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annastarnomberon
139 abonnés
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3,0
Publiée le 9 octobre 2011
Avis en demie-teinte. Beaucoup de points positifs : d'abord l'esthétique est magnifique avec beaucoup de jeux de lumière dans les tons chauds, des ralentis et des angles de vue très originaux et décalés. Les scènes de course poursuite sont très belles et ont cet effet jeu vidéo que j'ai pu apprécier dans des films comme Collateral ou The machinist. La caméra nerveuse dynamise le film et le mode de traitement de l'histoire est original (très épuré, peu de dialogues...) et plutôt sympa. Les scènes violentes sont exactement comme je les aime : sanglantes et avec des bruitages, comme chez Ritchie ou Tarantino. Jouissives en somme ! Enfin la BO, très éléctro, est démentielle. Mais le film est long à démarrer, peine à se trouver un but réel, et du coup ce n'est pas que l'on s'ennuie mais l'on est pas totalement scotché. Mais finalement il y a un côté film de super héros qui est loin d'être désagréable, c'est juste que je m'attendais à mieux. Ne jamais avoir trop d'attentes pour un film !
J'avais déjà apprécié Collateral avec Tom Cruise,qui ressemble beaucoup à ce film.Gosling est bon dans un rôle avec un personnage qui possède 2 facettes.L'histoire se déroule sans accroche,tout se met en place petit à petit avec quelques scènes violentes accompagnées d'une bande son assez sympa. La fin est originale ,incertaine ,libre au spectateur de s'en faire une idée.On passe un bon moment,les rares scènes d'actions sont bien réalisées et heureusement qu'il n'y en a pas eu à foison où on aurait encore eu le droit à un énième film de règlement de compte entre malfrats avec le héros clichés qui enchaine les bandits l'arme au poing.
On peut m'expliquer là ? Pourquoi tout le monde dit que ce film est une tuerie ? Ok, y'a des bons trucs dedans, mais de là à dire que c'est un grand film, y'a peut-être exagération nan ? Bon, ok, c'est bien réalisé et le scénario est assez originale et pas torché à l'arrache. Les acteurs sont à peu près tous bons, Ryan Gosling est parfait et s'est fait une réputation grâce à son rôle dans le film. Carey Mulligan joue bien aussi en étant touchante, Bryan Cranston est pas mal non plus, Oscar Isaac tient le bon bout, mais par contre, Ron Perlman est pas terrible et Albert Brooks était bien au début mais pas trop vers la fin. La BO du film est géniale, ça je le reconnais, niveau musique c'est impeccable, y'a rien à dire. Y'a des scènes qui nous mettent en tension forte par moment et des instants ultra violents et vulgaires, moi qui comprenais pas pourquoi au début ce film a été interdit au moins de 12, j'ai fini par capter pourquoi vers le milieu du film. Mais sinon, le film ralentit par moment, pouvant montrer des instants poussifs, et y'avait quelques petits (je dis bien quelque petits !) moments où je m'ennuyais et où je trouvais qu'il se passait rien ! C'est plus le dernier tiers du film où les choses se corsent et où il se passe des moments vachement badasses et intéressants. Donc pour moi, "Drive" est un bon film, qui peut marquer par son aspect, où il se passe des moments fulgurants, mais pas génial pour autant. Désolé pour ceux qui ont adoré, mais "Drive" aura pas plus de place que ça dans ma mémoire. Mais ça reste un bon film qui offre bien plus que du divertissement, et je le recommande quand même.
Drive est tout simplement un film très sympa à regarder ! Beaucoup d'intelligence, beaucoup de référence au très bon cinéma américain, et aussi un très très bon acteur en la personne de Ryan Gosling. On passe tout près du chef d'oeuvre sans toutefois véritablement l'atteindre. En effet, certains personnage comme le père sorti de prison ou tout simplement la fille ne sont pas assez bien développé selon moi. Un tout petit peu trop de niaiserie dans leurs caractère qui suffisent à rendre le film légèrement moins savoureux ... C'est mon premier film de ce réalisateur qui, à mon avis, mérite d'être connu.
"Drive" tranche pour une ligne claire et une recherche d'hypnose visuelle et sonore héritée des polars urbains magnétiques des années 80 afin de jouer sur tous les tableaux. Il multiplie les effets de saute qui menacent sa belle ligne d'intensité. Si l'on peut regretter que la parenthèse bucolique se referme un peu vite, on reste impressionné par la mise en scène de NWR, bloc de granit sans faille ou presque qui, à la façon d'un Paul Verhoeven, augure d'un bel avenir de maverick européen à Hollywood.
