Après avoir vu ce film, on se dit "ouf c'est enfin terminé !". Quel est le plus nul dans ce film ? Le scénario, le réalisme, les acteurs, la mise en scène ou les requins ? Car, il faut bien le dire, ce film est pourri en profondeur, dans tous ses aspects. C'est dur de partir avec un tel handicap et pourtant le réalisateur essaye quand même de nous embarquer dans son trip bouseux et sanguinolent. Il a du courage le monsieur. Car à part le sang qui gicle de temps à autre, rien n'est un tant soit peu réussi : le scénario n'existe pas (ou presque), c'est un vide scénaristique total. En comparaison, disons que le vide est tellement profond que cela devient un vide abyssal. Enfin, si cela ne tenait qu'à ça, le réalisateur aurait pu s'en tirer avec un échec honorable mais non, il a vraiment tenu à faire un film se rapprochant des "Dents de la Mer", alors que son film n'est qu'une arrogante succession de clichés, de plagiat du film de Spielberg. En vérité le film se trouve à 100 000 lieues (au moins) des "Dents de la Mer", et c'est tellement consternant qu'on a envie de foutre cette chiure cinématographique à la poubelle. A éviter tout bonnement.
C'est bien simple, j'ai cru au départ que s'était une blague ce film... Le film le plus nullisime que j ai jamais vu... honteux parce qu il se veut réaliste, et ça en devient ridicule au plus haut point.
Comment dire... la jaquette du DVD est déjà à hurler de rire : elle prétend que le film s'appelle "Squale (Terreur au large)" et met comme synopsis celui des "Dents de la Mer". N'importe quoi. Le film s'appelle en fait "Shark Attack" et met en scène très approximativement un chercheur venu enquêter sur une recrudescence d'attaques de requins dans un village de pêcheur d'Afrique du Sud. Et nous voilà embarqués dans un bon gros nanar bien de chez nous avec tous les passages obligés du genre : une histoire sans queue ni tête, des décors aberrants, deux figurants noirs en pagne qu'on trimballe sur plus ou moins tous les plans, une voix off qui lit les panneaux routiers, des dialogues écrits par un enfant de quatre ans autiste, un héros au stoïcisme infra-bovin, une semi-bonasse en maillot de bain, un savant fou qui espère guérir le cancer grâce à une substance contenue dans le cerveau des requins et de bonnes grosses scènes où un requin bâfre un malheureux nageur. C'est bon, on a tout.