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    My Magic
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    Eleventh
    Eleventh

    31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2009
    Très sobre, très touchant. Ce film, minimaliste, pourrait donner des leçons aux réalisateurs français incapables (pas tous mais beaucoup) de tenir une caméra. Rien de spectaculaire mais beaucoup d'émotions qui transportent le spectateur.
    aaber
    aaber

    31 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2009
    Un poil juste sous "Be with me". Ce dernier si vous ne l'avez pas vu, il est en DVD chez MK2, foncez-y ! Fakir, ensorceleur, qu'es-tu-donc, Joyce ?
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2008
    «My Magic» (Singapour, 2008) d’Eric Khoo est un conte bien qu’il n’ait rien de comparable avec les récits d’Andersen ou de Perrault. Khoo emploie la matière cinématographique de façon pertinemment intelligente. Basée sur l’intrigue d’un père alcoolique qui, pour retrouver la dignité auprès de son fils, décide de se donner en spectacle et de profiter de ses dons de fakir, l’image du corps devient le pôle à travers lequel Eric Khoo développe son optique du monde. En perpétuelle déliquescence, ravagé par les affres de l’alcool ou des coups, le corps de Francisco est celui d’un innocent que la stupidité environnante détruit. Sur ce point, le film de Khoo s’expose à la naïveté et au reproche que l’on peut, de droit, lui adresser. «My Magic» est véritablement un conte, affublé de tous les défauts et les limites qui constituent ce type de récit. Pourtant ce conte n’a rien de narratif ou de littéraire. La place qu’occupe le corps (premier objet tangible qui échappe à l’écrit alors qu’il surgit dans l’image) est primordiale dans ce film. Khoo assimile presque ce conte de famille, où un père tente de reconquérir la dignité pour son fils, au conte du corps. Les humeurs bilieuses, que rejettent sur le sol le père ivre et que le fils doit nettoyer, sont autant d’indice que le conte n’est plus totalement aveugle des conditions humaines. Le film est profondément moderne, du même modernisme que lorsque les acteurs américains, dans les années 50, pouvaient enfin saigner, enfin vomir, enfin faire l’expérience de leur faiblesse humaine. «My Magic» se construit sur le paradoxe d’un corps qui peut supporter l’illusion des tours de magie (où une longue tige de fer transperce la langue sans la saigner) mais qui ne peut pas accepter les heurts du réel (parmi lesquels des coups violents assénés par des malfrats). L’innocence des personnages n’est pas aveugle, elle ne fait que souligner la difficile consistance d’une réalité parfois trop brutale.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2008
    Meilleur représentant du cinéma singapourien (avec Royston Tan), Eric Khoo poursuit avec My magic une oeuvre qui oscille entre réalisme et onirisme. ll donne la parole aux déclassés (d'origine tamoule en l'occurence), aux éclopés de la vie, loin de la rutilance très lisse que l'on associe par habitude à Singapour. Le film raconte une histoire simple et épurée, celle de la rédemption d'un père (magicien déchu) vis à vis de son fils qui ne devra pas lui ressembler. Sans esbroufe ni dialogues superflus et aucun chantage à l'émotion, Khoo réussit son...coup et touche au plus près du coeur.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2012
    Le dernier film d’Eric Khoo, seul cinéaste singapourien connu en France est, me semble t-il une franche déception quand on se souvient du choc généré lors de la vision de Be with me (2005), selon moi un pur chef d’œuvre, le meilleur film de cette année là. La très courte durée de My magic (1h20) n’évite pas les longueurs, générées par un scénario assez cachochyme qu’une mise en scène brillante (belle qualité de l’image et de l’éclairage) et une direction d’acteurs impeccable ne peuvent contrebalancer totalement. En fait, tout est prévisible (on sent que le fakir va crever) et on a un sentiment de déjà vu. Eric Khoo semble obsédé par les particularités du corps et surtout par la notion de sacrifice. Ce film n’est pas loin d’un certain cinéma italien ou du Champion (et d’autres films sur la boxe). Cependant, l’ampleur déceptive ne fait pas oublier certaines beautés et une émotion jaillissante (voir une grande tristesse). L’ultime scène dans la maison abandonnée avec l’intrusion onirique est sublime. Un petit film assez intéressant, sans plus.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2008
    Si vous allez voir ce film, oubliez tout ce que vous avez l'habitude d'aimer dans le cinéma européen ou américain. Ici, un sujet minimaliste mais traité comme un véritable drame: la dernière scène muette est un pur moment d'émotion...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 novembre 2008
    Film etonnant mais réalisation beaucoup trop proche de l'amateurisme.
