Little Big Man est un monument du cinéma américain. Un film historique mais aussi le récit de la vie d'un homme ordinaire emporté dans le vent de l'histoire des Etats Unis d'Amérique, dans un tourbillon d'événements qui le dépassent, tantôt tragiques et même dramatiques, tantôt drôles, voire coquins. Il tombera, se relèvera et sa vie se déroulera ainsi, tiraillé entre deux camps opposés, entre son cœur et sa raison, il parviendra ainsi, malgré tout, à un âge très avancé, suscitant la curiosité des médias. C'est un film extraordinaire, inoubliable, à voir absolument.
Little Big Man, c'est en quelque sorte Candide au far ouest. Aussi drôle, pathétique et humaniste que le Candide de Voltaire. Il y a des films comme ça qu'on devrait projeter dans les écoles.
Drôle, caustique, ironique mais surtout profondement humaniste, "Little big man" est un chef d'oeuvre du western qui revisite malicieusement l'ouest tous en questionnant ses grandes figures ( Wild Bill, Custer...). Dustin Hoffman est un parfait témoin de cette époque tour à tour indien, roi de la gachette et eclaireur pour l'armée. Il casse aussi serieusement les mythes du Cow-boy blanc et de l'ouest conquerant avec en point d'orgue la bataille de Little Big Horn.
Arthur Penn signe un film fort qui, 30 ans après "La Charge Fantastique" de Raoul Walsh, assène un énorme coup à l'américanisme de l'époque dans un contexte de Guerre du Vietnam. Pour s'attaquer à ceci dans un western rien de tel que de détruire le mythe du général Custer par le biais de Richard Mulligan qui campe un Custer aux allures guignolesques. La force de ce film est qu'il garde un côté décalé tout en étant sérieux, la scène de la bataille de Little Big Horn en est d'ailleurs le parfait exemple ( je ne spoilerais pas). Une oeuvre magnifique, engagée et qui plus est sans aucun temps morts, Little Big Man est un film absolument savoureux et unique, un anti-western qui se joue des codes du genre, un film comme jamais on en refera. Chef d'oeuvre!
Plus qu'un western, c'est un véritable plaidoyer en faveur des Indiens, trop souvent mis à l'écart de l'histoire américaine et donc de son cinéma, si ce n'est qu'en tant que personnages cruels et sauvages. Avec un bon Dustin Hoffman, on suit les péripéties que doit affronter notre jeune héros changeant de camp au fur à mesure. Un bon film.
Un pur chef d’œuvre pour ce film d'aventure-fleuve retraçant l'incroyable destin de "Little Big Man", dans un contexte dans la veine de "Danse avec les loups". Le film a pris un petit coup de vieux mais n'a rien perdu de son charme et de son côté grinçant et parfois comique. Dustin Hoffman nous offre la plus belle prestation de sa carrière, dans une œuvre émouvante inégalée dans son domaine. Brillantissime!
Un bon film qui retrace bien la guerre aux Etats Unis et le conflit avec les indiens. L'histoire est intelligent est très interessant cependant le film m'a parut un peu long. C'est le seul reproche que j'y trouve. A voir également pour le debut de carrière de Dustin Hoffman.
Cette revisitation faite par Arthur Penn de la mythologie propre aux westerns devient, grâce à l’utilisation du point de vue de ceux qui y furent toujours comme de vils barbares que sont les indiens, une fable humaniste poignante s'accompagnant d'un humour loufoque fort jouissif. Ecrit comme une biographie s'étalant sur plus d'un siècle du rôle-titre, tenu par l’excellent Dustin Hoffman, qui sert de lien entre les deux civilisations, cette épopée historique traite donc de manière inédite le génocide amérindien, en en faisant une métaphore de la guerre du Viêt-Nam en pleine contestation à l’époque. Autour de cette nouvelle icône de la tolérance, se côtoient des personnages caricaturaux déjantés mais aussi des héros du genre, tels que Wild Bill Hickok ou le général Custer, représentés comme jamais ne se seraient permis des réalisateurs plus classiques. Finalement, le principal point commun entre ce film et une réalisation d'un cinéaste tel que John Ford reste bien la façon avec laquelle sont magnifiés les vastes paysages sauvages américains.
Pourtant précédé d'une réputation très flatteuse, encensé par la critique professionnelle ou amatrice, un western dans lequel je ne suis jamais rentré. Pour moi, il ne s'agit là que d'une vague succession de péripéties farfelues traversées par une multitude de personnages excentriques et décalés. Néanmoins, Dustin Hoffman tire son épingle du jeu. Terriblement déçu.
Complètement surfait, le célèbre western d’Arthur Penn enfonce (très lourdement) des portes que d’autres avaient ouvertes depuis bien longtemps de façon bien plus talentueuse. Rendre aux indiens leur place dans l’histoire des Etats-Unis, souligner le génocide dont ils ont été victimes et démythifier l’Ouest héroïque, voilà ce que John Ford, Anthony Mann, William Wellman, Delmer Daves (entre autres) font depuis 30 ans avant la sortie de « Little big man », avec une toute autre pertinence, ampleur ou virulence que ce western aussi poussif dans son message que dans sa forme. Que ce soit le cabotinage de Dustin Hoffman, totalement artificiel, ou l’écriture pesante (succession de sketches comme un catalogue de clichés, punch-lines de music-hall, comique troupier – Ah, Faye Dunaway en folle de Dieu nymphomane !), tout s’embourbe dans ce film interminable. Quant à la mise en scène, elle est d’une remarquable platitude - A part quelques beaux plans larges et une impressionnante attaque de diligence, le reste semble filmé par une seconde équipe. Bref, pas grand-chose à sauver de ce long pensum qui se veut être une lecture critique de l’histoire des Etats-Unis mais sombre dans la guimauve bien-pensante.
Très grand film, très humaniste! Dustin Hoffman remplit à merveille son rôle d'un honnête homme blanc assez quelconque et pas très courageux, qui va tour à tour vivre avec les cheyennes, et avec les blancs, à la suite de situations assez cocasses. Mais "Little Big Man", comme il est surnommé va connaître l'horreur du génocide indien, et aussi nous apprendre à tous qu'il ne faut pas juger sans savoir. On rit tout en réflechissant avec ce film, qui est un des premiers westerns à nous montrer que les indiens sont un peuple évolué et non primitif, alors que beaucoup d'autres western de l'époque ont montré le seul point de vue des colons et jamais celui des colonisés!
Western atypique ou se mèlent avec brio horreurs et facéties,drames et satires,et qui est une dénonciation sans concessions ni edulcorant du traitement scandaleux infligé aux indiens d'Amérique.Avec une formidable interprétation de D.Hoffman en vieil hommde qui raconte sa vie et voit défiler ses souvenirs.Formidable et bien loin des clichés habituels de ce genre de cinéma.