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    Drive
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    4 721 critiques spectateurs

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    Joseph
    Joseph

    8 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2023
    Drive est un film d’auteur réalisé par Nicolas Winding Refn en 2011. Il est cette année primé au festival de Cannes pour la meilleure mise en scène qui lui vaudras aujourd’hui son entrée dans le rang de film culte ( ou pas, il y a encore discussion aujourd’hui ). Une réalisation très spéciale, originale qui suscite de nombreux débats sur le plan technique et une histoire assez banale d’une relation amoureuse vouée à l’échec entre un jeune homme criminel et une femme mariée, mais une mise en scène qui est pour le coup, vraiment exceptionnelle. On pourrait croire que le style du film, le coté visuel, passe avant sa forme, si on s’en tient uniquement à l’histoire, mais celle-ci dit « standard » est tellement bien réalisée qu’elle se distingue finalement des autres. Drive est parfois un film très lent, très calme, avec des scènes longues et posées et par moments très rapide, explosif et ultra violent ce qui en fait un véritable film d’action. Sans parler de l’excellente bande-son qui ressort toute l’émotion du film. Des jeux de lumières et de couleurs donnent vraiment lieu à des scènes magnifiques et un cadrage minutieux qui laissent parler le style du réalisateur. Le personnage principal, dit « le driver », car on ne découvrira pas son prénom pendant le film, est pour ainsi dire assez flegmatique : il ne sourit pas du tout, parle très peu ou juste quand c’est nécessaire, il parait comme un homme qui n’est pas forcément heureux, blasé...c’est la que commence nos réflexions sur la complexité du personnage. Quand il rencontre Irène et Benicio, il commence visiblement à changer, comme s’il avait enfin trouvé ce qu’il le rendait heureux, on assiste a de magnifiques scènes de regards entre Irène et le driver et à de réels sourire de joie pour la première fois du film, c’est le début de son changement. spoiler: Il apprend par la suite que le mari de Irène va sortir de prison
    , et c’est là qu’on va observer une violence prononcée du personnage, spoiler: par des scènes comme celle du bar, du meurtre de Blanche (Christina Hendricks) ou encore celle de l’ascenseur
    . Il y a pas mal de choses à dire sur cette fameuse scène : spoiler: c’est le moment ou le driver vrille devant la femme qui l’aime en tabassant a mort un homme armé faisant parti des ennemis dans l’ascenseur de leur appartement, en parallèle d’une scène d’embrassade, qu’on comprend irréelle grâce aux jeux de lumières, de cadrage, la musique, le reste de la pièce qui s’assombrit et l’irrationnalité de ce baiser dans ce contexte avec l’ennemi présent dans ce célèbre ascenseur. Le driver sait à ce moment précis que la fin de sa relation avec Irène vient de sonner, mais il l’a protégée du malfaiteur. Le driver la laisse partir avec un regard désespéré, tous deux choqués de ce qui vient de se produire, le personnage principal est bel et bien un héros car il aura tout fait pour leur famille et il aura par la suite sauvé cette dernière de tous les hommes qui leur voulait du mal.
    C’est par la musique « a real héros » que le film se terminera, spoiler: et une scène légendaire avec un Ryan Gosling présumé mort, qui ouvre les yeux après un petit suspens
    . Le driver part et s’enfonce dans la nuit comme s’il retournait d’où il venait avant sa rencontre avec Irène et sa famille… Je souhaite ajouter quelques mots sur les détails concernant la veste du driver, il ne l’aura pas enlevée, ni nettoyée du film, ce qui montre qu’elle change tout au long de l’histoire comme le driver, leur évolution est commune. Il y a également le scorpion au dos de la veste qui n’est pas là au hasard : le scorpion symbolise astrologiquement l’émotivité, la transformation et la régénération, il est également doté d’une forte volonté et d’une énergie à toute épreuves. Par ailleurs, Le driver fait référence a la fable du scorpion et de la grenouille spoiler: quand il a tué Nino ( Ron Perlman )
