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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 février 2019
On connait Arthur Penn pour avoir réalisés La poursuite impitoyable ou Bonnie And Clyde en 1966/1967 et c'est quelques années après que Penn réalise à nouveau un film dans le genre western en 1970 : Little Big Man.
Dans cette magnifique et somptueuse fresque d'un peu plus de deux heures on suit Jack Crabb à l'age de 121 ans racontant en voix-off avec enchantement son histoire à un journaliste pour ensuite s'enfoncer et prendre part à cette épopée d'un homme qui durant sa jeunesse fut de la communauté blanche et indienne partageant ainsi deux cultures différentes et vivants divers expériences inoubliables pour lui.
A travers cette épopée le spectateur vie de réels sensations intenses et fortes que dévoile Arthur Penn dans cette nouvelle fresque historique et western sur la guerre des colonisations.
A la fois drôle, touchant, tragiquespoiler: (en particulier les scènes de massacre envers les indiens) on y prend gout rapidement et l'on reste captif par ses nombreuses scènes de batailles et de romances présentent, ses changements de cultures, sa notoriété mais aussi sa descente aux enfer auquel il est confronté. Tant de situations et de rebondissements accompagnés de scènes d'actions dont le spectateur aborde avec passion.
Une mise en scène irréprochable, une réalisation bien construite, une musique qui trotte dans la tête sans cesse, des dialogues savoureux dans des décors et costumes superbes s'ajoutant à cela un protagoniste remarquable et talentueux qui n'est autre que Dustin Hoffman (que l'on découvre dans l'un de ces premiers rôles révélateurs et que l'on connaîtra par la suite avec entre autres : Papillon, Les chiens en paille ou encore Marathon Man). Une révélation intéressante à l'écran et un acteur attachant et drôle dans son rôle auquel il s'expose. On retrouve à nouveau au côté de Arthur Penn (celle que l'on avait vue dans Bonnie And Clyde) Faye Dunaway dans un rôle secondaire cette fois-ci.
Little big man, n'a donc pas pris une ride, unique dans le genre western, touchante et à la réalisation soignée, ce grand film humaniste, intelligent se révèle être une belle merveille qui porte quelques traits similaires avec l'une des œuvres réalisées bien des années plus tard, en 1991 : Danse avec les loups de Costner.
Atypique, Bel hommage aux indiens d'Amériques, ce voyage spirituel nous transporte dans un périple insolite d'un petit homme devenu Grand
chef d'oeuvre absolu, comme beacoup de film joué (et souvent mis en scène car il ne peut s'empêcher de participer à la mise en scène tellement il s'investit dans son rôle) dustin hoffman, voir également "mort d'un commis voyageur"
Si Arthur Penn prend le genre du western à contrepied pour raconter une histoire différente de celles qu'on entend généralement, il faut surtout avouer que le rythme trop lent et la longueur du film le rendent plus difficile à apprécier. Bien que Dustin Hoffman soit excellent, tout comme le reste du casting qui est plutôt bon, et que le scénario parvient à mener un cheminement entre vie chez les Indiens et vie chez les Américains, où la cruauté de l'Homme est représentée au premier plan, ainsi que son amour et son affect, cela n'est pas assez pour rendre le film parfaitement lisible. Entre les scènes d'actions et les scènes relationnelles, il y a un certain ennui qui s'installe.
Little Big Man retrace la vie d'un homme suivant le fil des opportunités que lui offre le destin. Tantôt Indien, tantôt soldat, tantôt clochard ivrogne, il ne cessera de changer de camps, parvenant à voir le monde par différents points de vue et apprenant à devenir celui qu'il demeurera jusqu'au bout.
C’est un très beau film, qui joue avec les émotions, jonglant avec l'humour et le réalisme cruel, pris dans les blessures d'une guerre déséquilibrée entre les Cheyennes et l'armée du Général Cluster, dans les années 1860-1870. Comme un Forrest Gump, le personnage joué par Dustin Hoffman (Jack Crabb), raconte sa vie à travers l'Histoire dont il semble faire partie intégrante. On peut se douter qu'il enjolive un peu les faits et sa participation aux évènements mais dans le fond, on se doute qu'il ne tient que le rôle de fil rouge entre des épisodes difficiles de son pays.
Le film se veut donc un témoignage d'une haine sans nom visant la destruction pure et simple d'un peuple. Le point de vue par le regard de Jack Crabb étant extrêmement intéressant car permettant d'en comprendre le sens et les rouages aussi bien à l'intérieur d'un camp indien qu'au sein de l'armée américaine. Jack Crabb aura finalement choisi son camp même si le sentiment de l'avoir fait trop tard le ronge encore 80 ans plus tard.
