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iof
5 abonnés
137 critiques
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5,0
Publiée le 29 mai 2022
Un homme dévoré d'ambition et obsédé par l'argent, gravit toutes les strates de la société ultra hiérarchisée de l'aristocratie anglaise du XVIIIè siecle et chute, tombant plus bas qu'il n'était parti. Un grand film sur la cupidité, âpre et magistral.
La sarabande d'Händel en guise de générique. Génial ! Un très beau film de Kubrick. Le scénario est bon, le jeu d'acteurs aussi. Les images sont belles. A voir.
Je dois bien admettre qu'en regardant Barry lyndon on assiste à un grand film épique. Tout y est conçu avec virtuosité, musique, décors, comédiens, plans, mise en scène méticuleuse. Ce récit historique sur l'ascension et la chute d'un jeune irlandais aurait dû m'avantage me toucher, mais mon premier sentiment prédominant c'est que je n'ai adhérer à cette histoire même si je dois y reconnaître que tout y est parfait ou presque. Mais cela est juste une question de sensibilité.
Les thèmes d'Haendel ou encore de Schubert, les duels dans la rosée d'un matin anglais, les armées en costume tombant dans la campagne, les soirées éclairées à la bougie, cette aristocratie neurasthénique pétrie de vanité... Autant d'images fortes qui résonnent longtemps après le film. Barry Lyndon c'est tout ça, c'est aussi accepter de suivre la lente ascension d'un veule jouvenceau et la longue chute d'un insupportable noble, sous le regard passionné du génial Stanley Kubrick, soit autant de raisons d'aimer que de détester.
Enfin vu . Alors déjà 3h de durée ça peut faire peur et malheureusement on le sent . Si la première partie est agréable, avec ses décors, costumes, et images incroyables surtout a l'époque, la deuxième partie tombe dans l'ennuie ... on suit les aventures de ce Barry Lyndon, jusqu'à sa chute. La lenteur du film fini par peser et décrocher du film. A voir tout de même
Bonjour ! Oui , j'ai mis 5étoiles "chef d'oeuvre".. ça mange pas de pain , autant mettre 5 : non, pour moi le plus grand film de tous les temps . L'aboutissement du cinéma. Une (plusieurs) histoires déchirantes, des personnages forts , des acteurs sublimés ... la musique qui accentue la puissance des sentiments dégagés , Kubrik à la barre qu'on sent puissant et déterminé à accomplir l'oeuvre ultime... Une claque inoubliable de mes jeunes années
Dans l'ambition de retranscrire l'atmosphère du XVIIIe siècle, le soin apporté aux détails, la beauté de l'accompagnement musical (ah cette Sarabande de Haendel) ainsi que l'assimilation des plans à des tableaux d'époque grâce à l'esthétisme des jeux de lumière ou de cadrage attirent immédiatement l'œil mais détournent de toute émotion ou même d'un intérêt continu pour les personnages ou l'intrigue, devenus fort artificiels. Ainsi de la voix off qui scande les diverses étapes de l'évolution personnelle du protagoniste dont les aspirations et naïvetés romantiques raillées avec régularité rappellent le réalisme cynique du narrateur de la Chartreuse de Parme de Stendhal face au destin de Fabrice. Un exercice de style.
Il y a des films dont la lenteur extrême passe très vite. Les yeux en redemandent, les oreilles aussi et la sarabande tourne en rond dans notre tête à nouveau en sortant d'une projection qui conclut cette rétrospective Kubrick à l'Institut Lumière. Et pourtant, le personnage de Edmond Barry n'est pas de nature à susciter particulièrement l'empathie, et la mise à distance par la narration off de son épopée ne crée par d'émotion particulière chez le spectateur. Il a beau venir d'un pays sympathique, l'Irlande, survivre aux duels et aux absurdes batailles rangées menées au son du tambour, il nous apparait comme un opportuniste qui a une revanche sur la vie à prendre. La noblesse lui rappellera durement que l'on ne pénètre pas impunément ces étages des classes sociales supérieures sans danger. Mais n'était-ce pas l'essence de la vie à cette époque, où l'on pouvait mourir d'une querelle d'honneur à tout moment?