    : C’est le scorpion qui demande à la grenouille de lui faire traverser la rivière, elle n’accepte pas car elle prétend qu’il va la piquer, le scorpion lui répondit qu’il ne le fera pas parce qu’il coulerait avec elle dans la rivière et mourra. Elle finit par accepter, et arriver au milieu de la rivière, le scorpion la piqua, avant de mourir la grenouille demande au scorpion pourquoi il l’a fait alors qu’il lui avait promis, et il répondit « c’est dans ma nature ». Cette fable est révélatrice de la personnalité du driver car effectivement, même s’il aimerait changer et être simplement un héros, il est tout de même un criminel et quelqu’un qui aime ce milieu dangereux. Pour conclure, tous ces petit détails montre finalement que le driver est un héros, c’est donc pour ça, comme je le disais au début, qu’on ne sait et ne saurât jamais son prénom, tel un vrai super héros.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Premier visionnage au cinéma : je n'ai pas comprit l'engouement considérable de la presse, et suis resté dans l'idée d'un simple bon et original film. Deuxième visionnage, et là, la vérité éclate : construit sur un scénario qu'on pourrait qualifier de "minimaliste" et qui n'est pas exempt de quelques stéréotypes, Drive puise toute sa puissance de sa forme, et l'érige vers des sommets. C'est un film qui élève l'âme, régale les yeux, enchante les oreilles et embaume le coeur. La force réside dans le soin incroyable de chaque instant : les plans dévoilent chacun une idée, les secondes de silence entre les répliques laissent s'échapper le souffle de la réalité et de la délicatesse, les petits sourires de Ryan Gosling et les grands yeux de Carrey Mulligan élargissent l'humanité, les éclairages judicieux éblouissent par la projection d'un monde mystique entier sur les faces des personnages, les notes de la B.O, parfois envoûtantes, d'autres fois imparfaites, collent néanmoins merveilleusement aux scènes et créent comme une seconde vie au film. Les seconds rôles talentueux apportent une touche d'explosivité : Ron Perlman est un "méchant" d'une humanité dans ce qu'elle a de désagréable et de touchant, Christina Endrix est la beauté pâle et troublante cachant la sensibilité, et surtout Albert Brooks est le meilleur du film, le luron et le salaud irrésistible, l'acteur bombe faisant mouche à chaque phrase et chaque ton, l'effrayant et fascinant méchant. L'hypnotisme et l'émotion atteignent un summum lors de la confrontation final (tout se fait au dialogue pacifique posé et concis, pas au couteau et au flingue) du héros et du méchant, où l'étude de chaque instant, la musique, les mots, les silences, l'image, offrent une des minutes les plus parfaites du cinéma. Et finalement, que reprocher au scénario où tout sonne juste, des morts originales, de la crédibilité relative de l'histoire, de l'inattendu de chaque minute, de l'absence de manichéisme et d'un héros contradictoire mais fascinant ? Assurément, Drive, faux film d'action (3 vraies scènes d'action, très courtes et sans excès) vrai thriller, devrait servir de référence suprême au blockbuster américain : par son soin de conception, sa lenteur, son intimisme, son épaisseur, son originalité, son audace modéré, sa retenue. Mais c'est aussi une réussite quasi totale, à la fois de mise en scène, de photo, de narration, de montage et d’interprétation. Un authentique chef d'oeuvre discret.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Drive est un film particulier. C'est un film sentimental, mais aussi sans pitié. La violence règne une fois sur deux, et cette violence est puissante, vive et sans cœur. Heureusement ce film raconte aussi la vie mafieuse, et aussi la crainte qu'engendre cette dernière. Et puis les acteurs/actrices sont tout simplement.. incroyables. Quel grand film!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2012
    Depuis le temps que je devais le voir ce film. Récompensé du prix de la mise en scène à Cannes en 2011, Drive est un film coup de poing, coup de pied.
    Adaptation du roman du même nom, Drive raconte l'histoire d'un homme sans nom qui alterne boulot de garagiste, cascadeur pour le cinéma et chauffeur la nuit pour braqueurs. Un jour cet homme fait la connaissance d'une jeune femme et de son enfant, il se prend de sympathie pour eux… jusqu'au retour du mari. A partir de là, les ennuis vont commencer pour le chauffeur.
    La construction de Drive a rebuté de nombreux spectateurs, pensant qu'il s'agissait d'un film dans la veine d'un Fast & Furious, Nicolas Widding Refn surprend le monde en proposant une mise en scène posée proposant des travellings lents, des longs plans, privilégiant le silence à la parlotte inutile.
    Mais ce qui fascine le plus, c'est la dimension iconique de son personnage principal: le Driver. Il est un mélange de différents personnages: c'est un personnage westernien, un super héros et un anti héros. Il est westernien dans la lignée de Clint Eastwood, quand celui ci travaillait pour Sergio Leone, car il n'est pas un bavard, dans sa catégorie (les voitures) il est le meilleur. C'est un super héros car il se balade constamment dans le même style vestimentaire: jeans, gants noirs et la veste abordant un scorpion en or dans le dos. Il est un anti héros car il fera justice dans un déluge de violence qui retournera l'estomac de certains. Le Driver s'imposera dans les années à venir comme un modèle de personnage cinématographique.
