Drive est le septième long métrage et premier film hollywoodien du réalisateur danois Nicolas Winding Refn. Drive est adapté d’un court roman de James Sallis. Le film, nominé 5 fois à Cannes, a obtenu le prix de la mise en scène. Il a aussi obtenu le prix de la critique internationale à Toronto.
le « Driver » est un homme solitaire, cascadeur occasionnel à Hollywood, il travaille dans le garage d’un ami. Il travaille également pour des mafiosos. Il est chauffeur lors de holp up, chauffeur silencieux, et appliquant ses propres règles. Le driver fait la connaissance d’Irène et son jeune fils Benicio, ses voisins. Il tombe amoureux de la jeune femme. Le mari Standard est en prison et est libéré sous conditionnelle. Standard et sa famille sont menacés par des anciens co-détenus et Standard demande au driver de l’aider lors d’un holp-up. Le driver voulant protéger femme et enfant accepte. Standard est tué. Driver est également menacé et sa quête de vengeance va commencer.
Le scénario semble très classique, le solitaire tombe amoureux, et pour protéger la femme et l’enfant s’embarque dans une histoire de vengeance. Mais le réalisateur est un virtuose. Il en fait un film remarquable. Il sublime les images, joue sur les ralentis, sur la musique… La photographie a été confiée à Newton Thomas Sigel. NWR réussit l’alliance entre une romance délicieuse sous fond de musique à faire frissonner, avec une violence insoutenable. La scène de l’ascenseur est absolument ahurissante. Une claque ! ce film est une claque.
« Drive » Le film commence par une scène d’action, de course poursuite. Avec un tel titre on peut s’attendre à celà pendant toute la durée du long métrage. Mais ce n’est absolument pas le cas, même si on en retrouve une autre tout aussi spectaculaire un peu plus tard. Le réalisateur enchaine ensuite sur une ballade dans les canaux de LA avec la femme et son enfant, une ballade poétique et mélancolique. On est tout de suite dans le contraste. Contraste qui se poursuit jusqu’à la fin.
Outre la parfaite réalisateur, la réussite du film c’est le personnage le Driver, interprété par un remarquable Ryan Gosling, qui se ballade avec son blouson marqué d’un scorpion. Un Ryan Gosling qui, même entouré d’un casting de haute qualité, fascine et capte toute l’attention. Il apparait calme, amoureux dans la première partie, et même si on devine une certaine brutalité lors de la scène dans le bar ou il menace un homme qui le reconnait, on ne s’attend pas à un tel déchainement de violence. Il est puissant.
Pour sublimer le tout, Le film est rythmé par une bande son électro pop, entêtante, une bande son très année 80.
Un film à l’atmosphère pesante, très particulière, nostalgique. Hypnotisant, entêtant, Drive est une réussite ! A ne manquer sous aucun prétexte, et à revoir sans tarder !
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