avril 2010
Little big man est une grande épopée avant tout.C'est un trés bon film qui fait écho discretement a la geurre du vietnam dans les scènes de geurre. La mise en scène est riche en rebondissements et le héros est toujours en danger de mort. Penn redéfinit la mythologie du western en rendant un coté plus pessimiste et violent. Un très bon film malgré quelques longeurs du a la durée total du film.
Un film qui n'emprunte au western que ses images et ses clichés pour s'en moquer, plus ou moins gentiment : les saloons, la religion, la morale, les pistoleros, les indiens, la cavalerie. Il s'agit des aventures picaresques d'un visage pâle, entre le monde dit civilisé de l'Ouest et sa famille d'adoption cheyenne. Le héros raconte son histoire de manière chronologique, avec ses hauts et ses bas, ses bonheurs et ses malheurs. Dustin Hoffman est excellent, Faye Dunaway est vicieuse à souhait, les dialogues sont savoureux et les scènes invraisemblables sont légion. Quelques scènes dramatiques viennent rappeler au spectateur que tout n'est pas si innocent que cela voudrait paraître.
Voilà un drôle de film. Western, film d'aventure, comédie : ce mélange donne un résultat assez plaisant. En grande partie grâce à Dustin Hoffman, parfait dans son rôle d'aventurier un peu niais. De plus, certains personnages secondaires sont eux aussi assez drôle, comme le grand père par exemple. On a aussi une belle évocation d'une partie de l'histoire américaine, avec le très connu général Custer. Sinon le film se suit tranquillement, le début plus divertissant que la fin. En bref, un sympathique western.
Un western atypique et magnifique. On suit les aventures d'un homme (D. Hoffman, exceptionnel, dans l'un de ses meilleurs rôles) balloté entre 'visages pâles' et cheyennes. Le film adopte un ton résolument original et fait la part belle aux Indiens, ce qui change des westerns fordiens par exemple. Un de mes westerns préférés.
Pour moi, la référence dans le genre, c'est "Danse avec les loups." Et Kevin Costner a infiniement plus de charisme que Dustin Hoffman. Parce que Dustin Hoffman... c'est Rain Man, quoi. Bien sûr c'est un bon acteur, mais franchement, il fait de la peine dans ce film. Le seul moment où il a de l'allure, c'est lorsqu'il devient peu loquace à la fin du film....
Deuxième film de ma saga hollywoodienne sur les amérindiens. Deux heures avec les Cheyennes qui se nomment eux-mêmes les êtres humains pour se différencier des blancs ( parmi lesquels ils nomment certains "les hommes blancs au visage noir" puisque la guerre de sécession avait permis l'abolition de l'esclavage). Leur territoire attribué comme réserve par traité tant que le ciel sera bleu sera bientôt repris par les blancs car, hélas, il contient de l'or. Mais avant Sioux et Cheyennes conduits par Sitting Bull, Gall, Crazy Horse, Crow King, Rain In The Face, Two Moon, et Dull Knife infligent une lourde défaite aux blancs conduits par le général Custer à la bataille de Little Bighorn près d'un affluent de la rivière Bighorn (grosse corne) Jack Crabb le visage pâle qui nous sert de guide est un anti-héros réjouissant par sa lâcheté et son courage.
Une phrase du vieil indien Old Lodge Skins," peaux de la vieille hutte" qui parle à la mort : Avance et viens te battre, c'est un bon jour pour mourir.
Plus qu'un simple western, il s'agit d'un de ces films, très rares, qui nous laissent sans voix. Arthur Penn nous raconte ici l'histoire d'un jeune homme, blanc, élevé par les Cheyennes, "chassé par les blancs parce qu'il est Indien, et chassé par les Indiens parce qu'il est blanc". Nous assistons ici a une oeuvre profondément humaniste, une incroyable leçon de tolérance, une claque. Malgré tout, le parti pris est évident, et les scènes sont poussés à l'extrême : les "Tuniques Bleues" sont des barbares sanguinaires à l'image du Général Custer, montré comme profondément raciste est impitoyable. Cela dit, le film ne tombe pas dans le manichéisme. Culte, à voir au moins une fois.
Entre humour et tragédie, réussite et déchéance, cette chronique de l’Ouest américain est un véritable bijou. La réalisation d’Arthur Penn, d’une densité incroyable et pourtant d’une simplicité absolue, et l’éblouissante interprétation de Dustin Hoffman servent ce vibrant plaidoyer et cet immense hommage rendu à la nation indienne. Ouvertement engagé, résolument moderne : un très grand film.
C'est une leçon de sagesse.Ceux qui n'aime pas ce film ne peuvent être que remplis d'intolérance et de mépris.Sa donne envie de quitter cette société débile pour allez vivre chez les indiens.
Little Big Man est une œuvre subversive à la fois violente et humaniste. Il met les américains face à leurs responsabilités devant le génocide indien avec humour et dérision .
"Les Êtres Humains croient que tout est vivant : pas seulement les hommes et les animaux, mais aussi l'eau, la terre, les pierres et même les morts... Au contraire, les hommes blancs pensent que tout est mort : les pierres, la terre, les animaux et les gens, y compris ceux de leur race. Quand, malgré tout, des choses s'entêtent à essayer de vivre, les hommes blancs les détruisent. Voilà tout ce qui les différencie des Êtres Humains." (réplique du film)
Le personnage principal appartient à la 2e catégorie, opportuniste. Mais petit à petit il se laisse de moins en moins guider par les événements plutôt que par son coeur.
On rit de lui spoiler: quand il se pavane en plissant des yeux avec un pistolet.
On voit à travers ses yeux de "bon sauvage" (mythe occidental du 18e siècle) spoiler: l'hypocrisie de la société à travers la religion, la santé, l'armée.
La relation avec son grand père adoptif, pleine de tendresse réciproque, qui court tout le long du film, est très belle.
. Ce qui n'en fait que davantage ressortir des scènes très éprouvantes, et leur vérité : spoiler: une patte rongée par un animal pour échapper à un piège, et surtout le massacre des indiens, dont l'enfant nouveau-né du héros.
Portraits sans concession des blancs et des indiens . Dustin Hoffman est magnifique dans son personnage d'homme ballote par les évènements qui decident pour lui de sa vie. Beaucoup d'humour mais aussi beaucoup de scennes cruelles dans ce classique d Arthur Penn.