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novemberromeo
41 abonnés
687 critiques
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5,0
Publiée le 23 décembre 2019
Bien que le rythme ne soit pas des plus effréné, la tension est distillé tout au long du film jusqu'à la fin magistrale. On s'attache surtout au personnage de ce vétéran et l'amitié qu'il noue avec ses vousibs coréens. Loin des figures imposées et des messages sirupeux en vogue, la justesse de ton de l'histoire fait mouche et prouve encore que Clint Eastwood vise juste.
Quel film ! difficile de résumer ici le jeu d'acteur quasi parfait de notre brave Clint, mais je ne me suis pas ennuyé du début à la fin. Je ne suis pourtant pas super fan des drames de ce genre mais là ce film est une perle, vous pouvez le visionner sans crainte :D
Un véritable chef-d'oeuvre. Clint Eastwood livre un film digne de respect et si beau. L'aspect de complète réalité du rythme est fascinant. les personnages si attachants et la situation si réelle en font une histoire prenante de bout en bout. Amateurs d'histoire sans aucun sens vous abstenir.
Un film durant lequel on ne s'ennuie pas. Un grand Clint Eastwood en tant qu'acteur et à la réalisation. Un film à voir... mais pas de quoi aller jusqu'à un classique du cinéma.
Une histoire simple, presque banale, du vieux bourru détestable qui trouve un sens à sa vie. Une réalisation archi-académique où rien ne saute aux yeux. C'est ça Gran Torino, un film qui construit un chef d'œuvre de pas grand chose parce que la performance de Clint Eastwood est exceptionnelle et que son personnage est écrit avec toutes les subtilités qu'il faut pour le rendre passionnant. En cela, Gran Torino est une pièce majeure de cinéma, qui montre qu'une histoire simple mais bonne, bien racontée, sans fioriture inutiles et sans gimmicks de réalisation, peut faire un grand film, justement primé.
Difficile de croire que le réalisateur de ce film pondra dix ans plus tard l'inepte "Sully". Eastwood, qui est libertarien dans la vraie vie, réalise ici un film très politique, on sent qu'il a beaucoup réfléchi avant de le tourner. Et l'homme bourru qu'il incarne a des principes rigoureux. Ce que son parcours, et la fin du film, démontre.
La prévisibilité du scénario ne pénalise que très modérément la qualité du film. C’est donc sans équivoque que « Gran Torino » peut être considéré comme un très grand cru de Clint Eastwood.
Grosse déception,je m'attendais a tellement plus par rapport aux critiques lues ; le sujet n'est pas nouveau , le jeu des acteurs pas sensass , effectivement le passage d'ennemis a "amis amis avec les coreens est trop rapide,trop de clichés, de choses prévisibles; le spectateur n'a pas besoin de se creuser la tete une seule seconde,ah si juste quelques sourires dés fois, et la fameuse larme a la fin...je l'attends toujours...dommage.
Que dire d’un tel chef d’œuvre ...... on aime littéralement tout dans ce film Clint Eastwood et magistral ! Émouvant prenant et exceptionnel à la fois !
La Gran Torino! Cette voiture sublime , et ce film aussi !
L'histoire d'un ancien marines du Vietnam habitant dans un quartier plutôt mal famé, ayant pu or voisin des personnes asiatiques, qu'il ne peut pas blairer , mais qui au final va réserver bien des surprises! L'histoire est top, le scénario, c'est assez drôle et sympathique. Rien a redire très très bon film ,qui fait plus de deux heures , mais qui en vaut le coup !!!!! N"hésitez pas et regarder le.
Petite pépite cinématographique, « Gran Torino » est à la fois un film simple, touchant dans son scénario et bourré d’humanité. Clint Eastwood plus mature que jamais dans son rôle de vétéran de la guerre de Corée montre qu’il est un acteur d’exception même s’il surjoue un peu. Préparez-vous à des dialogues virils assumés, à des envies de meurtre, à des scènes inattendues (la fin) et à une belle histoire un peu convenue il est vrai mais parfaitement maitrisée. Celle-ci égratigne au passage les préjugés qui existent entre les différentes communautés ethniques et culturelles et dénonce également l'absurdité de la violence gratuite. Magnifique, magistrale…une très grande œuvre.
À sa sortie, Clint Eastwood avait annoncé que Gran Torino était son dernier film en tant qu’acteur (si on excepte son caméo furtif dès l’année suivante dans Invictus, il reviendra sur cette décision sous la direction de Robert Lorenz en 2012 avec Une nouvelle chance puis sous sa propre caméra avec La Mule en 2018). Cela peut s’expliquer par le fait que le rôle de Walt Kowalski semble une conclusion parfaite à la majorité des personnages qu’il a interprétés tout au long de sa carrière. Ainsi, au premier abord, Walt est un être raciste et rétrograde n’acceptant pas le monde moderne pouvant le faire considérer comme une sorte de prolongement de Dirty Harry. Mais, comme pour le célèbre inspecteur, on découvre au fur et à mesure qu’il est un personnage plus complexespoiler: (il a été traumatisé à vie par son expérience de la guerre de Corée qui l’a poussé à avoir des comportements qu’il n’arrive pas à se pardonner) qui, sous ses dehors agressifs, laisse apparaître une part d’humanité en se prenant d’affection pour ses voisins hmong (communauté très rarement évoquée dans les médias en règle générale) et se révèle être un homme bien, allant jusqu’à un sacrifice christique (il meurt les bras en croix) . Pour souligner cette apparition progressive de l’humanité du personnage, Clint Eastwood multiplie les éléments humoristiques montrant un personnage totalement dépassé par le monde qui l’entourespoiler: et qui surtout réalise petit à petit que ses sentiments et son sens du devoir passent au dessus de préjugés racistes qui semblent au final être plus une façade pour supporter les horreurs qu’il a pu commettre pendant la guerre . Le film est ainsi souvent très drôle mais cet aspect n’est pas la finalité du métrage. En effet, cet humour permet de s’attacher aux personnages et ainsi d’accentuer les sentiments du spectateur quand le récit prend une tournure plus dramatique. Il faut d’ailleurs noter que contrairement à des films comme L’Homme des hautes plaines ou Pale Rider, le cavalier solitaire, la violence n’est pas considérée comme une forme de résolution des problèmesspoiler: puisque le personnage de Walt, marqué par la violence de son passé, préfère se sacrifier que d’y recourir . La violence ne peut en aucun cas être glorifiée, c’est ce que semble nous dire Eastwood. À ce discours subtil et intelligent s’associent une réalisation toute en finesse et en sobriété (une habitude chez le cinéaste), une superbe musique (signée Kyle Eastwood et Michael Stevens, tous deux rejoints par Clint lui-même et Jamie Callum pour la chanson final) et une interprétation très juste notamment des acteurs hmong débutant pour la plupart au cinéma. Ainsi, avec ce qui devait être le chant du cygne de l’acteur Eastwoodspoiler: (quelle meilleure fin de carrière qu’une scène montrant les funérailles de son personnage?) , le réalisateur signe un film à fois drôle, émouvant et intelligent où la violence est montrée comme une impasse malgré ses quelques scènes d’action. Un des plus beaux films d’Eastwood en tant qu’acteur et en tant que réalisateur.