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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,0
Publiée le 11 juillet 2019
Little Big Man est sans doute un chef-d'oeuvre du cinéma pour lequel je suis un peu passé à côté. Je l'ai certes apprécié mais sans plus. Le film s'inscrit clairement dans les films d'épopée du cinéma (au même titre que les péplums). Toute une époque charnière des USA y est décrite à travers les yeux de son personnage principal. Comme tous les films de cette trempe, le film est particulièrement long (il fait bien ses deux heures et demie), pour ne pas dire trop long. M'étant moyennement attaché au personnage principal, j'ai trouvé cette longueur assez excessive. L'intrigue relate un peu trop différentes mésaventures qui ne m'ont pas toutes intéressé de la même manière. Les scènes de combat sont très réussies. La monstruosité des Blancs à l'égard des Indiens est montrée de manière très brutale et graphique (on n'échappe aux effusions de sang et même aux cadavres de bébé). D'autres passages du film sont moins marquants. Dustin Hoffman est excellent dans le rôle principal. Malheureusement, malgré son talent, Dustin Hoffman est peu crédible en jeune homme (on voit quand même assez facilement qu'il a la bonne trentaine), ce qui est problématique lorsqu'on veut conserver le même acteur pour incarner le même personnage à différents âges. Faye Dunaway est irrésistible en séductrice. C'est un film que j'ai pas mal aimé.
Découvert à l’adolescence sur les recommandations d’une prof, ce western m'a immédiatement séduit et je ne me lasse pas de le revoir depuis. Dans cette représentation picaresque et singulière du Far West dirigée par Arthur Penn, le génial Dustin Hoffman y trouve l’un de ses plus grands rôles. Il y a une coolitude évidente dans les tribulations de ce visage pâle, lequel passe d’une communauté à une autre au fil de ses (més)aventures et de ses rencontres. Elaboré dans l’ambiance de la fin des années soixante, le scénario mêle avec style tragédie et humour, à l’instar de l’hilarante période "Kid Limonade" tout en portant un regard appuyé et contestataire sur l’actualité de cette période.
Précédé d'une réputation très flatteuse et encensé par la critique, tant professionnelle qu'amatrice, "Little Big Man" est le film qui achève de faire de Dustin Hoffman une star du cinéma américain dans les années 70. Western original sur fond comique, le long-métrage de Arthur Penn est une oeuvre particulière où j'ai eu énormément de mal à rentrer dedans malgré de nombreuses qualités indéniables et notamment, le regard ironique qu'il porte sur la conquête de l'Ouest. Retraçant la vie d'un garçon élevé par une tribu Cheyenne au XIX° siècle, à travers ses confessions, le spectateur observe, tout au long de l'histoire le contraste entre le monde des amérindiens et des pionniers américains. Trois ans après le mythique "Bonnie and Clyde", Arthur Penn récidive avec un western qui égratigne les mythes du far west américain dans une succession de scénettes inégales, entre indignation et résignation. L’histoire de Jack Crabb, c’est l’histoire de l’Amérique revisitée et mise à mal, de nombreux symboles constitutifs de l’identité américaine sont tournés en dérision. Ridiculisant l'idéal américain de la conquête de l'ouest tout en dénonçant le génocide des Indiens en montrant le massacre des hommes, "Little Big Man" est un film grave à la fois léger et drôle mais qui ne parvient jamais à trouver le juste milieu. L'intrigue audacieuse, qui mêle comédie et western a constamment le cul entre deux chaises, entre le regard intéressant qu'elle pose sur les Indiens, et la comédie, parfois trop loufoque et bourré d'incohérences qu'elle propose. On a donc du mal à adhérer à cette atmosphère particulière jonglant sans cesse entre différents registres. On ne peut cependant que saluer la très bonne réalisation d'Arthur Penn qui, par son traitement frontal de la violence à révolutionné le cinéma, et l'excellente prestation de Dustin Hoffman qui prend un réel plaisir à interpréter le personnage de Jack Crabb. Par conséquent, "Little Big Man" est un film particulier où j'ai eu beaucoup de mal à accrocher mais qui, sous sa trame humoristique cache une grande noirceur et un profond pessimisme.
