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Hollywood-Biographer
205 abonnés
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4,0
Publiée le 21 octobre 2012
Quelle claque cinématographique ! Le réalisateur, Nicolas WINDING REFN a soigné chaque plan, misant sur des dialogues peu nombreux au profit d'une musique électro, intemporelle et envoûtante. La caméra suit comme son ombre le héros anonyme et solitaire, pour lequel on éprouve de l'empathie. Ryan GOSLING, énigmatique et silencieux, livre une interprétation de grande classe. Quel charisme ! Il arrive à véhiculer tout un tas d'émotions sans le moindre mot. "Drive", c'est aussi des courses poursuites d'une grande virtuosité, un romantisme bousculé, sublimé par une violence intense, des montées en puissance hallucinantes. Le réalisateur dépoussière le genre avec élégance et force. C'est la première fois qu'il tournait à Hollywood.
L'un des films les plus révolutionnaires du siècle ! Il y a eu la génération des fans de Western : lent, dialogues puissant, scènes forte si rare qu'on profite du peu de temps pour les contempler. C'est exactement ce que Nicolas Winding Refn effectue dans son "Drive". Il crée un mite, une génération de fan de polar sombre avec un personnage totalement mystérieux et intriguant. Ryan Gosling se fonde une image de "James Bond" jeune, mince et ultra-violent. Doté d'une bande son profonde qui vous plonge aisément dans l'unviers lent et palpitant de ce film. On poursuit jusqu'au bout, sans lâcher prise avant de lâcher prise sur un final prometteur. Chef d'oeuvre.
Ce Drive est surprenant ! Un coup de maître de Nicolas Winding Refn qui nous fait redécouvrir Los Angeles sous un autre angle, de nuit désert sous une mise en scène parfaite. Il nous fait aussi sortir de l'ombre Ryan Goslin, au talent certain. L'affiche sortie peu après la nomination des oscars, le présentant avec la statuette alors qu'il se demande où est sa nomination est d'une subtilité réelle grâce à Drive. On plonge dans une ambiance spéciale, au crépuscule, mais on est vite séduit, notamment grâce à la bande originale juste majestueuse, et qui colle à merveille au montage... Le seul petit hic pour en faire un très grand film est certainement le fond du scénario un peu pauvre.
Prix de la mise en scène au festival de Cannes 2011, Drive brille effectivement par la maitrise et la diversité de celle-ci. Chaque cadre, chaque mouvement de caméra est maitrisé et chargé de sens. Chaque visionnage du film permet d'y découvrir de nouvelles subtilités. Le scénario est classique mais également sans fausse note. Quant aux personnages, ils sont bien écrits, bien caractérisés et très bien interprété par une brochette d'acteurs et actrices de talent. Notamment Rayan Gosling qui, contrairement à la caricature qui est parfois faite de lui, offre une performance tout en nuance et en subtilité. Et bien entendu, mention spéciale pour la bande originale, tout simplement fabuleuse et devenue instantanément culte. Au-delà de ses qualités musicale, elle colle parfaitement à l’atmosphère installée par le réalisateur. Bref, un monument de cinéma.
On reconnait bien la patte de Nicolas Winding Refn à la réalisation : un film hypnotique teinté de quelques fulgurances d'une violence brute et terriblement réaliste, le tout porté par un Ryan Gosling en passe de devenir incontournable. Seule légère déception, à force de soigner la forme, on pourrait presque s'ennuyer dans une première partie à la mise en place un peu longue...
"Drive" de Nicolas Winding Refn est une vraie réussite artistique. Le réalisateur de Pusher et de Bronson raconte l'histoire d'un homme (The Driver) cascadeur le jour pour Hollywood et la nuit pour les truands. Loin de faire du "Fast and Furious", le film s'apprécie pour sa bonne réalisation : le choix des plans, des acteurs et de la bande originale.
