Avis : Drive - Page 6

Je n’aurais jamais autant changé d’avis sur un film. Vu une première fois à sa sortie en 2011, j’ai le souvenir que je n’avais pas du tout apprécié l’ambiance sombre du film, je m'attendais à quelque chose de plus dynamique, les moments de grand silence, suivis d’instants d’une intense violence m’avaient marqué et je n’avais retenu que ce mauvais côté. Mais en y repensant avec le temps, j’avais cette impression amère que j’avais manqué quelque chose, car au final j’avais un agréable souvenir de l’esthétique du film. Et en effet, 11 ans plus tard, quelle claque j’ai pris en le voyant à nouveau. C’est juste, un film très épuré, minimaliste en termes de dialogues, il va droit à l’essentiel, même pour la bande originale. La dynamique est lente, et par contraste de nouveaux événements apparaissent rapidement et nourrissent constamment l’intrigue. “Drive” correspond tout à fait au type d’atmosphère que je recherche dans le cinéma. Ryan Gosling est connu pour son tempérament calme et l’impression qu’il maîtrise chaque situation, mais sans rentrer dans le stoïcisme non plus, un rôle qui lui colle à merveille. C’est puissant, c’est épuré, le scénario s’éloigne parfois de l’enjeu principal (Drive / Conduire), mais le plaisir est là et c’est ça le cinéma. Comme quoi, il est bon de se remettre en question et de voir que nos goûts changent au cours du temps.

Nicolas winding refn primé au festival de cannes 2011 , le réalisateur signe avec drive l'un des polars les plus excitants de l'histoire du cinéma ! Servie par une bande son d'anthologie , cette bombe d'adrénaline aux course poursuites virtuoses révolutionne le genre . Ryan Gosling , l'acteur le plus doué de sa génération, y trouve un rôle inoubliable, tandis que Carey mulligan (public ennemies) et Bryan Cranston (argo , Breaking bad) confirment l'étendue de leur talent .entre spectacle sous haute tension et émotion pure , drive s'impose comme un chef d'œuvre définitivement culte , l'un des meilleur film criminel de ces dernières années !

Probablement l'un des films dont j'attendais le plus après avoir vu cette alléchante bande-annonce et de revoir le réalisateur de la trilogie des "Pusher" derrière la caméra. "Drive" nous fait suivre le destin du Driver, un pilote solitaire interprété par Ryan Gosling. Ce personnage est mystérieux et complexe, on ne connait rien de son passé et c'est ce côté hyper mystérieux voir un peu louche qui fait que l'on s'attache très vite à ce personnage très travaillé autant physiquement que psychologiquement. On découvre petit à petit comment il change lorsqu'il fait la rencontre d'Irene et Bénicio, c'est alors que l'histoire bascule et à partir de ce moment le film se divisera en scènes mêlant émotion à brutalité la plus totale . L'extrème brutalité de certains scènes peuvent déranger, voir choquer mais néanmoins essentiels pour cerner entièrement ce personnage complexe. Certains scènes m'ont assez rappeler "Irreversible" et j'avais vus juste puisque le réalisateur Nicolas Winding Refn avoue en interview avoir demandé conseil à Gaspard Noé. Pour terminer, le film mérite entièrement le prix de la mise en scène d'une rare beauté, beaucoup de jeux de lumières et un rythme tantôt long et pesant tantôt brutal et stressant. L'un des meilleurs films de 2011, à noter la parfaite intéprétation de Ryan Gosling et qui confirme que cet acteur est probablement l'un des meilleurs de sa génération avec James Mcavoy.

Un film noir et sombre avec des scènes chocs .Le prix de la mise en scène au festival de Cannes est mérité. Un scénario original inspiré par le livre de James Sallis et une BO qui déchire avec nightcall de Kavinsky .Le driver est interprété par le génial Ryan Gosling.Le réalisateur joue sur les contrastes avec le générique en rose. Filmé de façon lente ainsi que les ralentis donne une belle ambiance au film! Captivant!

