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Votre avis sur Barry Lyndon ?
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Que c'est lent, que c'est long....Rien ne nous attache à ce personnage de Barry Lyndon et nous donne envie de le soutenir ou de le haïr dans ses péripéties. Restent les costumes et une bonne représentation de la vie au 18°siècle.
Un chef d'oeuvre cinématographique, un film centré sur un personnage qui va connaître une ascension sociale assez incroyable mais qui finalement va y perdre une jambe, une claque signée Kubrick !
Malgré la prétention et le nombrilisme du film (attention, les gars je tourne un chef d'oeuvre) on est bien obligé de s'incliner devant le résultat ! Chapeau bas, donc ! Même la lenteur kubrikienne d'ordinaire exaspérante vient servir le film notamment dans cet inoubliable scène de duel. Grandiose et esthétiquement parfait.
Visuellement le plus beau film jamais réalisé de l'histoire du cinema, c'est tellement beau qu'on en pleure plusieurs fois pendant la projection.
Regarder Barry Lyndon, c’est un peu contempler le monde qui nous entoure.
Au-delà de l’aspect historique du sujet, le film concentre une telle somme de thèmes, qui pourraient être adapté sur des films actuels. Arrivisme, ambition, quête exacerbée de l’ascension et de la dignité sociale, romance, pouvoir, et argent sont ultra récurrents dans l’œuvre de Kubrick. L’Homme n’existe que par son rang social dans la société qui est la nôtre.
Pourtant en postulat de départ, Barry apparaît comme un jeune homme remplit de tendresse, de courage, de valeurs et de naïveté sur les choses de la vie. Au fur et à mesure du récit il se transforme, parfois par concours de circonstances, parfois par souhait délibéré, en un être habité par l’arrivisme et l’opportunisme et ayant perdu tout amour propre. Tel un Candide, il enchaîne les péripéties au gré du vent (première partie souvent même ponctuée de touches humouristiques) puis par la suite adopte une toute autre attitude pour gravir les échelons de la bourgeoisie de l’époque (Deuxième partie nettement plus dramatique). C’est un homme qui n’a rien et qui veut tout avoir : La reconnaissance, la richesse, les femmes, la famille et le pouvoir. Il veut appartenir à un monde, à une société qui ne veut pas de lui. spoiler: et qui le rejettera au final.
Le film brille par de nombreux aspects. En premier lieu certainement la plus connu, la photographie impeccable notamment dans les séquences interieures nocturnes entièrement éclairées à la lumière naturelle de la bougie (prouesse technique incroyable), chose qui relate parfaitement une image historique à la fois classieuse, et romanesque. Le deuxième bien évidemment propre au réalisateur, les images sublimes qui se succèdent les unes après les autres que ce soit au détour d’un paysage, d’une rencontre amoureuse ou bien évidemment d’un duel au pistolet crépusculaire. Le tout catalysée par une musique placée au centre de l’intrigue, renforçant le caractère à la fois dramatique ou romanesque de la situation.
Au-delà d’une fresque historique, Barry Lyndon est un regard sur notre société actuelle rongé par la cupidité, qui sait accueillir en son sein les personnes qui la font prospérer, et rejeter celles qui en deviennent superflues.
Au-delà de l’aspect historique du sujet, le film concentre une telle somme de thèmes, qui pourraient être adapté sur des films actuels. Arrivisme, ambition, quête exacerbée de l’ascension et de la dignité sociale, romance, pouvoir, et argent sont ultra récurrents dans l’œuvre de Kubrick. L’Homme n’existe que par son rang social dans la société qui est la nôtre.
Pourtant en postulat de départ, Barry apparaît comme un jeune homme remplit de tendresse, de courage, de valeurs et de naïveté sur les choses de la vie. Au fur et à mesure du récit il se transforme, parfois par concours de circonstances, parfois par souhait délibéré, en un être habité par l’arrivisme et l’opportunisme et ayant perdu tout amour propre. Tel un Candide, il enchaîne les péripéties au gré du vent (première partie souvent même ponctuée de touches humouristiques) puis par la suite adopte une toute autre attitude pour gravir les échelons de la bourgeoisie de l’époque (Deuxième partie nettement plus dramatique). C’est un homme qui n’a rien et qui veut tout avoir : La reconnaissance, la richesse, les femmes, la famille et le pouvoir. Il veut appartenir à un monde, à une société qui ne veut pas de lui. spoiler: et qui le rejettera au final.
