Derniers Avis : Nés en 68 - Page 6

C'est quelquefois un peu naïf, didactique, mais si plein de bonne volonté et d'émotion. Mais surtout, une mine pour les directeurs de casting et les réals qui veulent repérer des nouveaux comédiens.

La période de mai 68, et surtout l'héritage à travers le temps jusqu'à aujourd'hui, m'intéresse beaucoup. C'est pourquoi je suis allé le voir en avant-première. J'avais envie d'apprendre ce qu'ont ressenti et ressentent ceux qui ont vécu l'utopie de la révolution il y a 40 ans, moi qui a 20 ans. Ce film retrace donc 40 ans de 68ards, jusqu'à l'élection de Sarkozy en 2007. C'est un projet ambitieux, pourtant raconté avec beaucoup de modestie. L'évolution des moeurs, de la vie en général, ponctuée par les événements qui ont marqué la France, est très bien racontée. A la fin, on a une assez bonne vision d'ensemble sur cette période de 40 ans. La plupart des 68ards abandonnent leur rêve, sauf le personnage de Laetitia Casta, qui suit sa philosophie libertine jusqu'à sa mort. On a vraiment l'impression de suivre une grande épopée historique. Malgré tout, tout n'est pas parfait, je ne suis pas sur d'avoir vraiment saisi où se trouve l'héritage de mai 68 à notre époque. Les acteurs ne sont pas tous bons. Mais c'est dans l'ensemble un beau film utile.

Dupé par le titre de ce film... Je n'ai pas été conquis par cette fresque. La réalisation est médiocre pour un casting excellent. Ce film est long pour un message un peu confu. Laetitia CastA joue à la perfection son rôle.

Hier soir, à l’UGC de Lille, salle 10: Nés en 68 nous emmène en arrière à l’occasion des 40 ans de mai 68.

Film français sur les conséquences de mai 68…

Petit résumé: Catherine, Yves, Hervé… étudiants à Paris décident, eux et leurs amis, de s’installer à l’écart de la ville et tentent de fonder une communauté qui n’a que pour avenir de s’effondrer.

Le film se divise en deux parties: de mai 1968 à 1981 et de 1989 à 2007. La première partie nous conte les aventures de Laeticia Casta (Catherine) en hippie dévoreuse d’homme avec des idées révolutionnaires plein la tête… La deuxième partie raconte l’histoire des enfants de Catherine. Hommage ou propagande au communisme, ce film ressemble plus à un documentaire bancale, voir à un téléfilm made in france télévision qu’à un film à part entière.

Le metteur en scène devait dormir lors du montage du film. Les scènes s’enchainent sans beaucoup de cohérence. Le film regorge d’ellipses temporelles sans réellement nous prévenir, nous laissant parfois désorientés. Nés en 68 manque cruellement de structuration, tout comme de cohésion. Les acteurs sont plutôt bons (certains dans tout les sens du termes :p), pourtant l’émotion n’est pas là… Ce film ne transmet rien. Mélodramatique à souhait les scènes sont très mal tournées, à se demander si la caméra ne tournait pas toute seule, laissant vaquer les acteurs à leur guise…

Des sujets sont vaguement abordés, de façon très superficiel. Mais à t-on le temps d’aborder 40 années en 2h50 ? Le scénariste a sans doute voulus trop en faire, ces idées s’éparpillant tout au long d’un film qui aurait pu s’avérer plus qu’intéressant. On aborde notamment le thème de l’homosexualité au travers d’un jeune couple (dont le fils de Catherine) découvrant leur sexualité. On tombe malheureusement dans les vieux clichés: des homos séro-positifs couchant avec tout ce qui bouge.