Dustin Hoffman dans le rôle d'un blanc qui se fait adopter par les Cheyennes, une tribu indienne. La bande-annonce et le synopsis prêtait à rire mais finalement, il excelle dans ce rôle. Une de ses meilleures prestations! "Little Big Man" de Arthur Penn, laisse une grande vision indienne de la conquête de l'ouest par les blancs. Une vision très intéressante car rare. On voit des distinctions de tribus, qui n'ont pas du tout la même valeur comme le signal le narrateur dès le début du film. Ensuite, lors de son passage et de son éducation chez les Cheyennes, il a apprend une morale pacifiste et plus moderne que la vision des blancs à cette époque. Il y a une notion de tolérance jusqu'ici inexistante chez l'Homme dit civilisé. Une remarque intéressante: lors de son passage dans les saloons où il essaye quelques métiers, on a affaire à des séquences humoristiques et ridicules. Ce qui accentue ce côté anti-conformiste. On peut clairement parler de génocide mais ce terme n'existait pas en ce temps là, car c'est l'anéantissement du peuple indien qui est mis en avant. C'est une incompréhension, une peur de l'autre qui engendre toute cette violence. Bien sûr on peut faire un lien avec ce qui se passe en 2015, car finalement l'Histoire se répète. Excellent film, avec un message politique, des bons acteurs, un magnifique cadrage et une mise en scène sublime. Le seul point négatif sont les quelques plans bizarres entre certaines séquences, mais sinon j'applaudis toute l'équipe.
A l'heure de l’hypocrite et puritain "Politiquement Correct" qui bride l'ensemble de la création américaine on n'oserait pas tourner aujourd'hui le chef d'oeuvre picaresque et foutraque d'Arthur Penn Little Big Man 1970 avec l'impayable Dustin Hoffman. Ce n'est pas politiquement correct aujourd'hui de rire comme Penn du du ridicule de cet anti-héros indien-américain traître-fidèle Crabb et de parler en même temps du génocide contre les Indiens. Ce n'est pas politiquement correct de décrire et de brocarder en même temps le boucher Custer (et ses amis Grant et, Sherman, Crook Buffalo Bill) dont le grand amusement était d'éloigner les guerriers indiens du camp pour massacrer les femmes et les enfants. Ce n'est pas politiquement correct de montrer que les Indiens naïfs et idéalistes n'étaient pas préparés pour la guerre-assassinat-génocide sur laquelle est fondée l'existence même des Etats-Unis d'Amérique. C'est pourquoi revoir Little Big Man aujourd'hui est un exercice salutaire où le film ne perd rien depuis que je l'avais vu à sa sortie en 1970. Petit plus : les deux apparitions de Faye Dunaway.
Film un peu décalé qui inverse les codes du western de l'époque: les Cheyennes ("les êtres humains") sont ouverts et sages quand on insiste sur le côté décadent apporté par la civilisation wasp (de l'apothicaire escroc à la dévote finissant en maison close, en passant par l'iconique général Custer présenté comme imbu de lui même et fantasque). Si cette fresque de la conquête des Grandes Plaines, portée par Dustin Hoffman, n'a pas trop vieilli au niveau des images, cela n'est peut être pas le cas au niveau du rythme, du scénario et du jeu de certains acteurs. C'est tout de même un classique qu'il faut avoir vu une fois.
M'attendant à voir un film sur la véritable histoire des indiens d'Amérique, un peu dans le style de "Danse avec les loups", j'ai été très surpris par le côté décalé et les quelques scènes loufoques du film, mélangé à des scènes dramatiques (notamment celles de massacres d'indiens). Ne croyez donc pas voir une fresque historique de premier ordre, ça n'en est pas du tout une ! Il s'agit plutôt ici d'un regard décalé sur l'histoire de l'Ouest américain, à travers ses grandes figures (Wild Bill Hichock, Calamity Jane, Custer,...) et surtout un joyeux passage à la moulinette des valeurs américaines traditionalistes (puritanisme, libre port d'arme,racisme,...) montré avec ironie dans leur plus sombre aspects. Dustin Hoffman est excellent, et les nombreux second rôles attachants et intéressants. Si l'on ne peut le qualifier aujourd'hui de film coup de poing comme à l'époque de sa sortie, Little Big Man a d'indéniables qualités et reflète une certaine réalité historique sans virer dans le pathos ou le dramatique, ce qui rend son message encore plus fort.