Nicolas Winding Refn est compliqué ! Il a beau faire la parité chez les cinéphiles, il ne reste pas moins un réalisateur d’exception. Porté par la sublime trilogie Pusher, l’injustifié Inside Job et le biopic Bronson, sa filmographie soulève clairement une touche particulière pour la mise en scène. Il s’agit de tout ce dont une œuvre de James Sallis avait besoin pour profiter d’une véritable lecture émotionnelle. La tension qui règne confirme l’atmosphère, lourd et impitoyable où l’intrigue s’engage. Il aura fallu attendre la formation d’un duo, créant la parfaite symbiose. Ryan Gosling remplit cette tâche au volant de son jeu d’acteur charismatique. Le défi était pur et simple : sublimé par le silence narratif. Et c’est tout gagner avec un atout majeur, un talent dans ce domaine. Le mettre à profit dans un contexte fermé fut surprenante, mais au final, le bluff s’est révélé payant et efficace. Par ailleurs, ces deux hommes ne sont pas les seuls à pouvoir découvrir une innovation de notre part. Carey Mulligan (Irene) et Bryan Cranston (Shannon) profite de notre intérêt pour s’illustrer et s’affirmer. Cependant, le bon second rôle revient à Albert Brooks. La surprise est à son comble et nous invite à se satisfaire de cet élément clé et maîtrisé dans une narration. Elle qui prend son temps, tout son temps pour laisser à la fois la poussière à contempler et sa flamme animatrice. Tous ces protagonistes martèlent un grand coup de théâtre sur la scène du classicisme. Et nul n’aura échapper à la bande sonore enivrante tout droit sorti des années 80. Ces quelques notes de partitions ont permis l’immersion parfaite. On le dit souvent, mais la composition musicale et visuelle sont souvent négligés à tort. Ce film offre la possibilité de se faire apprécier en insistant sur ces points, un jeu de regard et d’écoute pour une ambiance propre. Malgré la division qui règne autour du metteur en scène, à l’unanimité, nous écoutons et récompensons son « Drive » pour le travail artistique que l’on n’attendait pas !
Il y a un peu de Memento, de Heat et de Collatéral dans ce film qui a aussi une très forte identité propre. Magnifiquement mis en scène, bénéficiant d’une interprétation magnifique (Ryan GOSLING est stupéfiant), DRIVE est un film à part, parfois d’une violence extrême et aux dialogues rares. Un beau moment de cinéma qui bénéficie en outre d’une BO magnifique.
Un bon film qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Ryan Gosling joue trés bien l'homme solitaire et peu bavard, mais il ne laisse pas assez transparaître ses émotions et on s'interroge un peu trop.. Les seconds rôles sont excellents(Bryan Cranston), mais pas assez approfondis. Beaucoup de suspense, une histoire intéréssante et psychologique, mais au bout d'un moment ça devient ennuyant il ne se passe rien, les personnages ne parlent pas beaucoup, on n 'est pas sûrs de tout saisir. Ca reste un thriller palpable et stressant, filmé avec finesse et professionnalisme, avec une violence débordante et dérangeante, qui révèle le côté extrême de certains personnages, surtout celui de Ryan Gosling (voir scène désormais culte de l'ascenseur). La musique de Kavinsky est parfaite, et correspond à l'aspect solitaire du personnage principal.
Drive n'est pas le chef-d’œuvre annoncé partout. C'est une très belle chose, très esthétisée, mais qui ne fonctionne que sur la frustration. Frustration de ce million de dollars dont on ne peut jouir, de ces courses automobiles qu'on ne disputera jamais, de cette fille rêvée qu'il faut fuir... La première scène annonce pleinement tout cela : une poursuite qui n'en est pas une ; une voiture et de l'argent, déjà, qu'on abandonne - on est encore vivant, c'est vrai, mais à quoi bon ? Bref, il faut aimer cela : cette façon d'être empêché d'arriver au bout de l'acte. Pour ma part, je ne m'interdis pas de préférer la pleine jouissance des films de Paul Greengrass.
