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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 septembre 2010
Ce film est tellement ballot que je n'ai pu le regarder jusqu'au bout. En plus de véhiculer la totale des clichés de l'époque, on est en plein dans tout ce qu'on peut détester naturellement et qui fait le première pierre de pensée de ce cancer français. Un film débile, ennuyeux, prévisible et répugnant.
Alors oui, Nés en 68 à des défauts. Il est trop linéaire, trop académique... mais qui n'est pas touché par cette histoire. En oubliant l'aspect politique des personnages et du récit, on aime cette chronologie d'évènements (qu'on a plus ou moins vécu) mais surtout on aime le bol d'air que reprend chacun dans cette ferme du Lot. En fait, on à la côté nostalgique des années 70 et l'envi d'aller de l'avant à chaque évènements. C'est un film sain fait d'amour et d'amitié.
Ce feuilleton est une vision fantasmée (L.Casta a d'ailleurs des airs de Bardot certainement pas innocents) qui est censée réhabiliter les 68tards. Pari loin d'être gagné, vu les clichés idéologiques, les personnages à la psychologie peu élaborée et la volonté de ne pas s'attarder là où ça pourrait devenir intéressant. L'ellipse n'est pas maniée avec beaucoup de pertinence et n'apporte pas de dynamique à ce récit qui tire en longueur, en lenteur. On préfère ainsi, par exemple, nous montrer L.Casta accouchant sur une table de la maison de campagne en position assise et refusant de s'allonger (le must de la cause féminine, je présume !), plutôt que de réserver de la pellicule à suivre un des personnages ayant quitté le groupe et dont on apprend plus tard qu'il a été travaillé en usine. En fait, le regard reste verrouillé sur ces petits personnages, et donne l'impression que la société passe au second plan, quelques échos nous en parvenant au travers de référence/clichés faites pour marquer le temps qui passe. Même les scènes de manif donne cette impression de société zappée. Un comble au vu du sujet ! L'intensité dramatique ne rend pas l'effet escompté, peut même tomber dans du mélo et devenir irritant : le départ de membres et les quelques heurts/coups de gueule qu'ils provoquent, scène de parloir, Casta s'écroulant dans la rue ...etc... Il y aurait encore beaucoup à relever, mais je m'interroge plutôt sur la bienveillance dont à bénéficié ce feuilleton ; Bienveillance qui l'a conduit jusque dans les salles obscures, jusqu'à squatter des affiches de cinéma alors que ce n'est pas une œuvre de cinéma !!! Selon certains critiques, les bonnes intentions à l'origine de cette œuvre suffiraient à justifier l'indulgence de leur jugement. J'attends, donc à l'avenir, qu'ils appliquent ce même critère de jugement à tous les autres films qu'il leur sera donné de critiquer.
Ce film tente de résumer principalement les quarantes ans de l’histoire française depuis les manifestations du fameux mois de mai jusqu’aux propos de Nicolas Sarkozy rejetant la pensée et l’influence de Mai 68. Il va sans dire que la durée de ce long métrage de 3 heures est un peu courte pour tout aborder d'autant plus que le film ne fait que survoler les faits marquants sans vraiment les approfondir (l'affaiblissement de la pensée communiste, l'élection de Miterrand , la chute du mur de Berlin, l'émergence du virus du Sida, élection de 'attentat du 11 septembre etc). Et se contente davantage sur des thèmes sociétaux, de suivre l’évolution des mœurs depuis cet élan libertaire caractérisant particulièrement Mai 68 (la révolution sexuelle, la légalisation de l’avortement, le mariage et le divorce, la reconnaissance de l'homosexualité ). Le film montre également à travers la vie de trois étudiants parisiens qui suite aux événements de 68, s'installent en communauté dans le Lot, les déceptions ou le désenchantement de cette génération qui a vu échouer ses rêves de jeunesse (utopie communautaire et de solidarité). Puis dans sa deuxième partie, l'exposé se focalise surtout à travers d'un des enfants de Catherine (Laetitia Casta) personnage fil conducteur de tout le récit, sur la cause homosexuelle de la libération jusqu’à la lutte pour le Pacs tout en passant par le drame de l'infection par vih/ sida. Mais au vue de cette saga riche en matière où les personnages, les événements sont nombreux, le film multipliant les ellipses temporelles peine à constituer un tout cohérent entre une fiction chargée de signifier que tel événement a eu lieu et la crédibilité d'une histoire assez romancée où les personnages apparaissant trop stéréotypés. Dommage alors par son manque de réalisme et aussi par une mise en scène n'apportant rien, que Nés en 1968 n'est pas à la hauteur des exigences que l'on pouvait espérer. Pourtant malgré ses quelques défauts, on ne peut pas nier
. La première réflexion qui me vient à l'esprit est qu'il s'agit d'un film long qui m'a semblé long. Néanmoins, il n'en fallait pas moins pour passer en revue quarante ans de notre histoire. Ce qui me porte à croire que ce film ambitieux l'est peut-être trop. En effet, j'ai eu l'impression que plus l'intrigue progressait et plus elle se réduisait à un recensement des événements politiques et sociaux qui ont bouleversés les dernières décennies. Le catalogue des événements à traiter étant d'ailleurs assez conséquent, chaque personnage se retrouve affublé d'un destin assez invraisemblable (le fils devient homosexel militant, la fille épouse un immigré, la mère révolutionnaire décède d'un cancer, etc.). De plus, le film sombre parfois dans le cliché (la libération sexuelle des communautés hippies, l'indissociabilité de l'homosexualité et du sida, etc.). Il en résulte, à mon sens, un film, - un long film! -, qui se veut engagé mais qui manque de subtilité.
