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    Barry Lyndon
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    735 critiques spectateurs

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    Simplicissimus
    Simplicissimus

    8 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2020
    La première fois que j'ai vu Barry Lyndon, sur la foi d'un extrait du film, je m'attendais aux aventures pleines de bruit et de fureur de son héros picaresque.
    J'avais donc été déçu par la lenteur du film... et par l'insipidité de Ryan O' Neal, qui propose peu de relief à un personnage qu'on s'attend à trouver truculent.
    Mais de visionage en visionage, les défauts que j'attribuais au film se transforment en qualités ; même le jeu monolithique de Ryan O Neal se prête assez bien à la beauté presque angélique de ce héros qui subit autant les évènements qu'il les provoque ; crapule non dénuée d'élégance morale.
    Si on ajoute la beauté de Marisa Berenson, l'extrême raffinement des décors , des lumières et des cadrages, on a alors un film majestueux, lent certes, mais admirablement bien découpé entre ses deux parties( les péripéties du personnage, son ascension sociale puis sa chute...)
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Stanley Kubrick, éternel cinéaste visionnaire et épique, a toujours su transformer un cinéma passionnant et mouvementé en de véritable traduction et pamphlet de nos sociétés, qu'elles soient d'un autre temps ou vouées pour l'avenir. Le sens du cadre et du détails donne au cinéma de Kubrick une dimension indémodable tant sa peinture filmique recèle de toujours plus d’intérêt de fascination. Sur la base de cette notion arrive toujours cette problématique : comment arriver à filmer la folie des grandeurs, quelle soit morale ou spatial ? Il ne fait aucun doute que *Barry Lyndon* sortie en 1976 se distingue tel une véritable synthèse à cette question. Stanley Kubrick a construit ici une peinture articulée et gigantesque où réside l’ascension sociale ainsi que la crise moral d'un homme rusé, charmeur et menteur au beau milieu de l'Irlande et de l'Angleterre du XVIIIème siècle. Son nom, c'est celui de Redmond Barry et à en devenir, Barry Lyndon.

    Stanley Kubrick bâtit ici une grande fresque de trois heures se déconstruisant en deux parties et un épilogue. La première retraçant donc l'ascension sociale vers la gloire et la richesse du jeune Redmond Barry (Ryan O'Neal), quittant ainsi la précarité de sa vie Irlandaise vers le rêve Anglais. Pour la seconde, elle évoque la vie au cœur de la démesure à travers quelques complications comme celles d'un enfant perturbateur, un mariage ne tenant qu'à un fil et des dettes devenant de plus en plus imposantes. En atteignant le pic, le jeune Redmond devenu Barry Lyndon sombra inévitablement au cœur d'une chute le reconduisant tout droit vers son point de départ. Adapté du roman *Mémoires de Barry Lyndon* signé par William Makepeace Thackeray, le récit du tumultueux Redmond Barry prend d'abord forme en Irlande à travers une relation amoureuse impossible et dévastatrice. Redmond est jeune, assez pauvre, une virilité remise question et voit la femme qu'il aime depuis toujours, sa cousine Nora (Gay Hamilton), être comme enlevée au profit des bras plus robustes et de la situation plus stable d'un haut commandent de l'armée Anglaise. De cette désillusion, Redmond Barry quitte le domicile familiale pour vaguer à travers une Irlande prise en pleine guerre de Sept Ans. Le parcours d'un homme hors-normes et rusé débute : vagabond fuyant la police; engager ensuite dans l'armée anglaise puis par différentes péripéties se retrouvant dans celle de l'ennemi Prusse; devenant espion qui s'allie avec sa victime; ... de toutes ses péripéties argumentées par sa maîtrise des langues insoupçonnés, Redmond Barry gravit les échelons jusqu'à une femme s’avérant comme son véritable dernier pilier et pouvant l'amener vers un sommet indépassable où règne richesse, prospérité et inévitable décadence. Cette femme, la comtesse de Lyndon (Marisa Berenson), croit voir à travers son futur amour avec Barry une dimension de plénitude et redécouverte d'une jeunesse à priori perdue pour elle depuis longtemps. Mais la véritable facette de Barry Lyndon s'avouant infidèle et assoiffé d'horizons impossiblement atteignables, vont mener la comtesse vers la dépression. Barry Lyndon peine à tenir sur un pilier tremblant qui s’avéra de plus attirer d'autres êtres conscients de cette situation et opposés à la ruse de Barry, avec en tête de liste lord Bullingdon (Leon Vitali), le fils de la comtesse de Lyndon, s'avouant comme témoin premier de la chute financière et morale de sa mère. **C'est un sommet tant rechercher par le jeune Redmond qui, en devenant Barry Lyndon, découvre la facette jouissante et dévastatrice de ce monde. Une vision qui mène à la folie des grandeurs jusqu'à nous en faire redouter. **

    Pour construire ce récit monumentale s'étalant sur prés de 40 ans, Stanley Kubrick convoque la composition picturale pour sublimer *Barry Lyndon*. Ces immenses étendues lointaines aux couleurs magnifiquement nuancées ramènent souvent le spectateur à questionner - et contempler -ces personnages distingués face à leurs insignifiances naturels. La caméra de Kubrick se fixant sur une action minime ou un personnage fait reculer son zoom pour nous faire admirer le reste : les immenses pleines indescriptibles de beauté accueillants cette histoire et ces querelles. *Barry Lyndon* est en recherche perpétuelle de ce qui dépasse le cadre, de ce qui parait impossible à retranscrire, sauf en peinture. Ces scènes de lâchée prise au cœur de pièces somptueuses où règnent insouciance, richesse et décadence témoignent de cette folie des grandeurs au sens moral. Mais à noter aussi ces plans gigantesques d'une Irlande et une Angleterre vaste et étendues témoignant quant à elles de ces grandeurs spatiales impossible à conquérir. ***Barry Lyndon* est un assemblement de tableau révélateur des ruses d'un homme employées pour atteindre un sommet social où foisonnent des visages perdues et mélancolique cachés derrière ces maquillages éclatants.**

