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Julien D
1 212 abonnés
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4,5
Publiée le 10 septembre 2012
Le grand Kubrick a réussi là, en adaptant le roman de William Thackeray, ce que plus personne ne croyait possible: Réalisé un film d'époque à la fois magnifique et passionnant! Cette reconstitution tant esthétique que contextuelle du 18ème siècle irlandais nous fait suivre avec délectation les péripéties, les drames, les duels et les romances de ce gentilhomme en pleine ascension sociale. Mais plus que son scénario éclectique, se sont l’interprétation inoubliable de Ryan O’Neal, ses superbes musiques (des classiques allant de Haendel à Schubert en passant par Bach) ainsi que sa photographie (chaque image est digne d'un splendide tableau) qui font de cette fresque historique une œuvre magistrale.
Barry Lyndon nous montre l'histoire d'un homme au 18e siècle qui arrive a partir de rien a monter dans la haute société . On retrouve un scénario très bien écrit et bien réalisé , des acteurs excellent et une bande son sublime . Le film date de 1975 mais n'a pourtant pas prit la moindre ride c'est juste impressionnant . Un très beau film , du grand Kubrick , a voir au moins une fois .
(...) L’émotion esthétique, générée par la beauté des images et la perfection de la composition, est un sentiment rare qui n’advient que rarement. Beaucoup de films y tendent, un grand nombre fascine. Rares sont ceux qui y parviennent pleinement. Kubrick a l’immense mérite d’en compter plusieurs dans sa filmographie : 2001, Shining pour certaines séquences, et bien évidemment Barry Lyndon (...) L’éclairage naturel, l’une des grandes anecdotes de l’histoire du cinéma, le jeu des couleurs, les portraits blafards d’un XVIIIe libertin et aristocratique sur le déclin, suffiraient à faire de Barry Lyndon un chef d’œuvre (...) Barry Lyndon n’emprunte pas seulement à la peinture : il va puiser dans deux autres ancêtres majeurs du cinéma : la littérature et la musique (...) Cette vérité cachée sur les origines rustres de Barry constitue le deuxième thème majeur : celui du mensonge et de l’escroquerie. Si l’on se réfère à l’acte de bravoure originel du protagoniste, le duel initial en porte déjà la marque. Faussé, mis en scène pour le faire fuir, et qui plus est pour l’honneur d’une femme à la moralité amoureuse plus que douteuse. Toute la suite fonctionnera sur ce clivage : déserteur, enrôlé de force, faux émissaire, espion forcé devenu agent double, c’est par l’identité des autres que Barry forge celle qu’il veut atteindre (...) Savamment disséminé, le grotesque ne cesse de venir dynamiter la grandeur : c’est le stupre sous l’amour, les jeux d’argent truqués ou la tension d’un duel accidenté par des coups qui partent tout seul, ou finissent dans la jambe. La fresque historique sera donc représentée par un homme qui aura tout eu, mais n’aura jamais rien été, sinon un nom griffonné sur un billet de rente, papier comptable dans l’océan de ceux que Lady Lyndon signe quotidiennement (...) Car la véritable puissance du film résulte bien de cette alchimie complexe entre ses enjeux narratifs et son esthétique imparable : de la dilatation temporelle, musicale et iconique sourd une mélancolie monumentale (...) Musée historique, galerie qui hantera à jamais l’imaginaire du spectateur, Barry Lyndon tient les promesses d’une expression qu’on croyait hypertrophiée : beau à pleurer.
Le récit initiatique d'un jeune qui parcoure un XVIIIème siècle corrompue dans lequel se confronte le coeur et la raison... Tout cela servi par une photo superbe à la lueur des bougies et par les musique de Haendel et Schubert.
Ce film dans son ensemble est un exploit de grande envergure, drole, dramatique et romantique, sans oublier une dimension critique bien dosée. Et pourtant certaines séquences s'élèvent au dessus du lot au point de m'avoir fait vivre 15 minutes d'extase, n'ayons pas peur du mot, parmi 3 heures de plaisir pourtant imtense.