Nés en 68 traite différents sujets: l'homosexualité, le cancer, le sida... c'est tout simplement un hymne à la liberté certes assez naïf mais surtout d'une sincérité qui rend le film énormément touchant et Casta dans son meilleur rôle jusqu'à présent.
...Nés en 68 est un film un peu bancal, plein de défauts mais aussi plein de charmes. On sent que c'est fait avec sincérité et malgré les longueurs et les lourdeurs, le tout est plutôt rafraîchissant avec un côté naïf et utopique qui finalement lui va bien, nous touche et nous fait passer un bon moment. Peut être aussi si on est né vers 68...
Tous les événements politiques nationaux ou internationaux y passent, ils sont tout du moins cités. On commence bien évidemment par Mai 68, la chute du mur de Berlin puis toutes les élections Mitterrand, Chirac, Le Pen au deuxième tour, et un discours de Sarkozy sur mai 68 pour clore le filme. On voit l’apparition du SIDA, la trithérapie, le PACS, l’IVG, les micro-credits et le 11 septembre 2001. On aperçoit même l’éclipse. On n’évite pas les clichés sur mai 68, le peace and love, l’amour libre. « Nés en 68 » est cependant mois fort que l’excellente fresque italienne « Nos meilleures années ». On est moins attaché aux personnages peut être parce qu’il y en a trop. Ce qui n’empêche pas d’avoir de bons acteurs comme Casta et les autres. « Nés en 68 » retrace l’histoire contemporaine de manière succincte et rapide. Et c’est vraiment pas mal de rappeler de temps en temps les erreurs et les réussites en tout cas les choix des uns et des autres. Je ne peux terminer que par la phrase qui clôt le film : Ce n’est qu’un début, continuons le combat.
une jolie saga sur les 40 dernieres annees en france, des evenements de 68 a nos jours. la premiere partie est joyeuse, hippie, pleine de fraicheur et de charme. la deuxieme se veut plus sombre ( les annees sida sont passees par la...), plus marquee. les personnages sont attachants, une saga qui ne manque pas de souffle...
Un film peut-être pas magnifique, mais magnifiquement touchant. Des clichés peut-être, mais tant pis. Tout dépend de ce que l'on recherche dans un film. Qu'il touche? Assurément. Qu'il fasse réfléchir? Aussi. Qu'il divertisse? Un bon moment.
Vraiment, ce film m'aura marqué. Lætitia Casta est formidable avec ses allures de Brigitte Bardot. Théo Frilet est magnifique (dans deux sens).
Merci Ducastel et Martineau pour proposer des films toujours simples, sans prétention et engagés.
Une petite CASTA-strophe sur un sujet pourtant intéressant à la base, traité de manière scolaire, pataude et consensuelle, sans relief, où les acteurs semblent à la peine (faute peut-être d’une direction efficace)… Laetitia Casta quant à elle est aussi convaincante en mère courage babacool qu’une rose qui voudrait se faire passer pour une marguerite. Le cinéaste aligne les clichés comme on enfile les perles, si bien qu’on finit par deviner ce qu’on va voir dans la scène suivante. Dommage, mai 68 ne méritait pas ce téléfilm anecdotique, cette guimauve dépourvue substance. Une des rares choses appréciables du film est le rappel à la fin des inepties de Sarkozy sur mai 68 lors de sa campagne en 2007.
40 années brossées en diagonale sur 3h.<br /> Le tout n'amène à rien en final. Trop superficiel dans son accès aux points clés de l'Histoire, puisque là est le sujet.<br /> Nous avons de plus affaire à un réalisateur très pey exigeant avec lui même et avec ses comédiens. Un autre chef d'orchestre plus inspiré, aurait amené une âme différente à ce voyage de la contestation soixante huitarde à l'élection de Sarkozy.<br /> Ce supplément d'âme, étrangement, et de bonne surprise, est amené par Laetitia Casta, que l'on se surprend à vouloir découvrir dans d'autres rôles à sa hauteur.<br /> Totalement dispensable, sauf à vouloir se faire une opinion plus favorable à l'égard de Laetitia Casta en tant que comédienne.
Grande fresque dépeignant la société française de 68 à nos jours, à travers le destin d'une femme, de ses enfants, et de ses ex-compagnons révolutionnaires. La volonté d'exhaustivité de Martineau et Ducastel les oblige à se montrer parfois elliptiques, ce qui malheureusement n'empeche pas quelques longueurs. Le thème de l'homosexualité et du SIDA aurait mérité un film à part entière, ce qui aurait au surplus évité à Laetitia Casta de jouer un rôle de grand-mère dans lequel elle n'est pas forcément crédible. L'ensemble cependant a du souffle, et offre de beaux moments d'émotion, si bien que ces presque trois heures passent finalement très vite.
Très à l'aise dans la chronique légère et dans l'air du temps, le duo Ducastel/Martineau s'est attaqué à un gros morceau : raconter 40 ans de notre histoire à travers les destins de personnages emblématiques de l'esprit soixante huitard. Trop ambitieux ? Sans doute, et le catalogue des événements sociaux et politiques qui ont marqué cette période est parfois encombrant. Nés en 68 n'attend pas le niveau de Nos meilleures années, cette merveille venue d'Italie, mais sur la longueur, les deux cinéastes ne sont pas loin de réussir leur pari. La dernière heure, finalement la plus engagée est aussi la plus touchante donne du sens et de l'étoffe à ce film qu'on trouverait presque trop court.