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    Barry Lyndon
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    736 critiques spectateurs

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    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2019
    Historiquement bien conté par les dialogues, le cadre de la photographie, la décoration et lieux de tournage, l'interprétation outre Ryan O'Neal qui joue merveilleusement et dont la qualité est sans égale au autres comédien et comédienne qui jalonne le long de ces trois heures fort trompeuse car bien plus court tant en y plongeant dans les situations cocasse, parfois dramatique aussi, sur la réalisation fluide du Maître Kubrick, mon meilleur film d'époque toute confondue, une œuvre d'art du 7 ème art !
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2010
    Le film est très long, trois heures, il y a très peu de dialogues, c'est lent, et pourtant quand arrive le générique de fin, on se dit : "déjà ?". La magie de ce film a encore opérée même après la 4ème ou 5ème vision. C'est tellement beau, on est tellement baigné de musiques, on est tellement absorbé par l'histoire de l'ascension et de la chute de Barry Lindon, que cette œuvre intemporelle d'une élégance diaphane laisse toujours cette même impression de mélancolie et de tristesse. C'est merveilleux... que dire de plus.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Barry Lyndon est le chef d'oeuvre des années 70 et avec 2001 le meilleur film de Stanley Kubrick. Un film d'une beauté plastique exceptionnelle, la photo superbe donne au film l'impression d'être une succession de peintures du 18ème siècle. Tour à tour filmant la nature (forêt, plaines, lac, ciels) Kubrick réussit à chaque fois dans sa volonté de naturalisme. Agrémentant les sublimes images avec une musique classique idéalement choisie (Bach, Haendel, Schubert) il donne l'impression d'immerger le spectateur dans un univers baroque oublié. Cependant, on retrouve les mêmes obsessions de Kubrick et de son rapport au monde moderne : la mélancolie (voir les scènes superbes quand le héros se trouve confronté au deuil de son fils ou à la mort d'un ami militaire), la solitude (Barry Lyndon est irrémédiablement seul même quand il trompe sa femme), les dérèglements multiples (armes disfonctionnant lors d'un duel, blessures, deuils, franchise précoce lors de sa rencontre avec le chevalier de Balibari). Une fois de plus Kubrick sait diriger ses interprètes (Marisa Berenson et Ryan O Neal -excellents ici- ne sont pas à priori de bons acteurs, tout du moins leur filmographie ne le montre pas). Le film est lent mais le metteur en scène cherche peut être à retrouver la vitesse de l'époque, une époque que Kubrick n'hésite pas à railler quelque peu (voir les scènes guerrières au début du film, mais son ironie s'accompagne toujours d'une extrème élégance et d'une émotion jamais larmoyante.
    charly5766
    charly5766

    15 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Magnifique ! Une qualité d'image rarement atteint surtout pour un film de 1975 ... Ryan O'Neal est parfait tout simplement pour ce rôle ! Kubrick sublime le cinéma !
    lacroix p
    lacroix p

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Unique, sublime, inégalable, une petite musique qui nous poursuit longtemps
    À voir, à revoir, indémodable
    lillois
    lillois

    103 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ma-gni-fi-que ! Trois heures d'un cinéma grandiose. Le compliment est aisé, mais il est justifié.
    Egratignant au passage la bourgeoisie anglaise du XVIIIe, Stanley Kubrick met en scène une fresque passionnante et visuellement stupéfiante. La présence d'une voix off instaure d'emblée une certaine distance entre le spectateur et les protagonistes de l'histoire, pour autant on est captivés de bout en bout par ce qui se passe. Que de duels et de querelles avec à leur coeur le personnage de Redmond Barry ! Contrairement à ce que je m'imaginais, le film est donc riche en situations, en évolutions. On parcourt même une bonne partie de l'Europe en compagnie de Barry au gré des guerres.
    Film en costumes sur un contexte historique, "Barry Lyndon" impressionne par son esthétisme. Un nombre insensé de plans qui sont de véritables tableaux vivants ! Kubrick semble ici croiser deux arts majeurs : peinture et cinéma. Le résultat est admirable, un enchantement pour les yeux. De plus, la photographie propre au film lui confère un aspect atypique mais fort plaisant. Et que dire des scènes éclairées à la bougie ??? Des plans extrêmement difficiles à obtenir que Kubrick a su coucher sur pellicule.
    La façon dont Kubrick a filmé la bagarre à mains nues entre Barry et un autre soldat britannique m'a étonné : je n'avais jamais vu ce genre de mouvements de caméra dans un film antérieur à 1975. Kubrick aurait-il là aussi été un précurseur ? (au passage, cette scène fait un peu "Fight Club" sur les bords ;-) ).
    Et la bataille dans le verger entre Britanniques et Français, ça ne vous rappelle pas ce qu'on verra 25 ans plus tard dans "The Patriot" d'Emmerich ? Je veux bien qu'une reconstitution puisse effectivement être similaire d'un film à l'autre, mais pour le coup c'est plus proche du plagiat que de la simple inspiration !
    Un mot sur la musique maintenant, autre réussite de "Barry Lyndon" : le film s'ouvre sur la célèbre "Sarabande" de Haendel, laquelle sera déclinée maintes fois durant les trois heures qui suivent.
    Les interprètes sont pour leur part brillants. Ryan O'Neal épate, que ce soit en jeune soldat ou en beau-père cruel. Murray Melvin campe un révérend-précepteur qui n'inspire pas confiance (on m'a fait remarquer qu'à la fin sa coiffure faisait ressortir comme de petites cornes, ce qui est bien trouvé si cela est volontaire !). Vue la durée du métrage, on n'est pas surpris que la première apparition de la talentueuse Marisa Berenson intervienne au bout d'1h 29. Une attente récompensée. Mention spéciale également à l'enfant qui joue Lord Bullingdon jeune : il est rare qu'un acteur de cet âge passe aussi bien à l'écran, son jeu est juste, son ton de voix aussi, bref il est excellent.