Des costumes et des décors magnifiques, une réalisation parfaite, une musique splendide, des acteurs excelents. Bref une fresque captivante d'une grande beauté visuelle. 3 heures de bon et grand cinema. Pas étonnant, c'est du Stanley Kubrick.
Une grosse claque, qui a enterré tous mes préjugés autour du sujet. Je connais assez mal Kubrick et je n'avais jamais vu ce film, considéré commé l'un de ses chefs-d'oeuvres. Je ne voulais pas le voir, sous prétexte que c'était costumé, d'époque, trop classique dans son exposition, etc... Et mes à prioris étaient pourtant confirmés lors de la première partie, avec une voix-off trop bavarde et monotone. De plus, je trouve Ryan O'Neal assez mauvais et son manque de subtilité est malheureusment flagrant. Par instants, on croit apercevoir une grâce, notamment dans la perception des sentiments amoureux. Le rythme est parfait, cette lenteur étant langoureuse. Mais tout cela n'est pas bien terrible et mon attention s'est défaite au bout d'une heure. Jusqu'à cette séquence de séduction, dont Scorsese avait parlé dans son documentaire sur le cinéma Américain. C'est ce qui m'avait d'aileurs donné l'envie de voir "Barry Lyndon". A partir de là, mes sens auront été stimulés jusqu'à la fin, dans un tourbillon d'émotions et de passions que je redemande. La mise en scène si poétique de la scène-clé a redonné tout son envol à l'ensemble. Ma réceptivité ne sera plus prise en défaut jusqu'à la fin. Images splendides, musique répétitive au début qui prend tout son sens, dialogues inutiles se faisant rare. "Barry Lyndon" est orchestré comme un opéra, la comparaison se justifiant notamment par l'utilisation grandiose du son et de la somptuosité des couleurs symbolisées par des costumes flamboyants et des décors extraordinaires. Toute la théâtralité ridicule a disparu et on se concentre sur une intrigue passionnante, doublée d'une analyse caractérielle des personnages qui mérite une très grande attention. On arrive au point culminant de l'ensemble, comportant une tension dramatique rarement égalée permettant de conclure dans une noirceur mais une vision juste inespérée au départ. C'est un film en deux parties : la première très moyenne tandis que la seconde tient du chef-d'oeuvre.
Quatre ans après son précédent film fougueux, survolté et immoral nommé Orange mécanique qui restera son plus gros succès au box-office, Stanley Kubrick change de registre et décide d'adapter le roman de William Makepeace Thackeray en réécrivant lui-même le scénario pour le monter en film. Le réalisateur s'entoure de deux acteurs alors presque inconnus: Ryan O'Neal que le grand public avait découvert dans love story et une actrice Française Marisa Berenson. Le premier campe le rôle de Redmund Barry et la deuxième celle de Lady Lyndon. Le film relate le parcours tumultueux d'un irlandais qui au cours d'une querelle se voit obligé de parcourir l'europe en temps de guerre où il devra affronter mille dangers avant de pouvoir goûter à une vie plus tranquille en accédant aux plus hauts titres. Kubrick possède l'intelligence suffisante de dévoiler le caractère psychologique de cet homme qui débute innocent et qui va devenir au fil du temps une véritable crapule opportuniste. Kubrick ne porte pas aux nues comme dans les comédies romantiques classiques les qualités de cet homme qu'il semble mépriser en tout point et préfère afficher tous ses défauts afin que le spectateur d'abord compatissant envers les malheurs de cet individu finisse par détester à son tour cet homme et jouir de sa descente aux enfers. La photographie, les plans du film atteignent une telle beauté qu'on pourrait les comparer à des tableaux, la musique qui l'accompagne empruntée aux plus grands compositeurs tel que Bach, Haendel, Mozart ou encore Vivaldi apporte une beauté musicale qui vient transcender celle des acteurs principaux et permet de témoigner de leurs émotions, oscillant entre mélancolie, joie et drame. Le scénario est remarquablement bien ficelé, riche même si on peut juger qu'il souffre de quelques longueurs, force est de constater que rarement un film aura réuni autant d'esthétisme autour de lui. Stanley Kubrick montre une nouvelle fois l'étendue de son talent et signe une magnifique oeuvre.