    Les personnages qui l'entourent sont plus que de simples figurants: ils sont complexes, tiraillés par des doutes, ils aiment, ils tuent. Contrairement au Driver, ils se dévoilent (chaque personnage expose son passé), donnant une dimension humaine (les personnages de Irina et Benedicio attachants), paumé (Standard en pauvre type dépassé par les évènements) , cruels (les personnages de Cook, Bernie et Nino froids et violents jusqu'au bout) et Shannon (personnage au passé le plus tragique et humain jusqu'au bout des ongles).
    Ces personnages évoluent dans un univers à l'esthétique faussement ensoleillé, laissant place au fur et à mesure à une violence graphique digne d'un Paul Verhoeven ou d'un film d'horreur. Les cadrages de Nicolas Winding Refn sont volontairement placés du point de vue du Driver, donnant une impression d'iconisation de son statut, presque invincible, il semble regarder le monde différemment. Quand le point de vue est changé, le Driver est montré comme impénétrable, dénué de sentiments (magnifique plan de Irena regardant le Driver, avec un miroir à côté d'elle et le visage de son interlocuteur mystérieux dans l'ombre).
    Pour ce qui est des scènes de course poursuite, il ne faut pas s'attendre à 1000 plans à la minute, mais plutôt une envie de montrer cela d'une manière originale (sans vraiment un budget conséquent, le réalisateur décide de filmer les scènes de voitures du point de vue du Driver).
    Quant aux scènes de violence, elles sont montrées frontalement avec un déluge d'hémoglobine digne d'un film d'horreur énervé.
    Les acteurs et actrices sont excellents et en pleine forme, à commencé par Ryan Gosling qui assure le spectacle, étant donné qu'il EST le Driver, l'acteur casse son image de beau gosse en interprétant un type capable de coups bas et de violences insoupçonnées (le coup dans l'ascenseur déjà culte), Carey Mulligan retranscrit la fragilité de son personnage, sans faire dans le cliché, mais aussi sa volonté de s'accrocher à un espoir. Mais les méchants sont magnifiquement interprétés par Albert Brooks et Ron Perlman qui font flipper rien qu'en se présentant devant la caméra.
    Et bien sûr la BO est géniale, avec des chansons volontairement légères pour contre balancer les excès de violence qui illuminent le film.
    Drive est vraiment un très bon film, il mérite de faire parti de votre dvdthèque.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    78 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Un film violent mais sobre, tout en retenue et en lenteur. La mise en scène et l'interprétation sont remarquables. Un film surprenant.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    357 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2015
    Drive est une création originale fortement influencée par le cinéma d’auteur primé à Cannes. Un genre à part entière, très complexe et technique, où tout est métrisé sous forme d’exercices de styles acrobatiques. Il se veut à la fois action movie et thriller new age stylisé à l’extrême. Une réalisation pointilleuse dont seul Nicolas Winding Refn a le secret. Un réalisateur méconnu du grand public avec ses œuvres majeures telles que Bronson et Le guerrier silencieux. Il aime ce genre d’ambiance déroutante où les paroles sont accessoires. Une ambiance très atmosphérique, presque aérienne où les évènements se ponctuent de manière inattendue, passant de l’extase au bain de sang en une fraction de seconde, tout en restant lisse, net, et sans bavure. Au centre, un personnage énigmatique au possible, d’une rare ambigüité. Un personnage mutique et solitaire, imprévisible. Une mise en abime électrisante de la psyché de ce pilote hors du commun, afféré entre sa raison et ses sentiments. Le décor est assez irréel, crépusculaire et immersif, au cœur d’un Los Angeles magnifiquement mit en valeur par une qualité photographique irréprochable. La stoïcité intervient vis-à-vis du rythme, très hétérogène, où le temps se fige, suspend au vol quelques émotions insoupçonnées, puis repart, comme si de rien n’était. A vrai dire, cette réalisation n’a rien de conventionnelle et pousse même très loin l’audace hors des sentiers battus. On y retrouve un certain mélange atypique entre Kubrick et Tarantino, presque décousu dans le déroulement, mais avant tout intriguant et captivant. Une gourmandise de cinéphile avisé qui en laissera plus d’un sur le carreau. 4,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 octobre 2011
    Nicolas Winding Refn allait-il faire partie de la colonie des cinéastes étrangers dont l’ambition et le talent se sont brisés à Hollywood ? Car entre John Woo, Matthieu Kassovitz ou encore Florian Henckel von Donnersmark (La vie des Autres…puis The Tourist), combien de réalisateurs majeurs sont-ils rentrés à la maison, dépités par l’essoreuse californienne après des films plus ou moins réussis ? Le réalisateur danois, très reconnu dans le cinéma de genre, a choisi la veine du polar urbain.