A première vue , ce film pourrait passer pour un dérivé du transporteur , et après 5 min de film on en est même persuadé , avec un type dans une grosse cylindré qui conduit des criminels tout en respectant des règles bien précises , puis l'on se rend compte qu'il s'agit en fait de tout autre chose . Le personnage principal est froid , pas très causant ni très expressif ce qui lui donne des airs de Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone et il est brillamment incarné par Ryan Gosling qui trouve ici son premier grand rôle , il est d'ailleurs bien entouré par Ron Perlman et Bryan Cranston . Le chauffeur en question qui tente tend bien que mal de s'intégrer dans la société se retrouve un jour mêlé à une histoire de braquage sanglant impliquant la mafia ce qui le conduit à chercher à se venger . Vrai réussite visuelle , notamment les scènes de pilotages très réussies et des scènes de violence très travaillées , ce film qui peut aussi compter sur une brochette d'acteurs tous très doués pêche par un scénario qui certes tient la route mais manque d'épaisseur et surtout par une mise en situation une peu trop longue .

Honnêtement, lors de mon premier visionnage au cinéma, je n'avais pas du tout aimé, cela avait été clairement une grande déception au vu de ce que j'en attendais. Pourtant, à mon grand étonnement, c'est incroyable comme le regard que l'on porte à un film peut changer d'un visionnage à un autre. En effet, cette fois ci, Drive m'a beaucoup plu. Certes le rythme installé est loin d'être effréné, mais au final, on y prête peu attention. J'ai tellement apprécié cette photographie et mise en scène, absolument splendides : des plans longs mais parfaitement cadrés accompagnés de superbes couleurs, mélangeant scènes trash et dialogues dosés. Le visuel est tellement soigné, que j'en ai presque mis de côté un scénario pas forcément original mais néanmoins efficace. La réussite du film repose également sur les prestations des acteurs, tous impeccables dans chacun de leur rôle. Mention spéciale évidemment au charismatique Ryan Gosling qui livre une excellente interprétation, à la fois mystérieuse et saisissante. Mais comment parler de Drive sans aborder sa bande son géniale ? Tout simplement l'une des meilleures qui soit. Au final, Nicolas Winding Refn nous offre un film authentique, bien loin d'un blockbuster, muni d'un style particulier. Cela ne plaît pas à tout le monde mais cette fois il m'a conquis !

Curieux mélange, en effet dans une atmosphère rétro qui rappelle les films des années 80 (notamment BO et générique). Drive offre par alternance différentes émotions. A la fois tendre, violant, romantique, réaliste et naïf.
La scène dans l'ascenseur serait un parfait résumé de l'ensemble.

Nicolas Winding Refn nous a sorti sa plus belle œuvre (avec Bronson) : Drive, une histoire mafieuse proche des intrigues Scorsesiennes.
Un scénario pas très développé, mais bien exploité par des caractéristiques techniques autres très intéressantes. D’autre part, l’histoire est simple, et permet de savourer l’oeuvre sans que les spectateurs, se voient obligés de chercher à comprendre le scénario, le sens, ou même les idées abstraites qui en découlent.
Des images splendides tant pour l’aspect des couleurs, qui nous rappellent Fight Club, que pour l’aspect des cascades, sans oublier les effets spéciaux gores.
Les musiques sont toujours magnifiques chez NWR, c'était déjà énorme avec The neon demon, mais là la bande son de Kavinsky était magnifique.
On a des scènes cultes, notamment la scène du marteau, la scène de l'ascenseur. Celles ci sont pleines de charisme et d’adrénaline.
Un Gosling, qui remplace l’ancien acteur inébranlable de NWR, Mads Mikkelsen.
Beaucoup de pépites artistiques découlent du film, notamment la veste de Gosling mise à la vente (même si ce ne sont que des répliques), ou même le clip culte de Booba, Oklm.
Bref, très grand film. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5.

Un film bien fait, un très bon film, avec une ambiance particulière.
Excellemment mis en scène. Une photo soignée. Une ambiance posée.
Un travail minutieux du rythme, un rythme calme pour une action parfois très tendue, un silence et un calme étrange du personnage principal au visage d'ange pour une violence omniprésente.
Voilà qui nous prend bien plus que des caméras que l'on secoue dans tous les sens, avec des types qui braillent, ici l'action est lisible, le scénario clair, c'est propre et on est très loin du film d'action bas de gamme.

Drive est un filme magnifiquement fait ou on accroche du début a la fin.Surtout avec son ambiance bleuté et sa musique magnifique.Un superbe passage de l’amoure impossible au grand combat contre des mafioso vraiment très dangereux qui nous plonge dans un suspense qui enchaîne de grande scène de tuerie impressionnante avec beaucoup de bagarres très rythmés.Mais quelque scène sont un peu trop longue et ne bougent pas asse comme si les personnages ont été mis sure pose.