    Ma critique est un peu longue et a des airs de panégyrique je vous l'accorde. Néanmoins, une oeuvre comme "Barry Lyndon" fait partie de celles dont on peut discuter longuement après l'avoir visionnée tant elle est dense. Il s'agit certes d'un cinéma exigeant, mais quel régal, quel régal... Un film exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 novembre 2010
    Barry Lindon, le film nous narre l'improbable épopée d'un jeune irlandais appauvrit qui poussé par son impertinence et sa jalousie maladive est dans l'obligation de fuir sa ville, une opportunité s'offre à lui il l'a saisit et s'engage dans l'infanterie britannique .. désireux de la quitter après la perte de son fidèle ami de nombreux rebondissements s'en suivront, sa malice lui permettra de côtoyer la noblesse et de l'intégrer en épousant Lady Lindon et ainsi devenir Barry Lindon ...
    Il s'agit sans doute du film le mieux scénarisé de Kubrick avec une vraie mise en scène, des costumes magnifiques une belle photographie ...
    A défaut d'être totalement absorbant du au rythme saccadé du film il n'en reste pas moins une grand oeuvre avec à ma grande surprise "la sarabande" pour accompagner les pas du jeune Redmond que je connaissais pas, c'est tout simplement la mélodie de la chanson "Spiritus Dei" des boys band du 21ème siècle : les prêtres ;)
    Un grand film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2013
    Beaucoup moins délirant et original que ces précédents films, Barry Lyndon est pourtant un film historique classique mais abouti qui fait figure de référence du genre. Techniquement irréprochable, cette fresque jouit aussi d'un scénario d'une grande richesse racontant les mésaventures de Barry Redmont, jeune ambitieux intelligent et opportuniste. Le film suit donc deux actes distincts dans la vie de Redmont Barry. Le premier, à la manière d'un récit picaresque, raconte les péripéties du jeune Barry tour en tour amoureux, soldat ou joueur. Cette partie joue donc sur de multiples thèmes, entre la guerre ou la romance, pour montrer l'évolution du personnage. Le deuxième acte montre quant à lui un Barry ayant obtenu le titre de Lyndon au sommet de sa gloire, se focalisant sur sa chute financière et familiale. Ces deux actes sont coordonnées de telle manière que l'on sent le poids des années sans jamais avoir besoin d'indicateur temporel, Ryan O'Neal retranscrivant à merveille les différents états de son personnage en constante évolution. Cette narration fluide est aussi renforcée par un rythme extrêmement calme mais qui se concentre sur des périodes essentiels, comme des chapitres, empêchant ainsi toute longueurs.
    A coup sur, Barry Lyndon est un grand film, certes plus académique dans son fond et dans son scénario mais qui a pour lui une forme finement travaillée et innovante montrant le talent de Stanley Kubrick.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2008
    Une oeuvre magistrale,faite par un réalisateur de génie connu pour sa minutie et son caractère irascible.Stanley Kubrick s'adaptait donc en 1975 à une grande fresque historique:"Barry Lyndon".L'histoire d'un jeune Irlandais du XVIIIème siècle qui va parcourir le monde dans l'espoir d'accéder au sommet de la hiérarchie sociale.Que d'évènements surviennent en 3h,avec parfois une intensité dramatique qui atteint des sommets.On est frappé par le soin apporté aux décors,costumes et autres éclairages.Techniquement,ce devait etre révolutionnaire à l'époque.La musique inoubliable emprunte aux maitres du classique: Mozart,Beethoven...Les Oscars n'ont pas été volés.Le héros n'en est pas vraiment un puisqu'il use des pires stratagèmes pour arriver à ses fins,Lyndon ne souhaite que le pouvoir,la richesse,peu porté sur les sentiments.Performance dantesque de Ryan O'Neal,qui n'a pas confirmé par la suite.Vraiment un beau film,plus techniquement qu'émotionnellement.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 132 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2009
