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Un visiteur
2,5
Publiée le 31 mars 2009
Ce personnage rendu quelque peu lisse par le réalisateur reste malgré tout attachant, grâce à la compassion qu'il arrive à susciter. Marisa Berenson, tellement mise en avant pour sa beauté est étonnamment effacée et même si elle parle admirablement avec ses silences, cela ressemble à un tableau qu'il faudrait longuement observer avant d'en tirer des conclusions. La musique et les arrangements sont certes slendides, mais on est en droit de se demander ce qu'il adviendrait de ce film sans eux.
Rare, plus que soignée, la mise en scène est un modèle. Lent mais pas long, des décors fabuleux, un acteur incarnant la candeur (en tous cas pour la première partie du film) avec succès. Pour moi c'est un chef-d'oeuvre, pas parce qu'il porte le sceau "Kubrick", mais tout simplement parce qu'il coule de source, tout est devient naturel, grâcieux, précieux... Un modèle.
Cette histoire pourrait passer pour la banale histoire d'un homme, histoire comme il en existe des milliers, cependant Kubrick nous met face à une des vérités les plus essentielle du cinéma : Ce n'est pas l'histoire en elle-même qui compte mais plutôt la façon dont celle-ci est racontée. Du grand cinéma !
Stanley Kubrick ou l'un des réalisateurs les plus surestimés de toute l'histoire du cinéma ! S'il a fait de bons films («Orange Mécanique», «Lolita») et réalisé un étonnant et fumeux trip sensoriel («2001»), force est de constater qu'il n'en est pas de même pour toute sa filmographie. «Barry Lyndon» confirme cette idée : plus de 3 heures d'interminables longueurs et de pur ennui où l'on suit l'ascension d'un agaçant jeune homme (Ryan O'Neal plus tête à claques que jamais) qui finira moins que rien, sa mégalomanie l'ayant finalement rattrapé. Le personnage tient de Shakespeare et de Welles, mais son interprétation est plutôt digne d'Amour, Gloire et Beauté... Alors certes, on pourra se pâmer devant la photographie en lumière réelle (fort jolie il est vrai) ou la composition du cadre, mais il existe un outil qu'on appelle montage dont Kubrick n'a pas l'air de soucier ici, préférant s'extasier devant ses propres plans, abusant à l'excès des zooms en tous genres. Un joli film « de costumes », rien de plus. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
waouuuu! J'ai eu la chance immense de le voir sur grand écran, ce qui fait vraiment profiter des ces plans magnifiques visuellement! 3h de film c'est un marathon mais c'est un film a voir au moins une foi dans sa vie!
Ce film est clairement surestimé ! J'ai l'impression que dès que les gens voient écrit "Stanley Kubrick", ils considèrent que le film est forcément un chef-d’œuvre. Je dis non ! Ici, le principal reproche que j'ai considère la durée. Pas dans le sens de longueur comme dans 2001, avec des passages très pénibles à subir, mais dans le sens où certains moments sont tout simplement inutiles. Il faut toutefois souligner le fait que Stanley a brillamment réussi à dépeindre l'ascension sociale d'un jeune homme, et à montrer sa chute en détail. Enfin, je reconnais qu'il y a plus d'action et de rationalisme que dans 2001.
Le film le plus récent et le plus ancien (1975) que j'ai vu. En version remasterisée à la cinémathèque de Paris, Bercy. Merci pour l'invitation privée Laure, avec l'héroïne...36 ans plus tard !
Découvert 40 ans plus tard, ce Barry Lyndon est encore aujourd'hui exceptionnel et n'a pas pris une ride. Tout est excellent, décors, reconstitution, costumes, personnages, ambiance, scénario, lumière.. Cinématographiquement c'est une claque majeure de maitrise sur tous les aspects, c'est rare, unique et encore aujourd'hui ce film est bien au-dessus que la plupart des films historiques. Ce Candide inversé mérite bien plus de reconnaissance. Ceux qui ont du mal avec la forme primaire, d'apparence molle en début de film, c'est au contraire trés bien rythmé et souvent surprenant. Seul bémol, le visage des protagonistes qu'on ne voit pas forcément vieillir, pas assez en tout cas, les moyens de l'époque ne sont plus du tout les mêmes là dessus.
