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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 août 2012
Ce qu'il est bien ce film! Une œuvre d'art.. que dis-je, une fresque. Pendant 3 heures Kubrick nous emporte dans la vie de Barry Lyndon ou Redmond Barry sans aucune longueurs. C'est passionant, c'est beau, et c'est même pas chiant. Un chef d'œuvre! J'en perds mes mots
Vraiment sublime, brillant et très travaillé, ce film traverse à coup sûr les époques. Il n'y en a pas de plus vrais, à ce jour. Ou alors, qu'on me fasse signe Oo
Ce film n'a certainement pas eu le succès qu'il méritait lors de sa sortie en 1975. Je l'avais moi même trouvé très moyen à la première vision, sans doute par manque de maturité.Je l'ai revu récemment et...je l'ai trouvé extrêmement beau. Chaque plan est un tableau, un plaisir pour les yeux. La photographie de John Alcott - attitré à Kubrick depuis "2001 L'odyssée de l'espace" - est somptueuse et la bande originale du film est grandiose ( j'ai particulièrement apprécié la Sarabande de Haendel, Schubert et la musique folklorique de Sean O'Riada ). Le film se divise en deux parties. Comme la plupart des films de Kubrick, Barry Lyndon nous présente l'échec d'un personnage: R.Barry.Nous assistons à son ascension dans la première partie et à sa chute dans la seconde.O'Neal joue ce personnage avec sobriété mais manque toutefois de charisme. L'éclairage à la bougie dans certaines scènes offre un aspect "figé" et statique à celles ci, ce qui peut ennuyer ( la preuve en est qu'à la première vision, je n'ai pu regarder le film en entier ). Mais même si Barry Lyndon n'a pas eu l'impact d'un "Orange Mécanique" ou d'un "2001" une fois sortie en salle, il n'en reste pas moins le film le plus sophistiqué et le plus esthétique des chefs d'oeuvre de la filmographie du maître. Tout simplement sublime.
Barry Lindon peut être considéré comme une expérience. Racontant l histoire fantastique d un homme insignifiant car caractérisé quasi uniquement par son arrivisme. Le film est une succession de scènes à la beauté visuelle quasiment inégalée. J ai eu l impression d avoir devant les yeux une succession de toile de maître. Cadre, décors, lumières, costumes tout est absolument parfait.
Pour l'anecdote, c'est un des derniers films que Charlie Chaplin a vu et il n'avait pas arrêté de dire pendant toute la projection "magnifique...magnifique...". Très bel hommage d'un immense génie au crépuscule de sa vie à un autre immense génie alors au sommet du sommet du sommet de son indescriptible talent. D'autant plus que Chaplin avait su très bien résumer ce qu'est "Barry Lyndon". Inutile donc de ressortir les termes de "merveille absolue", de "chef d'oeuvre", d'"émerveillement", de "splendeur visuelle à couper le souffle", de toute façon dans le cas de "Barry Lyndon" ils apparaîtront fades. De dire que cette oeuvre est d'une perfection totale à tous les niveaux de mise en scène : interprétation, photographie, décors, costumes, le XVIIIème Siècle comme si vous y étiez, musique, dont le sublime "Trio pour piano et cordes no 2, op. 100 - 2e mouvement" de Franz Schubert et le flamboyant "Sarabande" de Georg Friedrich Haendel qui feraient parties des sept merveilles musicales du Monde s'il ne devait en avoir que sept. De dire pour résumé, que c'est un monument visuel et sonore à jamais inégalable. Et inutile aussi d'ajouter qu'il ne faut surtout pas négliger la richesse et la profondeur inouïes du scénario où le redoutable observateur qu'était Stanley Kubrick décortique sur deux actes (l'ascencion et la chute !!!) dans ses moindres méandres la nature humaine avec une incroyable efficacité. Bref je crois qu'aucune succession d'éloges, aussi bien écrite soit-elle, n'est capable de décrire le degré de magnificience de ce qui est une oeuvre d'art, la plus belle à laquelle le Septième Art ait donné naissance. Trois heures de pellicule sont beaucoup mieux capable de le faire.