Le film brille par de nombreux aspects. En premier lieu certainement la plus connu, la photographie impeccable notamment dans les séquences interieures nocturnes entièrement éclairées à la lumière naturelle de la bougie (prouesse technique incroyable), chose qui relate parfaitement une image historique à la fois classieuse, et romanesque. Le deuxième bien évidemment propre au réalisateur, les images sublimes qui se succèdent les unes après les autres que ce soit au détour d’un paysage, d’une rencontre amoureuse ou bien évidemment d’un duel au pistolet crépusculaire. Le tout catalysée par une musique placée au centre de l’intrigue, renforçant le caractère à la fois dramatique ou romanesque de la situation.
Au-delà d’une fresque historique, Barry Lyndon est un regard sur notre société actuelle rongé par la cupidité, qui sait accueillir en son sein les personnes qui la font prospérer, et rejeter celles qui en deviennent superflues.
Yetcha
Si l'histoire reste passionnante, le film a un rythme très lent et a pris un coup de vieux. Alors certes les 3h passent assez vite mais bon, on aurait aimé encore plu avec 1h de moins! La musique, intemporelle, reste toujours aussi extraordinaire. A voir tout de même, ne serait-ce que pour sa propre culture cinématographique.
Shawn777
Je ne suis malheureusement pas dans l'engouement général pour ce film, réalisé par Stanley Kubrick et sorti en 1975, que je trouve pas mal mais sans plus. En effet, n'ayant entendu que du bien de ce film et au vu des excellentes critiques qu'il a, je m'attendais à bien plus, j'ai donc finalement été un peu déçu, surtout que, en général, j'apprécie les films du réalisateur. Le film est ici adapté du roman "Mémoires de Barry Lyndon" de William Makepeace Thackeray mais ne l'ayant pas lu, je ne peux dire si le scénario en est fidèle ou non. En tout cas, le film retrace ici l'histoire de Redmond Barry en deux parties, la première étant son ascension dans la société et la seconde, sa chute. Bon, pour être honnête, le synopsis ne m'attirait pas tant que ça mais comme il est assez vague, je me suis tout de même laissé tenter par le film. Finalement, je dois dire que je ne me suis, a aucun moment du film, jamais vraiment intéressé à l'histoire de ce personnage, tout simplement et j'ai donc trouvé le film assez long ! Effectivement, surtout avec sa longueur d'environ trois heures, j'ai trouvé le film assez long et donc inintéressant, pour moi en tout cas. Enfin, pas totalement inintéressant car j'ai notamment beaucoup aimé la réalisation de Kubrick, sa très bonne reproduction de l'époque dans les costumes et décors qui sont tout simplement magnifiques. La photographie est elle aussi très bonne, ainsi que la célèbre utilisation des éclairages naturels. Non, ici c'est vraiment au niveau du scénario que j'ai eu beaucoup de mal, je n'ai finalement pas vraiment porté d'intérêt à cette histoire mais je reconnais que c'est un constat vraiment personnel, je peux tout à fait comprendre qu'il y ai des spectateurs en adoration devant ce film ! En plus de sa longueur, le film adopte un rythme très lent, de par de très longs plans, parfois très bons, parfois trop longs justement, et puis de par sa musique assez répétitive qui vient rythmée quelques longues séquences. Je me suis donc quelques fois ennuyé, surtout durant la deuxième partie. La B.O. est d'ailleurs excellente, je ne dis pas le contraire, simplement qu'elle est souvent utilisée de façon répétitive. Même si je n'y porte pas grand intérêt, j'ai cependant trouvé le personnage principal très bien écrit et son traitement très intéressant. Effectivement, le film arrive à nous faire s'attacher à lui et à prendre pitié de lui durant toute la première partie puis à le détester durant la seconde, ce qui est très intéressant. En ce qui concerne les acteurs, le casting est très bon mais on retiendra surtout Ryan O'Neal dans le rôle du personnage principal, qui est très bon. "Barry Lyndon" ne m'a donc pas vraiment emballé et ce n'est clairement pas, en ce qui me concerne en tout cas, le meilleur de Kubrick !
Attention, chef-d’œuvre. Ryan O'Neal y est tellement remarquable qu'il aura du mal à s'en remettre et connaitra suite à ce film 10 ans de traversée du désert!
Stanley Kubrick, dont on connait le talent, signe ici peut-être son film le plus abouti. "Barry Lindon" est une fresque d'époque sans aucun défaut: Musique légendaire, costumes superbes, paysages émouvants, seconds rôles impeccables, scénario et mise en scène qui font paraitre ce film long trop court, et la touche permanente d'humour (anglais) qui vient adoucir les scènes fortes, nombreuses.
Une œuvre magistrale qui connaitra de nombreux vagues clones moins aboutis (dont quelques Français, parmi lequel un (bon, mais loin de ce "Barry") film comme "Ridicule" ne peut renier sa source, comme Charles Berling ne peut renier tenter d'y faire du O'Neal).