Un polar original aux allures de tragédie, un peu dans la manière de Cronenberg auquel il fait penser plus d’une fois. Le héros, superbement incarné par Ryan Gosling, est un bloc de glace apparent qui se fissure toutefois à la rencontre d’une jeune femme et de son enfant, allant jusqu’au bout de sa logique interne pour assurer leur sécurité. La mise en scène est techniquement très forte, alternant les moments d’action débridée (cascades, poursuites en voiture sans esbroufe mais qui donnent le vertige) avec les rares instants d’intimité et ceux d’une violence inouïe mais jamais gratuite. Un film au style puissant dont on sort remué.
Drive est sans doute le film de NWR le plus positif. Porté par le charisme et le silence de Ryan Gosling, ce film de gangsters-braquages-voitures est la représentation parfaite de cette artiste contemplatif : une mise en scène froide, le lancinante, sublime, qui rénove le cinema hollywoodien.
Si son scénario est digne d'une série B quelconque, "Drive" apparait dès les premières minutes comme un film stylisé, assez captivant et posé. Nicolas Winding Refn se révèle esthète, avec une superbe photographie, une BO vintage langoureuse, des montages parallèles astucieux, et une grande maîtrise à jongler entre les scènes dramatiques ou d'action. A ce titre, Ryan Gosling interprète tout en finesse un cowboy urbain, passant du taciturne sensible au justicier expéditif en quelques plans. Mélange de film noir et de western moderne, le tout avec une forme soignée, "Drive" est donc une réussite, et ne se limite pas à un exercice de style.
Après l'incompréhensible "Valhalla rising", Nicolas Winding Refn signe un film plus simple et plus limpide (ce qui ne veut pas dire moins intéressant) et accroche le spectateur par des ruptures de rythme radicales faisant écho à la personnalité du personnage principal.
Une très bonne surprise. Ryan Gosling nous offre une interprétation toute en sobriété et retenue. On s'attache à ce personnage plutôt fermé mais néanmoins captivant (ce qui n'est pas le cas de tous ses personnages). La réalisation souffre d'une certaine lenteur, et certains silences se font longs et lourds, mais c'est ce qui fait le charme du film. Pour une fois, l'histoire d'amour n'est pas secondaire, et nous touche directement. Certaines scènes sont assez violentes et crues, mais ça apporte encore plus de mystère à ce personnage de "pilote" dont on ne connaît même pas le nom. La BO, quant à elle, est excellente et colle parfaitement à l'univers. En gros, les fanas d'action seront certainement déçus, tous les autres se devront d'applaudir l'excellence de ce film.
Refn cinéaste danois, pays où est né le dogme cher à Lars Von Trier, a choisi de s’illustrer par l’image plutôt que par le verbe (hormis dans son film "Bronson"). Sa dernière livraison confirme cette inclinaison. Son film imprégné tout à la fois des univers de Martin Scorsese et de Michael Mann est le récit de la métamorphose d'un homme solitaire qui croit voir en Irene et son fils, ses voisins de palier, l'image d'une pureté ayant déserté le monde terrestre. Cascadeur et mécanicien le jour, il met la nuit sa dextérité au volant au service de cambrioleurs qu'il véhicule en lieu sûr après leur casse selon un rituel très méticuleux lui évitant tout risque de collusion avec ses associés d'un jour . Cette schizophrénie qui rythme sa vie se veut sans contact intime, seul moyen trouvé par lui pour ne pas faire partie d'un monde réel qui l’effraye. Il est à ce point distant de la société que NWR l'assimile à l'homme sans nom des westerns de Leone et d'Eastwood. Les longues déambulations nocturnes de cet anonyme dans un Los Angeles désert rappellent celles du Travis Bickle de Martin Scorsese dans les quartiers chauds de New York. Là où De Niro se confessait à voie haute sur les questions qui le hantaient, se muant sous nos yeux en rédempteur mystique , Ryan Gosling garde en lui derrière son masque