"Barry Lyndon" est le film de tous les superlatifs possibles pour la simple raison que Stanley Kubrick a délibérément voulu expérimenter tout ce qui pouvait donner à son opus un caractère ultime, qu'il s'agisse des décors, de la lumière, de la photographie, de la richesse scénaristique et du métrage peu courant du film. Et l'on ne peut que rester bouche bée devant une telle démonstration de savoir faire. Mais en dépit des centaines de figurants, de la narration d'une précision redoutable, de la pureté des formes et de l'alchimie qui fait fusionner musique et images, "Barry Lyndon" est un film ennuyeux. Exercice de haute volée, cette réalisation de Kubrick possède les défauts de son propre défi : elle reste précisément un exercice de style par lequel Kubrick se regarde lui même. Le réalisateur n'a rien voulu faire d'autre qu'exposer son talent et démontrer qu'il était bel et bien un cinéaste hors norme. Il a certes réussi, et ainsi que déjà mentionné, rarement une production cinématographique n'a été aussi ciselée, mais le résultat suinte le nombrilisme par tous les pores de la pellicule. Film réalisé à sa propre gloire donc, Kubrick a oublié avec "Barry Lyndon" un ingrédient essentiel qui fait les chefs d'oeuvre, l'amour d'un cinéma vivant qui attire selon toute bonne conséquence l'amour du public. Il résulte que "Barry Lyndon" est un diamant d'une pureté sans égale, un "objet" splendide qui pour autant ne brille que d'un éclat glacé. Conclusion : ce film est une prouesse technique qui manque cruellement d'âme, et l'on se prend parfois à bailler, même si l'on est admiratif devant tant de beauté formelle et visuelle.
Un des plus grands films que j'ai vu dans ma vie. Touchant,émouvant,drôle,passionant... Ce film a vraiment bousculé le cinéma. spoiler: J'étais ému quand le petit garçon dit a son papa (Barry Lyndon) "Est-ce que je vais mourir" ? Je comprends parfaitement pourquoi on cite ce film comme un chef d'oeuvre. Stanley Kubrick est un des plus grands réalisateurs du monde. Ryan O'Neal interprète comme un dieu le destin de Barry Lyndon.
Quel régal! Lorsque le film arrive à son terme, on a l'impression d'avoir fait un incroyable voyage que l'on regrette déjà à la vue du générique. Epopée sublime d'un jeune irlandais partant de rien qui au long d'une vie pleine d'aventures, de rencontres déterminantes, intègre finalement l'aristocratie. Cette ascension fulgurante ne sera pas sans séquelles sur son âme et son comportement. Un chef d'oeuvre accompagné comme toujours chez Kubrick d'une musique classique formidable (Haendel ici principalement). Les décors, les images, Les costumes..., c'est beau, simplement beau.
comment définir le cinéma en regardant Barry lyndon , Kubrick nous donne une leçon de cinoche avec une insolence folle , c'est raffiné,intense ryan o'neil est criant de vérité , une fresque juste et noble un de mes films de chevet
Barry Lyndon est un vrai monument du cinéma, un film d'une beauté immense (plusieurs séquences du film donne l'illusion d'être des tableaux) ; Kubrick a vraiment travaillé sa mise en scène et cela se ressent en regardant Barry Lyndon, passant d'un certain humour à la tragédie l'histoire de Barry Lyndon nous touche et Ryan O'Neal incarne ce gentilhomme avec élégance et naïveté (du moins au début). Chaque minute de Barry Lyndon est une merveille, à titre personnel je craignais un peu de m'ennuyer (car j'avais éprouvé un profond ennui devant 2001, l'odyssée de la longueur...) mais dès les premiers instants la magie de cette grande œuvre du 7ème Art a opéré sur moi. Le meilleur film de Kubrick.
Un beau film ! Ou un film beau ? Certainement les 2 à la fois tant Kubrick s'est attaché à soigner méticuleusement ses plans, le raffinement de ses décors et l'élégance de ses costumes, constituant ainsi un cadre somptueux aux aventures picaresques de son héros incarné par un Ryan O'Neal parfait (pour un Américain jouant un Anglais) dans ce fastueux Siècle des Lumières. La reconstitution historique voulue par Kubrick vise plus la beauté formelle que la fonction purement réaliste, mais l'ensemble qui bénéficie d'éclairages superbes créant des ambiances de salons adaptées, sert avant tout d'écrin aux turpitudes d'un coquin hédoniste et arriviste, le tout bercé par les mélodies incomparables de Mozart, de Haendel ou de Vivaldi... en effet, jamais musique classique (ici de style baroque) ne fut mieux utilisée que dans ce contexte. Cet esthétisme constamment visible au long du film peut parfois générer une sophistication altière et une certaine froideur, mais en même temps, témoigne du perfectionnisme légendaire de son réalisateur. D'ordinaire, je ne suis guère friand du XVIIIème siècle et de ce genre de sujet, mais dans le cas présent, je me suis laissé littéralement emporté par le talent d'un maître du cinéma.