Justement multi-récompensé, ce film jubilatoire qui n'oublie pas d'être humain et anti-militariste n'a pas pris une ride . V.O.S.T. obligatoire!
Stanley Kubrick, dont on connait le talent, signe ici peut-être son film le plus abouti. "Barry Lindon" est une fresque d'époque sans aucun défaut: Musique légendaire, costumes superbes, paysages émouvants, seconds rôles impeccables, scénario et mise en scène qui font paraitre ce film long trop court, et la touche permanente d'humour (anglais) qui vient adoucir les scènes fortes, nombreuses.
Une œuvre magistrale qui connaitra de nombreux vagues clones moins aboutis (dont quelques Français, parmi lequel un (bon, mais loin de ce "Barry") film comme "Ridicule" ne peut renier sa source, comme Charles Berling ne peut renier tenter d'y faire du O'Neal).
Justement multi-récompensé, ce film jubilatoire qui n'oublie pas d'être humain et anti-militariste n'a pas pris une ride . V.O.S.T. obligatoire!
Un Kubrick vivant et coloré. Une force dans l'esthétisme dans la mise en scène est bien visible.
Certes, il est long, mais une fois fini on a du mal à en sortir : on s'étonnerait presque de ne pas voir passer un officier ou un couple en costume au bout de la rue, et, pour contribuer à cet effet d'immersion, la fameuse Sarabande semble rester ancrer dans notre tête.
Trop lent, trop long, ennuyeux, vieilli... Voilà ce que l'on pourrait dire de ce film considéré par beaucoup comme LE chef-d'oeuvre de Kubrick. Tel n'est pas mon avis. Cette histoire, somme toute banale, souffre de longueurs quand bien même elle se trouve parfaitement illustrée et interprétée. Artistiquement splendide mais cinématographiquement guère passionnant de la part du génie Kubrick...
Un film d'une immense beauté et d'une grande intensité qui s'empare de vous dès le premier plan, le tout accompagné par une musique classique absolument envoûtante. L'histoire d'un jeune irlandais prêt à tout en amour, prêt à tout pour réussir et pour devenir riche mais qui va se heurter à l'impitoyable système anglais. La magie du film réside dans ces scènes sombres à l'éclairage naturel, des bougies tout simplement pour un rendu plus réaliste. Un film à voir pour sa richesse cinématographique !
"LE" film culte ! un pur chef d'oeuvre . Peut etre l'oeuvre majeure de Kubrick . Tout y est parfait , le scénario, la réalisation, la photo, la musique et meme la voix off ( Brialy dans la vf). A voir er revoir cent fois .
Comme de nombreuses critiques l’ont fait avant moi, je qualifie sans ambages ce film de chef d’œuvre du 7e art. La photographie et la mise en scène sont absolument hallucinantes: nous sommes ici en face d’une véritable œuvre d’art. J’ai tout d’abord été marqué par ces travellings élégants qui suivent le profil des personnages en mouvement (comme au moment de l’attaque dans « les sentiers de la gloire »), et les devance parfois, avec un angle légèrement oblique. Ensuite, certaines images de plans d’eau avec soleil couchant sont parmi les plus belles du cinéma. De plus, les éclairages sont fantastiques (lumière des chandelles, lueur blanchâtre provenant de fenêtres ou de meurtrières). Quant à la disposition des personnages dans les différentes scènes, elle est souvent d’une élégance folle. Lors du duel entre Redmond Barry et son beau-fils notamment, les personnages forment un triangle dramatique dont les sommets sont le bourgeois arriviste, l’aristocrate menacé dans ses droits, et enfin les témoins médiocres mais néanmoins arbitres de la lutte sociale qui se joue. Deux pigeons blancs ajoutent au trouble et à la beauté de l’instant. Kubrick a généralement la faiblesse, à mon sens, de trop peu émouvoir. Il se rattrape largement ici, malgré la complexité et donc le réalisme de ses personnages ; malgré l’absence de discours moralisateur au premier plan ; malgré le récit à la troisième personne qui accroît la distanciation vis-à-vis des protagonistes. Malgré tout cela, cette histoire finalement peu glorieuse d’un personnage attachant émeut, et peut-être justement par son dénouement. La beauté des dialogues et de Marisa Berenson y contribuent autant que l’étrange placidité de Ryan O’Neal.
Encore un chez d'oeuvre !!! Kubrick ne démord pas de ses images picturales à souhait. Son film est un tableau vivant.... et encore... vu la simplicité des dialogues qui font la force de ce film.
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