Je serais probablement pas autant fâché contre Drive si on ne me l'avait pas autant survendu.
Certaines de ses qualités sont indéniables, je pense à la bande originale, au jeu des acteurs et au casting en général, mais la faute à des scènes d'action pas très nombreuses et pas très bien tournées/montées font que le film est regardable, mais aussi oubliable.
C'est marrant, en voyant Ryan Gosling dans "Drive", je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Stallone dans "Cobra", sans doute à cause de son aspect monolithique... Mais passons. "Drive", est un tour de piste assez réjouissant en terme de mise en scène, pas trop immersive mais pas trop distante non plus. Sinon, c'est un scénario de film noir avec quelques approximations (le personnage du mari...) et quelques facilités. Le seul frein du film réside dans l'histoire d'amour, vraiment pas convaincante... Formellement, la B.O. rappelle le score de Wang Chung pour "Police Fédéral Los Angeles", ça et des virgules de violences gore pour tenter de faire quelque chose d'atypique... Nicolas Winding Refn est un réalisateur habile pour créer un univers, ne lui manque que quelque de chose de passionnant à nous raconter...
Bon finalement j'ai trouvé une dernière séance hier soir pour aller le voir et me faire mon opinion. J'ai pu anticiper et me cacher dans mon écharpe grace aux commentaires sur la violence et le trash. Que dire ?? D'abord que le trash m'a choqué mais peut-être nécessaire spoiler: car c'est la seule expression de sa folie qu'on décéle dès la scène dans le bar. Le moins que l'on puisse dire c'est que le film n'est pas " bavard" ! J'ai aimé les bruits de moteur ...(bon zarbi comme commentaire mais bon..) Globalement malgré la lenteur j'étais à fond dedans et j'ai trouvé ça bien fait mais je ne sais pas dire si j'ai aimé ou pas . spoiler: La folie et le trash sont tellement dérangeant , surtout cette folie froide . Frustration aussi de ne rien savoir sur lui , d'ou il vient ce qui l'a rendu comme ça etc.
Film correct dans lequel une certaine ambiance arrive à émerger par moments mise en valeur, sur certains passages, par une agréable BO, collant parfaitement au genre. Après, je ne suis pas l'engouement quasi-collectif pour l'oeuvre de Nicolas Winding Refn. En effet, je trouve le scénario, la mise en scène (voireplus largement la réalisation) ultra classique. Pas de génie à l'horizon, seulement un bon film comme il y en a des tas.
Bel exercice de style fétichiste qui puise ses multiples références (la liste est trop longue) essentiellement dans les années 80. La mise en scène de Winding Refn n’a pas pour autant perdu de son pouvoir de fascination, quant à Ryan Gosling, il excelle dans le rôle de ce personnage mutique très Melvillien, sorte de Guerrier silencieux urbain.
Quelle déception! On m'avait vendu un grand film, des critiques dithyrambiques avec un public quasiment à l'unisson et je me retrouve devant un opeuvre certe innovante dans son style mais au combien ordinaire sur le fond. Le scénario est éculé, le jeu des acteurs est pauvre et la bande son inégale : on est loin du chef d'oeuvre. On sent bien que le réalisateur a révisé ses classiques et veut nous vendre les plans lents de Gus Van San ou les explosions de violence de Johnnie To sauf qu'on sent le remaché et que la saveur en est d'autant plus fade. Et qu'on arrête de me seriner avec Ryan Gosling ce type a deux scènes à jouer dans le film et il en réussi une à moitié se contentant pour le reste de promener sa belle gueule en machant sans cure-dent sans piper un mot. Des situations sans aucun sens se succèdent ; première scène : son mentor qui le connait depuis 5ans lui demande s'il veut une clope alors qu'il n'a jamais fumé on enchaine : dans le parking il se barre en chaussant sa casquette incognito mais laissant ses clients encagoulés dans une voiture qui doit valoir un packet de pognon, le mari de Irène se fait tabasser (par des gosses qui avaient bu) et cela semble tout à fait plausible pour sa femme, en tout cas c'est comme ça qu'elle le joue (ou alors c'était trop fin pour moi), la scène finale est grotesque : le parain de la mafia se rend tout seul à son rdv avec un couteau pour se défendre. Ben voyons et que fait notre héros il laisse le fric sur le parking avant d'aller voir le lever du soleil dans sa voiture. Bref j'ai été déçu.
Je comprends parfaitement que ce film ait pu enthousiasmer la critique. Mais en tant que simple spectatrice, je n'ai pas vraiment été "transportée" par cette histoire de voitures... Par contre, je dois dire que Ryan Gosling et Carey Mulligan m'ont vraiment touchée. Rien que pour eux, ce film mérite quand même de ne pas être délaissé...
Sur le plan technique cinématographique, ce thriller crépusculaire à la violence explosive est sans doute un must, aidé en cela par une super bande son. Il est certain qu'on est quelque part secoué et le réalisateur a atteint ici son but. Néanmoins, j'ai trouvé les personnages vraiment superficiels, façon BD ou jeu vidéo. En fait, il manque un véritable fond qui fait les grands films. C'est un peu comme un morceau de musique magnifiquement interprété...sans âme.