La première partie du film, c'est-à-dire jusqu'à l'entracte, s'avère des plus plaisantes : l'élégance de la mise en scène, la magnifique photographie, les plans qui sont autant de morceaux choisis et les comédiens impeccables -même Ryan O'Neal, c'est dire- bref les aventures du jeune Barry dans cette Europe en guerre, ses péripéties étonnantes et cette ambiance si historiquement détaillée laissent pantois d'une certaine admiration.
Oui, il s'agit bien là d'un film de Stanley Kubrick, soigné à l'extrême et parfois surréaliste dans sa peinture des batailles, des duels ou des parties de cartes tant ce 18ème siècle et ses manières nous semblent éloignées et en même temps incroyablement réalistes.
Puis la seconde partie commence, après l'entracte, nous dépeignant l'ascension continue puis la chute inexorable de Monsieur Barry Lyndon. Ce qui nous paraissait élégant devient d'une préciosité sans bornes, laquelle sur le long terme (eh oui trois heures bien tassées dans la tronche) nous fatigue infiniment. La raideur empruntée de tous ces personnages avec leurs balais de deux mètres dans le fondement finit également par nous agacer.
Je n'accuserai pas Kubrick de faire claquer les cordes des violons à force de s'appesantir sur les malheurs qui accablent les Lyndon mais tout de même, on en est pas loin. La musique dont trois morceaux tournent en boucle pendant tout le film n'est pas étrangère à cet état de fait qui contribue un peu plus à vriller les nerfs.
En conclusion et en conséquence de quoi, nous n'accorderons à ce Barry Lyndon qu'une moitié de note, étant donné qu'il ne nous a gratifié que d'une moitié de film.
Comment définir ma critique sur ce long-métrage historique de Kubrick. Tout d'abord jamais je ne contesterai que la réalisation de l'image, de la direction artistique est simplement incroyable ; le choix de tourner en lumière naturelle offre une beauté indéniable à la pellicule mais donne un effet de flou étrange dans des plans superbes. Les musiques sont bien choisies, mais le thème de Bach nous casse les oreilles à force de l'avoir trop entendu partout. Mais c'est tout. Kubrick aurait mieux fait de choisir une autre histoire. Les mésaventures de Barry à travers l'Europe sont faits avec trop de lenteur et sans être très épique. On en vient à regretter qu'il n'aie pas pu réaliser Napoléon qui aurait été sûrement son chef d'oeuvre, résultat on se contente d'un road-movie à l'époque classique. L'histoire est racontée avec lenteur, sans être très motivée par l'errance du protagoniste pas très sympathique. Déception en conséquence pour un film de Kubrick surestimé, magnifique techniquement mais pauvre dans l'intrigue.
Divisant toujours la population en deux, Stanley Kubrick a une nouvelle fois réussi le pari de créer une œuvre inégale parfois intéressante et parfois forte ennuyeuse. Présentant deux parties, "Barry Lyndon" devrait pour son bien et celui du spectateur présenter deux notes séparées.
Le première partie rappelle d'une certaine manière le chemin tortueux emprunté par "Forest Gump". Rempli de surprises, de changement de situations, le film propose une succession de scènes et de décors très intéressants qui permet de découvrir le personnage emblématique que représente Barry. Bien que peu attachant dès les premières minutes, il est clair que le travail de sensibilisation du spectateur n'était pas l'objectif numéro 1 fixé par le grand réalisateur. On constate rapidement que la vue reculée proposée doit plutôt vous guider vers des messages cachés dont Kubrick a le secret.
Changeant radicalement de genre avec la première partie, l'heure et demi consacrée à l'aristocratie britannique est certes, fidèle à la situation de l'époque, présentant des personnages travaillés et une musique typique, mais d'un ennuie démesuré qui fait souffrir le spectateur jusque dans les dernières minutes du long-métrage. Décors lassants, un Barry devenu l'exact opposé de ce qu'il était au départ, histoire inintéressante et lourde, il est clair que la différence flagrante et évidente dont fait l'objet cette rupture en surprendra plus d'un et que les messages dissimulés dans cette fresque s'estomperont aussi vite qu'ils sont apparus. Une grande déception pour ce qui est selon beaucoup, une des œuvres majeures du maître. Malgré un jeu d'acteur de qualité, un travail sur l'évolution du personnage remarquable et des décors magnifiques, "Barry Lyndon" souffre d'une scénario bâclé, d'un très mauvais dosage de la bande originale et d'une durée trop importante en vue de son contenu.
Visuellement, Barry Lyndon est le plus beau film que l'on n'ai jamais fait. Je parle de film fait en décor réel sur pellicule, et non de Gravity et Avatar fait en numérique (ça ne m'empêche pas d'aimer Gravity). Le film est un miracle. Et Kubrick, un géant qui est allé bien au delà génie...