    Par ontre certaines scènes nous tiennent en haleine
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    Ce film indonésien cherche à montrer l'aliénation que peuvent subir les "petits" de la part de leurs patrons. On a vu ce sujet traité de façon plus élégante. En effet, pendant une heure et quart, on se coltine un gros alcoolique en train d'avaler du verre et des lames de rasoir, se faire torturer par son patron, tout ça en espérant reconquérir son fils de 10 ans. Si ça vous dit ...
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    Passé un peu inaperçu au Festival de Cannes, ce joli conte social n'a certes pas la perfection de "Be with Me" mais propose un récit à la fois beau et digne sur l'enfance délaissée. Une perle de Singapour.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    A mi-chemin entre la chronique sociale et le conte onirique, MY MAGIC est un film tout en nuances et contrastes, où la vérité du propos ne pâtît jamais de la beauté du mélodrame, dont la simplicité ne diminue jamais la force et la violence des images et de personnages magnifiquement brossés. Le fils, en apparences naïf, innocent, est celui qui se révèle le plus mature face à un père désillusionné, irresponsable, qui semble justement regretter le regard frais et optimiste sur la vie qu’ont les enfants. Chez le spectateur, d’un côté, la fascination que provoque l’observation du magicien de métier Francis Bosco en action se mêle de l’autre côté à l’émotion, suscitée face à l’histoire d’un fils réapprenant à connaître un père qui tente de renaître de ses cendres…impressionnant colosse qui cache sous sa stature massive un cœur brisé qui ne sait plus aimer, et qui ne cesse de le faire souffrir. MY MAGIC est une perle exotique et très rare qui nous vient tout droit de Singapour, dont la magie opère instantanément… autrement dit, c'est un vrai tour de magie !
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2008
    Il y a des films dont on ne comprendra jamais la présence dans de prestigieux festivals comme celui de Cannes, dont "My magic" a participé, tenez-vous bien, en compétition officielle. Il y a peut-être (peut-être...) une envie de faire original dans cette fable enfantine et d'une désarmante naïveté, mais pour le reste, difficile de comprendre ce qui a pu pousser les sélectionneurs à sauvegarder ce film parmi leur belle liste, si ce n'est peut-être qu'il provient, chose rare, de Singapour. Filmé dans des couleurs naturalistes déprimantes et parsemé de zooms à la loupe, "My magic" ne peut pas prétendre à une quelconque beauté visuelle. Quant à l'intérieur (scénario, sentiments, montage), et même si la sincérité est souvent palpable, le film est encore plus laid. S'il semble être filmé par un étudiant en faculté cinéma, le film ne tire même pas parti de la simplicité de son scénario, qu'il confond avec simpliste. La bizarrerie du montage (qui prouve bel et bien que le film n'a rien à raconter) entraîne quant à elle une lassitude énervante, peu aidée par une esthétique jamais travaillée dans laquelle reflètent quelques lumières glauques d'un Singapour misérable. Les personnages, un père magicien et son fils mature (et plus responsable que son pâpounet), forcément opposés et que la beauté de l'amour va réunir, sont victimes d'un oubli total de caractérisation. Le film est plus un prétexte pour montrer l'étendu du talent de Francis Bosco (mauvais acteur, bon magicien) et ses splendides numéros que pour raconter une histoire. La caméra, en permanence fixée sur l'un des deux personnages, sans pour autant savoir en capter la tristesse ou la joie, nous montre une micro-famille peu crédible, filmée avec un misérabilisme imbuvable, type 'Thema : La misère du quotidien à Singapour'. Finalement, c'est carrément dans la conclusion, sosie d'une pub EDF et d'un spot pour le tourisme, que "My magic" dégoûte pour de bon ; après avoir filmé un univers surréaliste violent et malsain, imb
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