Eh bien je suis tres surprise que ce film ai crée tant d'émois, pour ma part j'ai rarement été a ce point decue... Un film qui se veut engagé et qui se noie dans un espece de sentimentalisme peu touchant, toutes les scenes "tristes" manquent de subtilité et de vérité et pretent bien plus a rire qu'a pleurer.. La performance de leatitia casta n'est franchement pas convaincante mais vu l'ensemble du film ce n'est pas le plus choquant. L'histoire est completement décousue, on ne sait pas trop ou ils veulent en venir beaucoup de bla bla tout ca pour dire quoi? la droite existe toujours mais on resiste toujours aussi. Super. Poireauter 2h30 pour saisir ce soi disant message laborieux, plus jamais! Rien ici n'interpelle l'époque 68arde, sauf les 5 premières minutes qui la sous entende par une petite efluve de gaz lacrymo... Bref chacun ses gouts et ses couleurs. a bon entendeur..
FORMIDABLE ! Quel grand moment de cinema, nos 40 dernières années balayées à un rythme aussi effréné que maîtrisé, même les plus réfractaires aux films dépassant les 2h en sortiront sonnés, retournés, yeux mouillés et mouchoirs discrètement rentrés dans la poche mais avec un sourire jusqu'aux oreilles et une petite voix dans la tête rappelant que oui, il faut continuer à croire et à lutter. Bref, un film politique, juste et généreux, qui tombe à point nommé, servi par une pleiade d'acteurs incroyablement émouvants. Et la suite dans dix ans, elle sera comment?
Produire une saga générationnelle sur les quatre dernières décennies de notre histoire, à la manière de “Nos Meilleures Années”, était une bonne idée. Hélas cette tartine qui dure près de trois heures est particulièrement indigeste. Scénaristes et réalisateurs enfilent comme des perles les clichés les plus éculés sur la révolution libertaire et potache de mai 68, sur la libération sexuelle peace and love des communautés hippies des seventies, en passant par les revendications gay et la lutte contre les sida des eighties, sans oublier le retour des valeurs d’ordre et de discipline, illustré par un message très gauche-bobo sur le ton “au secours la droite revient !”. Ce fatras sans imagination accumule les lieux communs. Seul motif de satisfaction : une Laetitia Casta en grand progrès, sobre et par moments très émouvante.
Formidable fresque sur quarante années, on rit beaucoup pendant la première partie, on pleure beaucoup pendant la deuxième. Un très bon Ducastel & Martineau qui savent évoquer les choses avec beaucoup de finesse et d'intelligence.
j'ai découvert "Nés en 68" en avant-première la semaine dernière. C'est une magnifique fresque générationnelle qui mêle avec beaucoup de grâce l'humour et l'émotion. Les personnages sont très émouvants_certains même bouleversants_ et les acteurs qui les interprêtent sont formidables. En fait, ce n'est pas un film sur mai 68 mais plutôt sur l'héritage de cette révolution à travers la vie d'une famille sur quarante ans. Plus précisément à travers la confrontation entre deux générations: les soixante-huitards d'un côté et les enfants des soixante-huitards de l'autre, brimés dans un tout autre contexte qui est le monde d'aujourd'hui. Un film très contemporain, finalement. Je lui souhaite tout le succès qu'il mérite !!
Pour ceux qui n'ont jamais vu un film du couple Ducastel-Martineau, Nés en 68 est une parfaite compilation des meilleurs moments de leur oeuvre cinématographique tant sur le fond que sur la forme (commencez par Crustacés et coquillages et surtout par l'inoubliable Jeanne et le garçon formidable). Autant dire que si vous n'arrivez pas à rester léger sur les sujets les plus graves vous resterez surement ahurris devant le nombre "d'évènements" abordés en 2h50 et surement plus encore par le rythme sur lequel ils sont traités (le 11 septembre 2001 par le biais d'un écran de télé allumé sur un flash spécial pendant que deux des héros parlent pacs et homoparentalité...). Il s'agit ici de suivre Catherine, Yves et Hervé sur 4 décennies du mois de mai 1968 dans les couloirs d'une Sorbonne survoltée à l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République au travers d'un panorama des luttes sociales et politiques qui ont fait bouger ou ébranler la France. Il faut être honnête cette fresque politico-sociale fortement ancrée dans le point de vue d'une gauche sociale et progressiste relève plus du domaine de la fiction du réel que de celui du témoignage historique. On retrouve la patte du duo de réalisateurs dans le traitement de leurs thèmes de prédilection (Sans-Papiers, Sida, Act-up, homosexualité et surtout la mort) mais aussi dans leurs choix de direction d'acteurs, et pour l'un comme pour l'autre, le mot d'ordre reste la légereté dans l'émotion (mention spéciales à Yannick Rénier -Yves- et à Grégoire Collin, en jeune gay découvrant sa séropositivé dans une scène poignante). On en sort avec les yeux rougis et le sourire aux lèvres avec l'envie de continuer le combat sur l'air de "Bella Ciao", un pétard à la bouche, et une irrésistible envie d'appeler son amoureux pour se dire des mots tendres.