    Une fable indémodable, une épopée d'une rare maîtrise, trois heures qui n'en paraissent qu'une, Barry Lyndon est un coup de maître réalisé d'une main d'orfèvre par le génie Kubrick.
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Un film historique très impressionnant de Stanley Kubrick. Que ça soit au niveau des costumes ou des décors, c'est un gros boulot qui est fait. Le sujet parait différent de ce que fait Kubrick d'habitude mais au fur et à mesure de l'intrigue on reconnait l'auteur. Un très grand film
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    185 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2024
    Je ne vais pas répéter ce qui a déjà été maintes fois sur le cinéma de Kubrick ; or suite à de nombreuses (re)visionnages de ses films, j'ai constaté que son cinéma était la parfaite définition du mot Voyage. Comme pour beaucoup de monde, il fait partie de ceux qui m'ont longtemps accompagné et qui m'accompagnent encore pendant ma jeunesse, avec Lars von Trier, Jacques Demy ou encore Michael Haneke. Et s'il y a bien une chose que je n'ai pas remarqué au premier abord, c'est combien ses films sont variés, aussi bien dans le cadre spatio-temporel présenté que dans les thèmes traités. Après s'être attaqué à l'histoire de "Spartacus" (1960) en Italie avec Kirk Douglas, traité de la Guerre Froide avec humour dans "Dr. Folamour" (1964) avec Peter Sellers dans un triple rôle, mitigé le public avec "2001 l'odyssée de l'espace" à sa sortie en 1968 (adapté en partie du roman d'Arthur C. Clark) et scandalisé la société contemporaine avec "Orange mécanique" (1971) adapté du roman éponyme d'Anthony Burgess dans lequel est présenté à Malcolm McDowell en sociopathe antipathique, sadique et pourtant très attachant ; le grand K adapte le roman partiellement autobiographique de William M. Thackeray : "Mémoires de Barry Lyndon". Sorti en 1976, le film prend place au XVIIIème siècle, en Irlande. Elevé seul par sa mère depuis la mort de son père, Redmond Barry (Ryan O'Neal), jeune homme pauvre, projete l'idée de grimper les échelons de la société anglaise et de se retrouver dans les plus hautes classes sociales du pays. Après avoir tué en duel un riche capitaine séduisant sa cousine, Barry est exilé et s'engage à la guerre de 7 ans (1756-1763), en se retrouvant au service du roi Prussien. Puis, de fil en aiguille, il va se retrouver au plus haut rang social aux côtés de la comtesse de Lyndon (Marisa Berenson), avec laquelle il se marie. Or, cette ascension d'abord réussie va petit à petit se transformer en un chaos infernal.
    Voilà pour le pitch, sans dévoiler la partie centrale de l'histoire. Un nouveau voyage cette fois-ci dans les années 1750, l'époque durant laquelle les Lumières illuminaient en Europe comme ailleurs, donc à des années lumières des univers dystopiques de "2001" et d'"Orange mécanique". Qu'en pense-je au final?Du grand art !
    Jamais un Kubrick n'a été aussi beau depuis "2001", 7 ans plus tôt. De la manière des plus grands réalisateurs historiques (Cecil B. DeMille, David Lean, Franco Zeffirelli, Richard Fleischer), Kubrick nous fait faire un bond de trois siècles en arrière, à l'époque des perruques, de la musique baroque et des carrosses. Les décors et la musique (Bach, Schubert ou encore Haendel pour le thème principal) créent une véritable ambiance "à l'ancienne", et montre aussi combien il a de goût pour la musique classique, depuis Stauss et Beethoven dans ses deux précédents films. Les costumes sont très bien adaptés au support et restent inoubliables malgré le fait qu'il traite d'une partie assez sombre de l'histoire, à savoir environ deux siècles avant les premiers progrès techniques et l'augmentation de l'espérance de vie. Pour en revenir aux Lumières, j'ai trouvé que le film illustrait parfaitement bien (et peut-être sans le savoir?) l'idée du mouvement artistique principalement composé d'Isaac Newton, Voltaire, Montesquieu ou encore J-J Rousseau, par le biais du personnage de Barry Lyndon, spoiler: au début gentilhomme pour devenir comte orgueilleux et finir estropié et seul.