J'ai découvert le triptyque de Nicolas Winding Refn sur ses héros presque muets avec [Valhalla Rising][1], film contemplatif d'une ultra-violence presque dérangeante, et s'il manquait de rythme, nul doute que son écriture et les pistes d'interprétation laissées après le début du générique final rattrapaient un peu tous ces détails qu'on peut lui reprocher. Arrive, un an plus tard, Drive, film de la consécration pour son auteur et Ryan Gosling, et qui changea leur carrière au point de permettre à Gosling de s'échapper de la case comédie romantique dans laquelle il s'était enfermée depuis quelques années.

Et si l'impact fut si grand sur le public, c'est que leur rencontre fait des étincelles : Refn par sa mise en scène ultra-stylisée, Ryan pour son charisme presque magnétique. Ils livrent un travail en osmose complète, rendant clairement le personnage principal culte et mystérieusement intéressant, qui du fait de son manque de développement de son passé, nous force à d'autant plus nous intéresser à son présent.

Un personnage auquel Gosling donne de l'épaisseur, tant il paraît être sa seule source de vie : complètement vide, sans grande impression, on ne connaît du pilote que le strict nécessaire, et c'est parce que Gosling lui donne toute son énergie intérieure, quitte à paraître froid à l'extérieur, qu'il fascine tant. Le driver est culte parce que Gosling y a trouvé le rôle de sa carrière, et tandis que pourrait lui reprocher habituellement de manquer d'expressivité, il s’accommode suffisamment bien de son jeu habituel pour pouvoir nous offrir des variations et le rendre unique.

Il y a quelque chose de profondément touchant dans son regard, tout autant qu'il paraît ultra-violent et bizarrement talentueux pour un simple cascadeur. C'est aussi finement qu'il sera écrit, son développement se tenant en de petites précisions disséminées un peu de partout, et qui pousseront sûrement le spectateur à toutes les chercher; rien que la phrase récurrente du "Est-ce tu as compris?", signe que la réponse déterminera la survie ou non de son interlocuteur, détruit complètement la vision de beau gosse minet que Gosling pouvait jusqu'alors se coltiner.

Il y a aussi cette curieuse façon de filmer la violence, partagée entre le voyeurisme et la mélancolie : elle est cadrée avec une certaine frontalité, sans jamais chercher à cacher les litres de sang qui se déversent après une blessure par balle, tout en étant toujours jouée avec une grande tristesse, sans volonté de la rendre jouissive ou vengeresse. Le driver ne tue que parce qu'il y ait forcé, parce qu'on l'attaque ou qu'il veut défendre sa bien-aimée illégitime, sans jamais se mesurer au niveau de destruction et de grand n'importe quoi que nous déversent inlassablement les actioners bourrins.

Loin d'un John Wick ou d'un Fast & Furious, Drive nous gratifie de passages marquants non pas par leur violence, mais par mélancolie visuelle affichée, par ces teintes chaudes et ces intérieurs parfaitement cadrés et agencés, preuve d'une solitude extrême qu'il tente de vaincre en vengeant, par le meurtre et le massacre, le mari de sa chère dulcinée. Film d'action humain, Drive intéresse et interroge sur le rapport qu'entretient le cinéma avec la violence, surtout le cinéma de genre contemporain et américain, ne nous affublant de scènes véritablement belles que lorsqu'il s'y déroule un repas, que le driver discute avec cette fameuse femme, ou qu'il se trouve seul chez lui, dans la pénombre, et qu'il est sur le point de partir conduire.

Une ville qu'on visite et que Refn illustre bien; sans lui donner les sommets de représentation sombre d'un Nolan ou de vie d'un Scorcese, il impose une nouvelle esthétique, ou du moins la démocratise : le noir teinté de néons et d'enseignes publicitaires qui défilent, sur fond de ce fameux morceau de Kavinsky, Nightcall (dont les paroles sont d'une effrayante niaiserie), et de plans minutieux judicieusement positionnés pour qu'on puisse suivre avec fluidité notre personnage principal, représentation humaine de la déchéance d'un homme qui ne contrôle plus rien d'autre que le moment auquel il pourra se laisser mourir.