Qualité visuelle indiscutable et retranscription de l'époque impeccable. Un échec lors de sa sortie incompréhensible tant le film jouit d'une qualité impressionnante. L'histoire de ce jeune irlandais nous amène loin de notre époque et nous passionne.
Barry Lyndon est une oeuvre visuellement splendide et à ce jour inégalée. Les décors, les costumes et surtout la photographie font que certaines séquences peuvent être qualifié d'oeuvre d'art. D'ailleurs, ce film remportera trois des quatres oscars ( meilleure direction artistique et decors, meilleure photographie, meilleurs costumes et meilleur arrangement musicale ) amplement mériter grâce à celà. En tête d'affiche, nous retrouvons notamment un Ryan O'Neal plein de charisme et étonnant dans le rôle titre et la magnifique Marisa Berenson dans celle de l'éclatante lady Lyndon. Néanmoins, j'ai trouvé que le film possédait une histoire pas toujours très agréable à suivre et certaines séquences font qu'on ne peut se défendre d'une impression d'ennui, ce qui fait que je n'ai pas pût lui mettre la note maximale. Malgré tout, et que l'on adhère à l'histoire ou pas, on ne peut nier les évidentes qualités artistiques que nous propose cette oeuvre admirable, et fait que ce long métrage de Stanley Kubrick se doit d'être vu au moins une fois.
En 1975, Stanley Kubrick n'avait déjà plus rien à prouver, fort de ses succès précédents, mais pour autant il s'engage dans un projet comme on en voit plus aujourd'hui sous la forme d'une grande fresque romanesque. Entièrement filmé à la lumière naturelle, le maître nous emmène à la rencontre d'un jeune benêt, Redmond Barry, qui à la faveur d'événements aussi improbables qu'inespérés, joyeux ou tragiques vont lui offrir une ascension fulgurante dans la haute société et par là même le changer radicalement de l'intérieur. Les interprétations sont époustouflantes et notamment Ryan O'Neal, irréprochable, mais encore une fois, c'est également au niveau de la bande originale que Kubrick fait fort. En effet, la partition est exceptionnelle, on y retrouve Mozart, Vivaldi et consort, toujours utilisés à bon escient pour un résultat qui vous dresse le poil plus que de raison. Franchement, tout est magnifique et passionnant à suivre, ce sont trois heures de pur plaisir et un véritable témoignage d'un cinéma d'époque malheureusement révolu. A voir et à revoir.
On se demande souvent comment faire pour reconnaître les chefs d'oeuvre. Quand on voit Barry Lyndon, on a aucun doute là-dessus : on le sait, c'est tout. Quand on connaît toute l'étendue du répertoire de Stanley Kubrick, aussi brillant qu'hétéroclite, on peut se douter que Barry Lyndon allait être une pièce maitresse du cinéma des années 70. Ici, à la manière d'un opéra en deux actes et avec des musiques aussi légères que brillantes (notamment la Sonate pour Violoncelle et Piano de Schubert, répétée plusieurs fois d'affilée tant aucun autre morceau ne pourrait mieux convenir au long-métrage, et sans oublier la célèbre Sarabande de Haendel), Kubrick va comter l'histoire de Barry Lyndon, jeune "fifou" irlandais, candide et gentilhomme. En omettant toutes les prouesses techniques, la fidélité historique passant par des décors et des costumes plus beaux les uns que les autres ainsi que les jeux d'acteurs époustoufflants, il convient de s'attarder plus en détail sur le coeur du film : son scénario. Et là, j'ai eu l'impression de retomber en enfance, comme si ma grand-mère venait de me border et s'était assise sur une chaise lit afin de me raconter l'histoire de Barry Lyndon. C'est cela la beauté de Kubrick. Il est capable de vous faire rêver alors même qu'il vous impose son style. Et vous êtes là, à sa merci, à la fois frêle et impatient de connaître la suite... 5/5