Finalement, documentaire ‘réaliste’ ou non, cette fresque politico-sociale ne nous laisse peu de réflexions. Le réa

Magnifique fresque, casting pas toujours égal mais des petites perles de comédiens bien dirigés. On sent que les réals ont souffert d'un montage au départ prévu pour un double téléfilm télé. Donc certaines ellipses trouvent leur justification probablement dans les séquences absentes. Mais ne nous arrêtons pas au pratique. Ils jouent avec tous les clichés de 68, avec beaucoup de pudeur (excepté sur le nu...) et de légèreté en première partie pour construire une vraie tragédie en deuxième partie. Ce film assemble drôle et triste. Et intelligemment. Comme toujours chez Ducastel et Martineau. Et ceux qui taxent ce film de "honteux" se ferment bêtement au message moderne qu'il transporte, à la beauté filmique, à la concrétisation victorieuse d'un défi cinématographique. Et Casta est à féliciter bien plus qu'à blâmer, car c'est une belle position qu'elle a prise, et un rôle difficile à défendre, et si elle n'a pas atteint une transcendance artistique dans ce film, elle a tiré vers. Et avec une bonne volonté qui transparaît de manière évidente et qui lui donne tour à tour des vérités de comédienne et des maladresses touchantes. (dixit un comédien)
Ce n'est pas de la nostalgie rabâcheuse qui les fait parler de 68, c'est un hymne à la vie et au présent. S'il faut jeter un coup d'oeil en arrière pour pouvoir avancer, faisons-le. Car ce film commence en 68. Mais en 1/2h on a sauté 5 ans. Et en 3h on en saute 40. C'est chronologiquement de l'espoir, de la désillusion, de l'abattement, puis de nouveau de l'espoir. Et c'est avec ce processus qu'on se construit. Donc = nous n'avons plus le droit au désespoir. C'est trop joli pour ne pas le voir.

Nés en 68, n'est pas un film sur Mai 68....
Mais, enfin, oui ! oui ! je dis bien enfin un film Français qui parle de nous et de notre esprit de révolte . Vous savez cet esprit de révolte que nous avons tous au fond de nous et qui malheureusement depuis plus de 20 ans est réduit à sa plus simple expression. La mélancolie de ce film est touchante, et certaines scènes nous effleure de leurs émotions, une Laetitia Casta juste et vieillisante qui nous émeut par sa naïveté et sa candeur face à un monde violent et en rupture .
Les réalisateurs ose citer des hommes politiques pour nous montrer leurs bêtises ( Christine Boutin et le PACS, a qui s'en souviendra, rigolera ), je ne vois plus ça dans un film français depuis ....je ne sais même plus...
Le film a ses défaut évidement mais l'intention est bonne et rare .
Ayez de la curiosité ! allez voir par vous même ! Julien (75)

Quel film! Film? Ou téléfilm? Des acteurs inconnues, mauvais, tombant dans le cliché hippies des années 70. Des images digne des téléfilm TF1 au format télévision ( c'est embêtant lorsqu'on ne peut voir le front de Laeticia Casta, qu'elle a jolie d'ailleurs.) Des dialogues a faire fuir l'Académie Française : "Toutes cette mascarades bourgeoise, non vraiment trop peut pour moi" ( non vraiment Très peu pour moi!). Des personnages fantômes, qui sont là et puis qui n'y sont plus. On notera la disparition inexpliqué du fameux propriétaire du Latarre. Un communauté nombreuse puis soudainement déserte. Des personnages qui s'énervent, qui s'arrachent les cheveux pour quoi exactement? une mise en scène d'illustration fade, complètement à plat, sans aucune trame scénique. Un générique de début hallucinant. Des séquences émotions digne des sketches des Nuls, avec les violons de Philippe Miller (pourtant pas mauvais) qui rajoute une note de ridicule dans cette vulgaire fresque de quoi? On ne sait pas vraiment.