Ce film de gangsters ultra-violent bénéficie d'une mise en scène particulièrement maîtrisée (titrée au Festival de Cannes 2011), d'une très belle photo et d'une musique électro déjà culte – en particulier le fameux morceau Nightcall de Kavinsky. Ryan Gosling, dans le rôle d'un personnage taciturne, est particulièrement convaincant. Les séquences de vengeance finales finissent cependant par devenir un peu redondantes.
Un bon film qui dispose d'une superbe bande son et des images très belles ! Le spectateur se prend bien au jeu du personnage principale et prend plaisir à imaginer les plans des personnages. Malheureusement je ne peux pas mettre une note supérieure à cause du scénario un peu léger et qui nous fait croire que l'on va assister à de grands moments de courses poursuites avec ce titre alors que la majorité du film se passe à terre... mais ceci n'est qu'un détail et n'enlève rien au fait que ce film reste à voir !
Pas mal mais un peu déçue... Je m'attendais à mieux avec Ryan Gosling mais je ne suis pas surprise puis ce que je suis souvent déçue des films proposé au festival de Cannes, ce qui est le cas pour "Drive"
Avec un tel scénario, basique et plein de clichés, un metteur en scène peu inspiré aurait bâclé une série B insipide qui crée un Alzheimer partiel immédiatement après visionnage. C'est le genre de script que l'on peut écrire tous les jours dans les transports en commun, ou avec un logiciel pour scénaristes cocaïnés aux neurones atrophiés. Il est heureusement tombé entre les doigts de fée du petit Nicolas (qui est déjà grand, en fait) qui a su se l'approprier et le transcender. Sa mise en scène est classieuse autant qu'audacieuse, racée comme un bolide de collection, la vitesse succède à la lenteur, la love story se mêle à des accès de violence semblables à ceux des derniers Cronenberg ou de sa trilogie danoise "Pusher", Ryan Gosling n'est pas que dans la bogossitude: il est impressionnant en prince charmant psychotique, et la musique electro achève de faire de ce "drive" autre chose qu'un bourrin machin d'action pour spectateurs simplets amateurs de bières, de grosses bagnoles et de blondes à forte poitrine. La bande-annonce peut sembler trompeuse (comme celles des précédents Refn, "Bronson" et "Le guerrier silencieux") mais elle attirera un plus large public, qui devra oublier le conditionnement dont il a été victime pour se plonger sans préjugés dans cette "fuite en avant" onirique et intemporelle (bien que sous haute influence eighties). J'attends maintenant un projet plus personnel de la part de Refn, car je reste tout de même un peu sur ma faim. A suivre...
Du petit lait pour l'amateur de film noir que je suis. Quelqu'un a dit que c'est du Tarantino sans l'humour. C'est vrai car c'est un film dont l'atmosphère et les personnages sont nourrit d'influence cinéphilique mais ces figures archétypales sont ici renouvelées et sublimées, et il n'y a pas les clins d'oeils appuyés d'un Tarantino. Winding Refn maîtrise son art, un réalisateur à suivre. Musique instrumentale subtile à la Brian Eno (genre 'apollo' ou 'music for films'), les chansons ne sont pas mal aussi et donne un contraste interessant entre leur electropop acidulé et le monde ténébreux et violent dépeint dans le film; rappelant ce qui faisait le caractère de certain films noirs des années 80, précisément ceux de Micheal Mann et William Friedkin. Mais avec une touche de romantisme en plus: une lumière parvient à percer la carapace du Driver qui passera de solitaire quasi nihiliste au rôle de protecteur sans pitié pour les méchants. D'ailleurs la détermination invincible du personnage m'a rappelé celle de Lee Marvin dans le grand 'Point Blank' de Boorman. Comme ce dernier c'est sa simplicité et son esthétique pure qui font la beauté et la force du film et l'empêche de tomber dans la mélasse des films d'action pour kékés (genre 'le transporteur'). Les scènes de violence évoque le travail Peckinpah ou les exécutions dans le jeu Mortal Kombat, enfin au moins il y a de l'invention. La seule qui m'ait fait vraiment rire est quand un homme de main qui c'est déjà fait marteler les doigts et tabassé par le driver vindicatif, se fait plus tard terminer par son boss à coup de fourchette dans la carotide dans une pizzeria, un coup à la Joe Pesci.
Je pense que ç'est bien la première fois que je trouve un acteur inexpréssif au possible , bon acteur . Ce film est un mélange de plusieurs films ou jeux videos au goût du drame maffieux comme on les aiment. À voir !