Little Big Man est donc une œuvre marquante et passionnante, à voir sans hésitation.
Un grand merci à Arte qui m'a permis de découvrir ce superbe film que je n'avais jamais vu. Arthur Penn nous propose un exercice de style virtuose où s'entremêlent séquences de pure comédie, scènes de massacre d'indiens et instants émouvants. Dustin Hoffman est impeccable comme à son habitude et le casting nous offre un défilé de "gueules" toutes plus épatantes les unes que les autres. Ce tourbillon cinématographique dissimule une charge véhémente contre l'asservissement des indiens par les américains et remet donc les pendules du bon vieux western US à l'heure...
Film très surévalué. La fiche Wikipedia parle d'un film qui démystifie l'histoire de l'ouest, qui montre le massacre des indiens, et ceux ci sous un jour positif. Sauf que dans les années 50 John Ford (chez qui les indiens sont toujours de fiers guerriers qui ont de bonnes raisons d'attaquer les blancs) et Delmer Daves l'avaient déjà fait avec un lyrisme qui manque à ce film. Tourné en pleine guerre du Vietnam, ce film est surtout une critique de la politique américaine en Asie, les vietnamiens sont remplacés par des indiens. L'ensemble suit également la révolution sexuelle des années 70. Tout est caricatural Les blancs sont tous violents, fous, malhonnête et hypocrites. Les indiens tous de braves types. Revoyez plutôt les films de J. Ford
Une bonne fresque sur l'Ouest sauvage. On y voit le parcours du personnage de Dustin Hoffman à travers cette région durant une grande partie de sa vie. On ne s'ennuie pas, il y a du rythme, il ne se passe pas deux fois la même chose. Après je trouve que le personnage de Dustin Hoffman n'est pas très attachant, ce qui ne remet pas en cause son jeu d'acteur. On a droit à un personnage innocent, pas forcément très courageux. Sinon ce film nous montre en résumé la vie dans cette région du monde à cette époque.
Arthur Penn adopte un ton acide et satirique pour démystifier la conquete de l'Ouest tout en reconstituant,avec lyrisme,la vie des Cheyennes.Custer,héros national,est montré comme un dangereux dandy au bord de la folie alors que le film est tourné en pleine guerre du Viet Nam.Le réalisateur ne fait aucune concession au mythe des pionniers.La parodie aigre-douce se transforme en un réquisitoire sans appel lors de la scéne atroce du carnage de Sand Creek.
Très rapidement, le spectateur est captivé par l'histoire du protagoniste-partagé entre la culture indienne et ses origines "américaines"- qui raconte ses très nombreuses aventures aussi bien tragiques que comiques dans lesquelles il retrouve à plusieurs reprises de multiples connaissances après les avoir perdu de vue pendant longtemps, ces dernières apportent toutes une touche humoristique, le vieux chef indien en particulier. Comme d'habitude, Dustin Hoffman livre une superbe prestation.
Un classique, un film culte, un chef d'oeuvre ! Little Big Man est tout cela a la fois avec Dustin Hoffman dans le role principal et un superbe scénario.
On retrouve l'esprit du fil "Danse avec les loups". Un enfant blanc est élevé parmi les indiens, en grandissant sa vie ne cesse de jongler entre les blancs et les indiens. Pas facile pendant une période de l'histoire plutôt sanglante pour les indiens, le choix entre les 2 camps n'est pas simple. Bien réalisé, superbes décors et costumes.
Little big man est d'un genre à part, sorte d'anti-western picaresque (Dustin Hoffman est juste parfait pour ce rôle) alternant humour et drame. Arthur Penn nous propose une relecture peu glorieuse du mythe américain (successions de scènes bouffonnes où les pionniers sont tournés en dérision). L'ensemble est agréable à regarder et on se prend de passion pour ce grand petit homme qui parvient toujours à s'en tirer.
Mais sous ce voile humoristique se cache un film d'une grande noirceur et très pessimiste. Le sort des indiens qui seront pratiquement tous massacrés montre l'impuissance du héros, seul à renoncer à toute forme de manichéisme (il ne choisi jamais son camp).
Je regrette cependant l'absence de fil conducteur dans la succession des tableaux et un parti pris trop important en faveur des indiens qui nuit à la crédibilité de l'ensemble. Mais si on replace le film dans son contexte : sorti en 1970 en pleine guerre du Vietnam on ne peut pas reprocher à Arthur Penn d'avoir un peu forcé le trait pour faire passer son message.