    C'est un film qui s'adresse donc beaucoup aux spectateurs à la manière d'une mise en garde des vestiges de la gloire et en y exposant la face noire de celle-ci, amenant l'Homme à se comporter de manière orgueilleuse, anticonformiste, inattentionnée, etc. tout ceci accompagné des mauvaises passions de l'Homme telles que l'ambition et la gloire, rejointe par la fortune. Il est de même pour d'autres personnages notamment spoiler: Brian, le jeune fils de Barry et de la comtesse qui désobéit à ses derniers le jour de son anniversaire, symbolisant l'impatience, et un peu plus tard la comtesse Lyndon qui, désespérée par la mort de son fils, tente de se suicider en avalant des médicaments.
    Puis, de manière un peu plus abstraite, la structure de l'histoire est globalement conforme à celle d'une pièce tragique: tout comme une tragédie, le film met en scène des personnages de haute classe sociale, ne comporte aucune trace d'humour contrairement à "Orange mécanique" ou "Full metal jacket" (1987) ; le film se termine par spoiler: la mort d'un des personnages, à savoir, ici, Brian
    ; de même le film a la durée d'une pièce de théâtre (2h54 sans compter les crédits), ce qui peut paraître un peu long. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, avec un scénario pareil, il était impossible de réaliser un métrage en dessous des deux heures. Par ailleurs, malgré la longueur de certains passages et le fait qu'il ne s'y passe pas toujours énormément de choses, on prête tellement attention à l'esthétique et aux gestes des personnages qu'on ne se surprend que rarement à regarder ailleurs que l'écran.
    Enfin, petit retour sur le casting: Ryan O'Neal ("Love Story" 1970) a trouvé avec le personnage de Redmond Barry le rôle qui encore aujourd'hui lui colle à la peau (la preuve, il n'a joué aucun autre rôle remarquable par la suite), Marisa Berenson, interprète de la comtesse Lyndon n'est pas le rôle le plus marquant du film mais garde une place essentielle (à noter qu'elle jouera en 2005 dans la comédie "Appelez-moi Kubrick") ; puis je retiendrai également Patrick Magee ("Orange mécanique", "Les chariots de feu") dans le rôle du chevalier de Balibari, clairement pas THE personnage du film, mais ça m'a fait plaisir de retrouver le fameux écrivain veuf Mr. Alexander d'"Orange Mécanique" dans un dernier film. Pour conclure, "Barry Lyndon" est un très beau drame historique, très marqué par un visuel alléchant, une bande-son de qualité et une seconde partie particulièrement passionnante. Quelques longueurs par-ci par-là font qu'il n'est pour moi pas le plus grand film du grand Stan, mais il reste un film indéniablement essentiel qui n'a pas pris de rides.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2007
    Magnifique tableau vivant, chaque plan est une pure merveille, à croire qu'ils ont chacun été peints par un artiste. L'artiste en question est Kubrick, qui nous livre une nouvelle fois un chef d'oeuvre... Rien à redire sur les acteurs principaux, à qui on a bien le temps de s'attacher en trois superbes heures et qui transpercent l'écran! Musique magnifique évidemment pour accompagner le tout... Le plus beau film visuellement de l'Histoire du Cinéma!
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    48 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    D'une portée métaphysique moindre que "2001", moins critique quant à la nature humaine que "Orange Mécanique", moins psychologique que "Shining", "Barry Lindon" reste étrangement mon Kubrick préféré. Comme le fameux trio qui accompagne le film, voici un drame de chambre, peint plus que filmé, portrait d'un arriviste non dépourvu de charme et d'humanité, mais profondément corruptible. Ryan O'Neal y trouve le rôle de sa vie. D'une grande amertume (Lyndon paiera cher un rare élan de noblesse) comme souvent chez Kubrick, "Barry Lindon" mérite de retrouver sa place dans la filmographie du maître. En haut.
    bruno E.
    bruno E.

    18 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2015
    d'une grande esthétique pour une œuvre de cette époque, costume, maquillage, éclairage etc... un scénario solide, belle histoire dramatique, mais la relative lenteur du film fini par en faire devenir le film trop long.
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