1h30 toute en percussion, en sincérité sans artifices et d'une fluidité totale. Zeta Jones s'offre clairement son meilleur rôle et un duo peu anodin avec Justin Bartha ("Benjamin Gates", "Very bad trip"...)
incarnant le jeune homme en sortie d'adolescence et n'ayant concrètement jamais connu la moindre relation sentimentale. Jones en mère divorcée, dépassée par ce divorce ou son ex, Sam Robards, joue parfaitement les "mauvais" perdants, celui qui ne se remet pas en question et met tous les résultats de cet évènement sur le dos de son ex femme. Sincérité, émotion et galères du quotidien, Jones performe avec ses 2 monstres ne tenant pas en place et incarne de façon basique mais percutante ces mère sans réelle vie et jonglant le quotidien entre métro boulot dodo. Bartha est pour sa part, en plus de l' "ado", le jeune que personne ne prend au sérieux, pense éternellement qu'il restera le gamin qu'il voit à peine partir de lui, la scène du resto en est la meilleure preuve (comique comme vengeresse). Le récit, restant très basique s'il on supprime la particularité du duo, se suit parfaitement et la mini longueurs en milieu d'étape n'handicap en rien l'ensemble (heureusement)
. Si toutes ces histoire comico/dramatico romantique duraient à chaque fois 1h30, nul doute que j'en "serai fan".... En vrai, rêvons pas non plus.