Ce que je retiens en tout premier, c'est l'esthétique du film ainsi que certain plan de caméra. L'histoire est intéressante, quoiqu'un peu vu et re-vu. Les personnages sont assez intéressant, surtout le personnage principale, qui avec ses gros blancs de conversation nous met mal à l'aise mais il se lâche lorsqu'il parle "boulot". Quelques scène trash viennent agrémenter le tout, qui donne non pas le film de l'année mais un film assez bon mais qui souffre de terrible longueur.
Le prix de la mise en scène à Cannes, d'accord, Drive ne l'a pas volé. Mais cette quasi unanimité des critiques, ces spectateurs qui se pâment devant un chef d'oeuvre crépusculaire (sic), c'est un peu beaucoup pour une série B, gonflée à l'hélium, mais qui est davantage un exercice de style, racé, qu'une oeuvre avec un scénario original. A moins que la mise en scène, on peut y revenir, fasse à elle seule un grand film, moyennant quoi tous les Tarantino en seraient (des grands films), ce qui est loin d'être le cas. Soyons juste, ce Drive a de la gueule, portrait d'un solitaire au volant, joué par un Ryan Gosling inspiré, un samouraï à la Melville, dont la douceur apparente dissimule une violence qui éclate façon polar coréen, c'est à dire à la limite du supportable. En creux, la romance inachevée et impossible entre le héros et le personnage angélique incarnée par une toujours parfaite Carey Mulligan donne un peu de matière romantique dans le chaos ambiant. Pas assez, hélas. Sinon, Los Angeles de nuit est éminemment photogénique et Refn la filme avec maestria, la BO pop créant une atmosphère électrico/sensuelle. Bon, il y aussi quelques ralentis, pour rallonger la sauce et quelques poursuites en voiture qui ne cassent pas des briques. Film de genre, plutôt brillant, Drive peut difficilement concourir au titre de meilleur film de l'année. Du mois, non plus. De la semaine ? Euh, faut voir.
Un film indépendant américain , au climat très européen. Ne pas s'attendre a de grosses cascades contrairement à ce que le titre laisse entendre. Beaucoup de charme et de poèsie. Une bande son très originale de musique indé US.. parfois un peu lent , trop lent, mais avec beaucoup de charme..Un objet rare.
Cascadeur le jour, chauffeur la nuit, le "driver" (dont on ne connait pas le nom) enchaîne les petits boulots pour des truands en les conduisant sur les lieux des crimes. Ce personnage solitaire voit l'arrivée d'Irène et de son fils lui chambouler la vie, et il décide alors de changer. Mais il est trop tard, et Irène et son fils sont mis en danger à cause de lui. Drive a été un triomphe critique, autant de la part de la presse que des spectateurs. C'est en quelque sorte un phénomène cinématographique, dont tout le monde parle lors de sa sortie. En voyant ce film, je ne me suis pas ennuyé, malgré la lenteur de certains passages. L'ambiance est unique et rend le film vraiment attachant. Ryan Gosling ne tient pas un grand rôle, mais l reste néanmoins énigmatique et mystérieux. En fait, on l'entend rarement parler, ce qui apporte une touche de mystère à ce personnage. Par contre, sa veste est ringarde, mais là n'est pas la question. Carey Mulligan est magnifique, on comprend pourquoi le driver tombe amoureux d'elle. Sans oublier les seconds rôles, comme Bryan Cranston, ALbert Brooks et Ron Perlman qui remplissent leur part des choses. La bande-originale est entraînante, en particulier "A Real Hero" et "Nightcall", qu'on a en tête des jours et des jours après. L'histoire est intéressante et même touchante. Nicolas Winding Refn filme la ville de nuit comme personne d'autre (enfin si, Michael Mann est très bon aussi dans ce secteur). Certaines scènes sont inoubliables (les poursuites, le driver qui met son masque et qui attend devant une boîte de nuit, la scène de l'ascenseur, ...). En tout cas, dans quelques années, Drive sera considéré comme un film culte, et c'est mérité.
Drive, un film très particulier. Doté d’une excellente mise en scène, d’un scénario prenant et d’une photographie surprenante. Je m’attendais à adorer, mais il n’en n’est rien, bien au contraire, la mise en scène a beau être excellente elle n’est pas sans quelques longueurs, longueur dans lesquelles Ryan Gossling peine à s’en tirer, l’ayant pourtant adoré dans Crazy, Stupid, Love je dois bien avouer qu’il mauvais ici, gros problème car c’est le personnage principal. Il y avait pourtant là tout pour faire un personnage prenant, mais malheureusement Gossling demeure sans expression, fade et mou. J’ai en revanche apprécié l’apparition d’Oscar Isaac, touchant et dérangeant à la fois.
Que retient-ont de Drive alors ? Ont retient son excellent scénario propice à l’émotion, sa superbe mise en scène malgré quelques longueurs.
Plus soigné sur la forme que sur le fond, Drive est contemplatif et fortement esthétique, Un film noir poétique tellement a l'opposé de taxi driver que j'ai fini par leur trouver des similitudes Tout dans le non dit subtil et la mise en scène en ellipse, le récit s'attarde sur les silences pour faire ressortir les rares mais très intense moment de fureur Bref une atmosphère