Réalisé en 1970, « Little Big Man » d’Arthur Penn est un western qui porte un regard critique sur la conquête de l’Ouest. A travers les souvenirs d’un vieil homme blanc, adopté dans sa jeunesse par une tribu Cheyenne, le scénario présente les deux mondes culturels qui se combattent tout en associant clairement les Indiens à des victimes et l’armée américaine à des bourreaux. La prestation remarquable de Dustin Hoffman, qui interprète lui-même les trois âges de son personnage (adolescent, adulte et vieillard), nous entraîne dans une succession d’aventures où humour et drame alternent. La douce satire de ce pan de l’Histoire des Etats-Unis fait bien entendu écho au conflit dans lequel les soldats US étaient engagés à l’époque, à savoir la dénonciation de la guerre du Vietnam. Bref, une œuvre de grande qualité.
Un western unique en son genre, drôle et décalé, mais qui n'en montre pas moins l'absurdité et l'horreur de cette période. Dustin Hoffman est excellent en anti-héros trouillard et un peu niais, un as de la gâchette qui ne veut faire de mal à personne, un Indien qui n'est pas accepté parmi les blancs, un blanc pas accepté par les Indiens. Le film est drôle et dur à la fois, plein de rebondissements.
Du très bon Arthur Penn, "Little Big Man" est un film a la narration tres réussie, mettant en valeur une histoire tout de même assez délicate puisqu'elle met en évidence une facette intéressante du racisme, et le fait sans en faire trop, sans trop engager son discours, mais simplement faisant évoluer le personnage central dans ce milieu qui est a l'origine absolument contre le sien, et vice-versa. Dustin Hoffman est excellent d'ailleurs.
Doté d'un scénario très bien écrit et plutôt original, "Little Big Man" entraîne le spectateur dans une histoire aux multiples rebondissements, une grande aventure humaine en soi. De ce fait, la réalisation se doit d'être très réussie et elle est à la hauteur. Par ailleurs, la prestation des acteurs est excellente et chacun offre une performance incroyable. Ainsi, le film captive du début à la fin grâce à un ensemble vraiment maîtrisé.
Little Big Man est le type de film qui compose les fondations du 7ème art. Une narration passionnante basée sur des vérité souvent pas belles à voir, un trait d'humour dans ce monde de brute, bref l'histoire telle qu'elle fut sans fioritures….
Quel film de cinéma! C'est un long métrage au sens propre. C'est une saga, une fresque, un voyage initiatique. Celui du jeune J. Crabb qu'on découvre enfant, puis jeune homme et finalement vieillard. Malheureusement l'histoire ne nous dit pas ce qu'il est devenu entre disons 30 et 121 ans. C'est un western, il y a des Indiens, la cavalerie avec le général Custer, des fusillades, des salons, etc...Mais ce n'est pas un western classique. C'est plus, comme je le disais, un voyage initiatique, Crabb a une vie passionnante, aux multiples facettes, et expériences. Il est à moitié Indien et à moitié blanc. Il est loin d'être parfait mais il essaie de s'inspirer de la philosophie indienne pour devenir un meilleur Blanc si possible. Toujours tiraillé par un désir de vengeance, il réussira à l'assouvir indirectement.
Dans ce western d'Arthur Penn très bien réalisé et interprété, les "Américains" ont le mauvais rôle et les Indiens sont représentés comme les victimes de la conquête de l'Ouest. Jack Crab y incarne la balance entre ces deux civilisations, alternant de l'une à l'autre au gré des évènements, avec pour conclusion une réflexion : "C'était très démoralisant : quand ce n'était pas un Indien qui voulait me tuer parce que j'étais blanc, c'était un Blanc qui voulait me tuer parce que j'étais indien". Le film alterne entre humour et drame avec un Dustin Hoffman qui, même s'il n'est pas vraiment charismatique et est plutôt "spectateur" de son destin, tient l'intrigue de bout en bout...Un "Forrest Gump" avant l'heure!
Ce film d’Arthur Penn est une belle réussite. Une excellente distribution, Dustin Hoffman, Faye Dunaway… C’est l’histoire d’un homme et de sa sœur qui sont recueillis par des Cheyennes après que leurs parents aient été assassiné. Ce Western est une magnifique épopée de l’histoire de l’Ouest. Le scénario est plutôt original et les paysages sont magnifiques. Bref ce film culte est une petite merveille de l’histoire du cinéma. 16 / 20.