    Stanley Kubrick se situe dans une telle maîtrise de la reconstitution que le sens visionnaire pourrait s'appliquer aux événements passés. Au-delà d'être un récit tumultueux et gigantesque, *Barry Lyndon* se construit telle une oeuvre captant ce qui ne peut se voir. Un véritable tableau de trois heures peignant une quête vers la richesse et la gloire en nous amenant à contempler un homme dont le talent et la fougue ne peuvent se maintenir face à l'élégance et la folie ambiante. Ambitieux et immense, magnifique et tourmenté !
    Un œil distrait
    Un œil distrait

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Pesant album de jolies images dont on tourne lentement les pages. La fin venue, on regrette de n'avoir pas plutôt revu Fanfan la Tulipe, si vif et si léger ! Son action s'incrit elle aussi dans le contexte historique de la guerre de Sept Ans. La voix off - notamment - y est autrement plus spirituelle et en cela plus fidèle au caractère du XVIIIe siècle. Puissent les kubrickolâtres me pardonner ces propos impies.
    guy m.
    guy m.

    6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2020
    J'attendais le chef d'oeuvre attesté par la critique. J'ai vu un film lent, avec des acteurs inexpressifs et sans épaisseur, une musique qui semble revenir en leitmotiv pour remplir les vides de l'histoire. En bref, un film surfait et décevant.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Pour moi, ce n'est pas son meilleur film. Mais ça reste une très bonne mise en scène d'un roman picaresque au XVIII ème siècle. Et le cadre historique est méticuleusement rendu.
    Vincent F.
    Vincent F.

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2020
    Superbes images, superbe BO. Mais que c'est long !
    Comme du Zola au cinéma. Est-ce la fonction de cinéma de faire de la littérature ?
    Mike M
    Mike M

    3 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l'échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l'exil. Il s'engage dans l'armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l'armée prussienne des soldats de Frederic II afin d'échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l'amant d'une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l'adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Un film extraordinaire sur tous les points : histoire, réalisation, costume et que dire de la bande musicale si reconnaissable. Un pur chef d'œuvre.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Une fresque historique baroque, monumentale et somptueuse dont le tournage s'est étalé sur 200 jours. Une œuvre d'art visuellement splendide, au scénario génial, portée par l'interprétation de Ryan O'Neal et la BO de Schubert et Haendel mémorable et oscarisée.
    Adrien J.
    Adrien J.

    95 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2024
    Barry Lyndon est un film réalisé par Stanley Kubrick, racontant l'ascension, puis la descente aux enfers d'un jeune irlandais ambitieux au 18ème siècle. L'œuvre, portée par les musiques de Haendel et de Schubert, éblouit par sa splendeur visuelle. Le spectateur est touché par une émotion morale et esthétique, par une suite de scènes qui ont la dureté d'un constat et la beauté d'une évidence. Ce film est une véritable galerie de tableaux de maître du XVIIIe siècle : chaque plan est construit, composé et éclairé comme une véritable fresque. Le cinéaste s'est notamment beaucoup inspiré du travail de Thomas Gainsborough pour son film, rendant ainsi la photographie sublime. L'objectif de Kubrick était de proposer un spectacle purement contemplatif, où le spectateur se laisserait entraîner et envoûter par l'image et le récit. C'est pourquoi ce dernier a autant insisté sur l'esthétique soignée, le calme de la mise en scène et la lenteur du montage. Le réalisateur a choisi une mise en scène consternante de sobriété, où le mélange avec le style baroque de l'époque crée une dimension épique, triste et nostalgique sur le spectateur. Les décors et les paysages sont quant à eux superbes, et la reconstitution historique est minutieuse et délicate. Tout cela forme un ensemble des plus élégants, d'une subtilité incroyable et d'une lucidité admirable.
    Maryse Aimée Meslet
    Maryse Aimée Meslet

    2 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Merveilleuse photographie ! Compositions dignes de grands maîtres !Scénario reprenant les romans épiques du XVIII siècle. Joseph Andrews, Candide, et qui finit dans un cynisme à la Hobbes, On adore.
    Les costumes et les décors sont somptueux. Un merveilleux délice ! À consommer obligatoirement !
    Romaric44
    Romaric44

    18 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2020
    C'est lent mais lent. Après on ne peut que saluer la photo et les costumes mais ca n'enlève pas qu'on décroche au bout d'un moment
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Trois heures de Barry Lyndon paraissent moins longues que deux heures de Séjour dans les monts Fuchun ou de Le lac aux oies sauvages.
    Merci à Kubrick.
    Yann I
    Yann I

    21 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un des plus grands films de l'histoire du cinéma.
    Chaque plan est un tableau de maître.
    Kubrick est un génie.
    Catherine Soulier
    Catherine Soulier

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Tout simplement un des plus beaux films de l'histoire du cinéma : beau bien sûr au sens formel du terme, de merveilleux éclairages a la bougie, des scènes de bataille comme des bals, des scènes de bal comme des batailles. Lais aussi une superbe réflexion sur la condition humaine, le héros est prêt à toutes les bassesses pour s'élever dans la société mais finalement il n'a plus rien car ce n'était que des mirages...
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