    La première scène, au cordeau, donne le ton. Le chauffeur qui a chargé deux malfrats après un casse doit échapper à la police, ses voitures de patrouille et ses hélicoptères. Au moyen d’un moteur gonflé et d’une conduite dangereuse ? Oui mais pas seulement. Plus fin, plus subtil, plus tendu, Ryan Gosling se faufile comme une souris à travers les mailles du filet en écoutant alternativement la radio des policiers et un match de basket à la radio. Un criminel mutique, fan des Los Angeles Clippers, effet de style ? Evidemment pas, chaque pièce du puzzle a sa justification.

    Après ce premier tour de force, le film prend le temps d’installer à la fois une galerie de vrais personnages et un piège poisseux qui va se refermer sur le chauffeur, son ami-mentor et la jolie voisine. On sent la fascination de l’européen pour cette ville de Los Angeles, inhumaine, immense, une ville qui ne semble constituée que de voies express, de recoins et de petites allées. La beauté n’est visible que de haut, que de nuit, ou alors quand on sort de cet enfer urbain…

    Dans ce décor, un héros ambigu, souriant et souvent muet, qui navigue entre un calme imperturbable et de soudaines poussées violence déchaînées. Comme le film, qui alterne en permanence entre une forme de lenteur et de nonchalance, et des accélérations brutales et sourdes. Ne délaissant pas un certain cinéma de genre, Nicolas Winding Refn fait parfois surgir une violence insoutenable au détour d’un malentendu, d’un règlement de compte, et finalement d’une vengeance. Ces changements de pieds, de rythme et d’enjeux donnent son corps au film, par ailleurs brillamment stylisé avec une photo magnifique, et un travail sur le son absolument fascinant : si ce sont des battements de cœur qui rythment les séquences, ce sont des chansons pops qui les coupent...

    A l’arrivée, un polar de très haut niveau qui fait résonner les plus belles références de ce cinéma américain, de Michael Mann au Bullit de Peter Yates et même parfois l’Anglais de Steven Soderbergh. Mais aussi des poursuites incroyables, des magnifiques numéros d’acteurs, et une cohérence globale impressionnante d’un auteur européen qui s’est merveilleusement bien perdu dans les dédales de Los Angeles
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    20 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2023
    Un sacré film faut l avouer !
    C est pas tous les jours qu on nous offre des films si exceptionnels !
    On met son téléphone en mode avion et on s’envole dans la nuit criminel… remplit de tensions et de rebondissements…!
    (Ps: Musique excellente)
    A conseiller
    8/10
    Publié le 06/03/22
    Plume231
    Plume231

    3 949 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Alors jusqu'ici je ne connaissais ni le cinéma de Nicolas Winding-Refn, ni le jeu d'acteur de Ryan Gosling mais de là à dire que j'ai juste regardé le film parce que la bande-annonce m'attirait et surtout parce que je suis loin d'être insensible à l'immense charme de Carey Mulligan il n'y a qu'un pas, un très très petit pas. Toujours est-il que mise à part peut-être une fin un peu faible, et encore, je garde tout : la mise en scène de Nicolas Winding-Refn qui arrive totalement à transcender un sujet a-priori conventionnel avec une mise en scène originale combinant très bien des scènes d'action en voitures parfaitement filmées et des scènes intimistes intenses, Ryan Gosling dans le rôle du type peu loquace qui te donne pas envie que tu le fasses chier est parfait (et très charismatique en plus ce qui est très loin d'être le cas de tout ceux qu'on nous présente comme des stars aujourd'hui !!!), la celle qu'on ne dira jamais assez qu'elle dégage un immense charme Carey Mulligan s'avère une partenaire totalement à la hauteur, les seconds rôles ajoutent leur pierre à l'édifice et la BO est superbe. Franchement, j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Un film qui peut paraître ennuyant au début (Ryan Gosling parle très peu c'est vrai) mais plus les minutes passent plus l'histoire s'intensifie et par la même occasion la violence (un peu gênante par moments) Plus le suspens s'étoffe et plus on se demande s'il va s'en sortir indemne et s'il va arriver à protéger la femme qu'il aime et son enfant.