La réussite sublime du spectacle est visuelle, et culmine avec les fameuses scènes éclairées seulement à la bougie. Mais c'est un ensemble qui fait la magie de l'ensemble, dont font partie les costumes et les coiffures extravagantes de Lady Byron.
Kubrick enchaine les moments de bravoure cinématographiques, les travellings sur le champ de bataille, les querelles de militaires avinés, les intrigues de palais, les jardins princiers tirés au cordeau, la paternité mal assumée, et les châtiments corporels.
Ce qui reste stupéfiant, c'est la facilité à aborder un film de genre, nouveau pour lui et aux antipodes de Orange mécanique ou Shining, et de le porter à un niveau de perfection, là ou tout devient faussement facile, et derrière lequel après les autres films en costumes n'auront comme alternative de le prendre comme référence!
Barry Lyndon n'est pas un film qui interroge - on est loin du monolithe noir de 2001- il offre en revanche un spectacle de tous les instants, captant avec précision de scalpel les montées d'adrénaline pendant les duels, les tromperies et le bluff des joueurs invétérés, ainsi que les joutes policées mais cinglantes des jeux d'intrigue dans les couloirs du pouvoir. Cinéma 4 - janvier 22
Le temps qui passe, la liberté, l'ambition et la beauté se déroulent sous nos yeux émerveillés dans une promenade au travers d'un siècle magique où tout était encore possible. Et la musique... On pense immanquablement à Casanova mais le maître a choisi un roman oublié de Thackeray au personnage plus nostalgique que le sans doute trop brillant vénitien. Tout simplement le chef d'œuvre du plus grand réalisateur. Toute la vie et toute l'humanité sont dans ce film.
J'ai longtemps hésité à regarder ce film, qui était pour moi l'un des moins attirant de Stanley Kubrick par son histoire. Mais quelle erreur de ma part, ce film est un chef d'oeuvre ! Agréablement surpris dès la première scène, puis complètement hypnotisé par cette aventure, j'ai été subjugué par la beauté des décors et de la musique.
Une claque ! Voilà ce qu'est ce film. La réalisation est excellente, la lenteur de certaines scènes concorde parfaitement à la mélancolie que cherche à nous transmettre Kubrick. Ce film est d'une tristesse rare, parfaitement travaillée. Que dire de la bande-originale, Haendel, Bach, Mozart, Schubert... Les musiques sont très justement choisies et nous transportent tout au long de la vie de Barry Lyndon. Bien que je ne sois pas un grand fan de Ryan O'Neal et que j'aurai probablement préféré un autre visage pour ce rôle, il faut reconnaître que, finalement, le costume lui va parfaitement. Tous les acteurs, d'ailleurs, jouent très justement et nous transmettent à merveille les émotions de leurs personnages.
Rare sont les films aussi complets, un réel chef d’œuvre, il y aurait tellement de chose à dire et analyser. Malheureusement je ne sais pas si, à l'époque du "tout, tout-de-suite", chacun sera capable d'apprécier ce petit bijou. Il ne fait cependant nul doute que ce film traversera les siècles sans prendre une ride.
Le film culte de Stanley Kubrick. La précision maladive de la réalisation est plus démonstrative que réellement émouvante, ce qui n’est pas gênant dans un premier temps, lorsque nous suivons les exploits militaires du fameux Barry Lyndon. C’est la deuxième partie qui n’a, je trouve, strictement aucun intérêt. La mise en scène rigide est asphyxiante, le scénario est nul, la dernière heure du film est un véritable supplice. Mise à part une beauté picturale originale et une bande son d’exception, Barry Lydon est un navet.