L'idée était bonne pourtant. L'évolution des idéologies des soixantutars au cours du vingtième siècle. Mais trop d'info tuent l'info. Les deux réalisateurs ont tenté de condenser les grands événements qui ont jalonné l'histoire pour y montrer l'évolution des moeurs. On finit par s'y perdre, les idées finissent par être diluées au point de retomber dans les préjugés. Mai 68 ne se résume pas à des émeutes urbaines...
En plus de cette condensation imparfaite, les acteurs jouent mals, (est ce le désir des réalisateurs ou tout bêtement les acteurs eux même?). En voyant certaines scènes, on se croirait dans une série diffusé sur TF1...
Bilan: Déçu

Ce film est une superbe fresque sur les 40 dernières années. Les personnages sont tous hauts en couleur, l'émotion est brute et Laetitia Casta est remarquable. On se laisse vraiment embarquer par cette histoire, les 3h passent à toute vitesse. On évolue avec eux, avec le contexte politique, avec la BO impeccable, et on comprend cette génération déboussolée, ainsi que leurs enfants qui manquent de reperts. Un film à voir.

Une belle histoire, très bien construite malgré quelques clichés d époque, mais le scénario ne permet pas aux acteurs de prendre la dimension qu il aurait mérités.

Je m’inscris ce matin pour la première fois sur allociné pour défendre ce film car je m’étonne de ne rien lire sur ses qualités purement cinématographiques. C’est comme si aujourd’hui la simplicité d’une mise ne scène ne pouvait plus être reconnu. Oui, je lis que les acteurs sont formidables et c’est vrai. Oui, je lis que le film est émouvant. C’est vrai aussi et qu’il est bon de pleurer au cinéma ! Je voudrais ajouter que le film est riche en idées visuelles; ma préférée, les protagonistes qui pleurent derrière des lunettes en carton pour regarder une éclipse du soleil. Seconde source d’énervement pour moi, le film est souvent comparé à "Nos meilleurs années" à son désavantage. Je ne suis absolument pas d’accord. "Nés en 68" me semble beaucoup plus fort politiquement que le film italien car il n’a pas peur de regarder quarante années de vie française avec subjectivité. Si vous n’êtes pas de droite allez y vite avant qu’il ne quitte l’affiche.

Extrêmement déçu. Moi qui m'attendait à un grand film, complet riche émouvant et objectif. C'est tout le contraire qu'on me sert.

Dans cette rivière de sentiments nés en 68, Ducastel & Martineau invitent à lâcher les amarres. On se laisse emporter par la magie de cette image du bonheur rythmée par la musique de Miller et les voix d'Audriel :

Laetitia Casta est assez déraisonnable pour tenir le cap jusqu'au bout, pareille à un phare solaire qui attire ses amours que son personnage de Catherine ne cherche pas vraiment à retenir.

De Sorbonne en Bessonies, la lutte s'irrigue : jupe rougie d'avant l'IVG, tête d'homosexuel trébuchant contre le pavé, SIDA en cendre, hallucination auditive d'hélicoptère de combat en Algérie, coup légal de hache à St Bernard, Mickey sur les gravats berlinois écoutant Rostropovich, 11 septembre d'un silence terrifiant, élections présidentielles plus ou moins épineuses.

L'éclipse solaire n'est pas éternelle. Vous n'arriverez pas à éteindre l'étincelle dans le regard de Catherine. Que la liquéfaction de l'héritage de Mai 68 jaillisse en rés-urgence libertaire au drapeau rouge !

Bravo! Et j'en redemande, j'avais l'impression de suivre une série, avec des personnages attachants, un scénario bien construit car on ne s'ennuie pas une seule seconde, et une histoire de France vu d'un certain côté, mais bien raconté, avec ses évènements marquants, et l'impact sur les personnages. Il y a beaucoup de choses, beaucoup de questions qui sont abordé sans toujours prendre parti, il y a un peu tout les cas de figure. Vraiment très bien, Laetitia Casta est très bien, comme le reste des comédiens. Merci

Certains trouveront ce film long. Je le dirais plutôt complet !
Une si large période couvre tout autant d'évènement différents. C'est une jolie vision sur un groupe d'amis tout au long du temps !
Malgré la durée, le film est vraiment rythmée et les acteurs sont bons ; et surtout le maquillage est vraiment une réussite.

J'ai apprécié découvrir de nouveaux acteurs.