    Un beau film très bien filmé, avec des acteurs convaincants, et une histoire bien ficelée, à voir!
    Serval
    Serval

    9 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    Bande son qui déchire, mise en scène impeccable. Ron Perlman, Ryan Gosling & co jouent très bien. Rien à dire !
    gunbuster
    gunbuster

    392 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Ce long-métrage est un film fait comme dans les années 70, où un jeune homme anonyme, au volant d'un bolide, vient en aide à des inconnus.
    Un homme simple, bon dans ce qu'il fait, mais rien de plus.
    Et c'est sur ça qu'on voit le grand écart entre les films contemporains et les films antérieurs aux années 80 : il n'y a pas d'héroïsation du personnage principal, il n'est pas parfait, ce n'est pas non plus un justicier, pas assoiffé de violence ou voulant se venger de quoi que se soit.
    N'y aller donc pas pour les cascades ou scènes d'action, il y en a mais 80 fois moins que dans un Stallone!
    Cette simplicité, cet côté brut et sommaire du film, se retrouve dans des dialogues maigres, qui parsème le récit, histoire de rappeler qu'on est pas dans un film muet.
    Encore une fois, n'y comptez apprendre ce que fait tel ou tel personnage quand il a peur, où dans quel restaurant il va manger ou quelle est la meilleur laverie automatique de Los Angeles. Oublier les dramas bavards à la Desperate Housewives, où les gens parlent pour ne rien dire.
    À l'image des westerns de Sergio Leone, le réalisateur n'insiste jamais sur les scènes de combats, mais sur les moments calmes et tranquille qui précédent chaque sortie en voiture, le conducteur sachant qu'il pourrait ne pas rentrer vivant, contemplant depuis sa chambre son "univers".
    Eh oui, Ryan Gosling est un acteur, étant (peut-être pour la première fois au cinéma), dirigé par un metteur en scène, incarnant ce conducteur sans nom avec toute la sobriété requise pour ce type de rôle, tout en faisant preuve d'extrêmement d'humanité par de simples regards, attentions discrètes que la caméra saura immortaliser.
    Voilà, pas un blockbuster hollywoodien mais pas non plus de film d'auteur contemplatif Finlandais ou Bulgare, mais un film différent, qui ne rentre pas dans une case "marketing". Une expérience atypique, qui vaux le coup d'œil.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    204 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    un style vraiment excellent, un nouveau genre de cinéma et une prestation remarquable de Ryan Goslin
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Thriller stylé, entre séquences émouvantes et scènes de violences très asiatiques, porté par un parfait Ryan Gosling et un BO qui claque.
    Xyrons
    Xyrons

    692 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    J’étais un peu septique avant d’allé voir ce film, mais mes doutes se sont dissipés dès qu’il a débuté.

    On est littéralement envouté et entrainé dans l’ambiance dès les premières minutes. Mes principales craintes étaient portées sur le scénario, mais là encore, elles se sont vite dissipées. Le scénario est travaillé, et le réalisateur a très bien développé le côté cérébral. Un point négatif cependant, quelques passages et notamment sur le côté romantique sont gnangnans.
    Pour la mise en scène, c’est un sans-faute pour Nicolas Winding Refn. Il nous plonge dans le film dès les premiers instants pour ne plus nous lâcher jusqu’à la fin. Les scènes d’actions sont réussies, la photographie est magnifique, le rythme est parfait et les musiques collent parfaitement à l’ambiance sombre et presque dérangeante.
    Du côté du casting, j’ai adoré l’interprétation de Ryan Gosling. De même, tous les acteurs comme Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac ou encore Ron Perlman jouent très justement.

    Bref, une très bonne surprise.
    http://xyrons-mesnotes.over-blog.com/
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