impavide tout son mystère. A la maladresse brutale de Travis Bickle, le chauffeur de NWR oppose sa rassurante félinité. Dans cette lignée, la première course poursuite est un modèle du genre, prenant complètement à rebours la mythique poursuite automobile hollywoodienne qui rituellement se fait dans le fracas des taules et le hurlement des sirènes de police. Mais si différents soient les deux héros de Scorsese et NWR leur quête est la même et l'aboutissement ce celle-ci prendra le visage d'une femme, la jeune Jodie Foster pour De Niro et la très gracile Carey Mulligan pour Ryan Gosling. Ces deux hommes dramatiquement handicapés dans leur communication avec autrui sont chavirés par la rencontre avec celle dont ils pensent qu'elle saura les entendre. Cette émotion retrouvée les conduira tous les deux au sacrifice ultime. Le chauffeur sans nom commencera alors à déroger à ses règles de conduite, commettant des imprudences dont il sait à l'avance où elles risquent de le mener. Mais sans doute juge t’il qu’il est préférable de mourir plutôt que de ne jamais savoir qui l'on est vraiment. Si Scorsese avait accentué le côté poisseux des quartiers malfamés de New York grâce à la photographie saturée de Michael Chapman et à la musique jazzie de Bernard Herrmann, NWR sous influence du Michael Mann de "Heat" préfère la luminosité chatoyante des néons de la grande ville et la musique électronique lancinante de Cliff Martinez ancien batteur des Red Hot Chili Peppers et compositeur attitré de Steven Soderbergh. Nicolas Wending Refn quelquefois vu comme un réalisateur "auteurisant" hermétique à la limite de la prétention montre ici sa capacité à concilier commande et point de vue personnel. Il sera intéressant d'observer la direction prise par son œuvre dans les toutes prochaines années.
Un très bon film et une bonne surprise. Avec certaines têtes connues, d'autres pas, on a ici une histoire qui " tient vraiment la route ". L'esthétisme pur de certaines séquences convaincra les plus indécis, la bande son est hypnotisante, la séquence d'ouverture est prodigieuse, un film aux multiples qualités.
J’ai trouvé que c’était un très bon film d’action. Au risque de m’attirer les foudres du public, je dois vous dire que je n’aime pas du tout Ryan Gosling. Sa façon de jouer m’insupporte un peu. Pourtant, je ne peux que reconnaitre que sa prestation est réussite ici. Sa manière d’être collé plutôt bien à la psychologie du personnage. Sa nonchalance naturelle va se mettre au service de la personnalité mystérieuse de ce chauffeur. Finalement, on ne connaît pas grand-chose sur lui. Dans plusieurs films ce genre de paramètre est un défaut, mais là c’est plutôt une qualité. Au lieu de le voir par son histoire personnelle, notre regard est formé uniquement par son présent et son art du pilotage. On ne le sens vivant que lorsqu’il est derrière son volant. Les scènes de voiture sont d’ailleurs extrêmement bien faites et prenantes. Il n’y a que là qu’il est lui-même. Un paramètre déstabilisé lorsque débarque Carey Mulligan. Cette jeune femme vient ajouter de l’humanité à un contenu qui est volontairement froid. J’ai aimé l’ambiance qui s’instaure avec notamment une bande originale assez étonnante. Dès la première scène, elle construit une bulle autour de ce récit intéressant. Il y a certes des passages un peu mous, mais ils ne sont pas nombreux. J’ai apprécié les pics de violence venant remettre un côté dur et réaliste. Les seconds rôles apportent aussi une vraie force avec notamment l’incontournable Bryan Cranston, un Oscar Isaac méconnaissable et le charismatique Ron Perlman.
Un film très violent mais génial. Ryan Gosling est en très grande forme et nous livre une des meilleurs performances de cette année. La mise en scène est excellente et Carey Mulligan ajoute une grande touche de légèreté à ce film. Un des grands films de cette année qui part favori pour les oscars ce qui est très compréhensible.