Un très grand moment de cinéma, Kubrick nous offre là un film historique sur une période méconnue dans le cinéma. Cette fresque en deux parties : de la réussite au déclin de Barry nous laisse sans voix. L'image y est de plus très soignée tout comme la musique notamment avec La Sarabande. Maginfique !
Chaque plan est un somptueux tableau, la musique est magnifique, mais que c'est long! Seul la 3eme heure est réellement prenante avec un duel très intelligent. Il manque dans cette oeuvre du génie Kubrick, quelques scènes d'émotions plus intenses, un minimum d'action et la folie qui anime habituellement ces autres chef d'oeuvre. A voir
Film a garder et à revoir. La lumière, l'intrigue, les décors, les costumes...et l'évolution de la musique. Tout est là. De la grandeur et de la décadence d'un arriviste, magnifiquement interprété par Ryan O'Neal
Un chef d'oeuvre immortel signé Stanley Kubrick . Barry Lindon raconte l'histoire de l'ascencion d'un homme au 17 ème siècle ; et la reconstitution historique est tout simplement grandiose ! Entièrement tourné a la lumière naturelle , chaque plan est une merveille , chaque détail est parfaitement maitrisé . Les paysages sont réellements splendides , c'est du pur bonheur pour les yeux . Il s'agit sans doute de la meilleure photographie de l'histoire du cinéma . Ce film est vraiment intense en émotions , on a rarement atteint un tel niveau . La musique magnifique et inoubliable , est empruntée aux meilleurs compositeurs ( Bach , Vivaldi , Mozart,...) .De longs travellings se succèdent , nous donnant l'impression d'avoir des magnifiques tableaux sous nos yeux , preuve de la virtuosité exceptionelle de Kubrick . Les acteurs sont épatants de justesse , Ryan O'Neal en tête . En un mot , Stanley Kubrick vient une nouvelle fois toucher la perfection avec Barry Lindon , qui est bluffant de beauté . Du très grand art
Un film glacial qui peut rebuter par son austérité. Mais si on dépasse cet état de fait, ce film nous offre la trajectoire, d'un parvenu sans morale, jusqu'au sommet de l'échelle sociale puis sa chute tout aussi brutale. La musique est parfaitement choisie et utilisée comme toujours chez Kubrick. Un monument du septième art et pourtant un échec cuisant à sa sortie. Eh oui succès public et film de qualité font rarement la paire!!
La vie d'un homme, Redmond Barry qui, dans un premier temps fuira son pays natale, la mort en duel d'un capitaine britannique en est la cause. Il partira donc en exil, quittant sa mère et sa cousine, celle-ci fut d'ailleurs la raison du duel. Redmond s'engagera dans l'armée, où il fera son service millitaire et partira combattre les prussiens. Les circonstances de la guerre seront que Barry se ralliera du côté Prusse, il lui sera alors confier une mission, de la plus haute importance, celle-ci consiste à espionner un noble joueur. Ce joueur, interprété par Patrick magee, avait déjà tourné avec Kubrick dans le célèbre "Orange Mécanique", le prendra sous sa protection. Grâce à lui, Barry deviendra Lyndon, il se mariera avec la comtesse de Lyndon qui lui donnera un enfant. Mais le fils de la comtesse de Lyndon, qui n'est pas le fils de Barry, L'enfant fut le fruit d'une autre alliance, n'accepte pas que sa mère se remarie et est un autre enfant avec cet homme. Tout au long de son enfance, il sera détesté par son beau-père ainsi que battu tandis que le véritable fils de Barry sera avantagé. A l'âge adulte, celui-ci décidera de provoquer en duel Barry Lyndon. Barry perdra une jambe. "Barry Lyndon" est incontestablement un chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick. Certains plans, sont à couper le souffle, tant les images sont magnifiques. La progression du personnage, nous fait connaitre des millieux sociaux différents et surtout différents paysages. une des images du film qui m'a littéralement renversé est la ballade en barque de Lyndon sur l'eau. Une pure merveille.