Et tout aussi beau que ce soit, tout aussi soigné, esthétique et percutant que soit le travail de Winding Refn, Drive n'est finalement qu'une coquille vide sans autre réflexion essentielle que celle que j'ai évoquée. C'est le plaisir du beau, de se contenter les yeux sans trop faire fonctionner ses neurones, de s'émouvoir sans réfléchir à l'excès; on apprécie bien, on est ému, on y repense quelques fois en se disant qu'il est tout de même dommage de gâcher un tel potentiel avec une écriture qui, si elle partait très bien, se trouve finalement réduite à une simple histoire de vengeance drôlement rythmée, tombée comme un cheveu sur la soupe au sein d'un scénario qui oublie dès lors de s'attarder encore sur les zones d'ombre de ses personnages.

On se questionne finalement sur la volonté de l'artiste, sur le bien-fondé de sa démarche et l'utilité finale de Drive, qui s'il apporte en terme de mise en scène ne sait absolument pas innover en terme d'écriture, tant il se contente de nous rabâcher tout ce que l'on a déjà vu ailleurs en bien meilleur. C'est certes bien joué, beau, très beau même, mais comment qualifier de chef-d'oeuvre une coquille certes esthétique en extérieure, mais complètement vide en intérieur?

Drive, c'est comme si t'achetais une bouteille de Don Pérignon pour ton anniversaire, et que tu te rendais finalement compte qu'on t'y avait foutu, à l'intérieur, de la clairette Leader Price. C'est beau, mais ça n'exalte pas autant que promis.

Je n'ai pas trop su quoi penser après avoir vu drive. Le scénario est une histoire de vengeance ainsi que du basculement d'un homme dans la schizophrénie, c'est donc assez intéressant. Un polar nocturne de ce type, on peut le tourner dans tous les sens, et Refn a choisi de concentrer l'histoire sur l'histoire d'amour entre le conducteur et sa voisine Irène. D'ailleurs il choisit là un protagoniste à la fois mystérieux ( il parle peu et n'est même pas nommé ) et tape à l'oeil ( son fameux blouson, que, soit dit en passant, Ryan Gosling est le seul à pouvoir porter avec style ). Ce film a beaucoup de qualités et il faut les évoquer : la transformation du personnage principal, son basculement dans la folie, est très bien montrée, lui donnant un air très inquiétant, les personnages sont bien écrits et biens interprétés, et le réalisateur réussi à faire passer tous leurs sentiments par de longs échanges de regards, qui permettent au sc spectateur de respirer entre les scènes violentes. Toutefois Refn abuse en quelque sorte de ces regards, qui deviennent quelquefois trop longues. L'ambiance du film est excellente : nocturne, violente et sentimentale à la fois ; une réussite, et le générique de départ,porté par l'excellent nightcall est très accrocheur. Le film contient également quelques bonnes courses poursuites. Une autre grande qualité du film est que Refn réussi à passer du sentimental au gore en moins de 2 secondes, ce qui peturbe le spectateur. Pour les points négatifs, par contre, la violence, omniprésente est beaucoup trop gore, non pas que je n'aime pas le gore, mais ce film en abuse, et ça rend certains moments irréalistes. Pour finir, j'aurais aimer voir plus d'action, de courses poursuites, et l'histoire du conducteur plus approfondie ainsi qu'une scène finale moins bâclée.
Maigres cela drive reste un excellent polar, à voir.

Quel film juste un gros WAOUH!! avec certainement la meilleur intro vu de puis ces dernières années et un jeu de caméra qui est vraiment intéressant grâce à un jeu de lumière ainsi qu'une certaine maitrise du temps qui nous hypnotise grâce à de nombreux temps mort qui nous permet de regarder les décors et apprécier la musique. Ca fait des années que j'ai pas vu un film comme ca. Cependant je vais enlevé un point car les scènes d'actions sont très réalistes mais font extrêmement pensée à un film avec denzel washington "man on fire" et du à cette forte ressemblance je ne peux pas mettre un 5/5 car il n'y pas de prise de risque au nivrau des scènes d'actions dommage. Un film qui est très bien orchestré et qui est à voir sans aucun doute.

film très années 80 qui rappelle Friedkin ou Mann, magnifique

Mise en scène originale et typée, rythme particulier aussi, peu bavard....à la sortie, une réussite bien agréable, ma foi ! :)