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    La Mort de Belle
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    3,8
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    9 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 909 abonnés 12 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2019
    Il ne suffit pas seulement d'adapter une pièce de thèâtre gèniale ("La cage aux folles") pour gagner le triomphe au grand ècran! Prècèdemment, avec "La mort de Belle" qu'il rèalise en 1961, Edouard Molinaro a prouvè qu'il possèdait un indèniable talent dans l'ètude psychologique d'après un roman de Simenon! Cependant, et bien qu'il ait ègalement connu son premier succès dans la même dècennie ("Oscar"), Molinaro ne s'est jamais laissè enfermer par les normes traditionnelles du succès! Ainsi, il a toujours voulu èviter de s'imiter lui-même et s'il a dèbutè avec le genre policier, il a aussi rèalisè un peu de tout! Mais revenons à "La mort de Belle", tournè à Genève, où Jean Desailly trouvait son rôle le plus beau, le plus complexe! Celui d'un professeur de lettres soupçonnè d'avoir tuè la jeune Alexandra Stewart qui habitait sous le même toit et qui ètait secrètement amoureuse de lui! On n'a pas assez dit, on ne dira jamais assez quelle importance Molinaro aura eu dans sa filmographie! Avec Molinaro, comme avec Truffaut, Desailly s'exprimera comme jamais! Dommage que ce film ne soit pas assez reconnu car la seconde partie atteint à la très grande qualitè! Magnifique musique de Delerue...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2021
    S'il aura connu une carrière relativement prolifique (35 films) sur près de quarante ans où il aura navigué avec succès au sein de tous les genres, Edouard Molinaro reste aujourd'huiplutôt catalogué comme un réalisateur de comédies. Durant ses premières années à partir de 1958, il aura surtout réalisé des films policiers de bonne facture dont "La mort de Belle" en 1961 tiré du roman éponyme de Georges Simenon édité dix ans plus tôt. C'est Jean Anouilh qui se charge de l'adaptation. L'intrigue est transposée du Connecticut jusqu'au canton de Genève où une jeune femme (Alexandra Stewart) trouve la mort par strangulation dans la chambre qu'elle occupe chez un couple sans histoire pour suivre ses études. Resté seul le soir du meurtre alors que sa femme est partie jouer au bridge, Stéphane Planchon (Jean Desailly) est tout naturellement le suspect idéal. L'intrigue posée, Molinaro et Anouilh emboîtent le pas à Simenon qui comme souvent dans ses romans s'intéresse d'avantage aux recoins intérieurs de ses personnages, ici ce professeur apparemment sans aspérité qui va progressivement sous les assauts du juge d'instruction Berckman, relation du couple, se révéler plus complexe et torturé que les faits le laissent paraître de prime abord. Progressivement, le doute et la détresse succèdent à la relative placidité qui semblait régner dans ce pavillon cossu de la banlieue de Genève où Belle avait semé le trouble parmi la gent masculine. L'ambiance devient vite étouffante grâce à un Molinaro qui se révèle le formidable directeur d'acteurs que l'on connait. Jean Desailly retrouve avec bonheur un rôle semblable à celui qu'il avait déjà tenu quatre ans plus tôt chez Jean Delannoy aux côtés de Jean Gabin dans "Maigret tend un piège", déjà inspiré de Georges Simenon. Mais c'est surtout sa direction du grand Jacques Monod qui donne tout son sel au film. Tout à la fois onctueux et tranchant, compréhensif et buté, courtois et retors, ce juge d'instruction dont on cerne mal les motivations se révèle être le nœud gordien fascinant d'une intrigue dont on peut regretter malgré tout qu'elle s'emballe vers la fin un peu trop pour offrir une conclusion qui n'est pas à la hauteur de la montée de tension insoutenable qui avait animé les deux premiers tiers du film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 183 abonnés 5 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Un film noir qui n'est pas sans similitude avec le thème de "deux hommes des la ville". Il y pourtant deux parties et c'est dans cette seconde partie que se dévoile cet aspect harceler. Quand l'homme se retrouve seul face à son accusation, une sorte de honte s'empare de lui, une lâcheté qu'il n'a pas choisie et les policiers qui ne croient qu'en sa culpabilité. Le chemin dans l'alcool n'est pas anecdotique, c'est une noirceur qui témoigne de son état d'âme. Il veut exister dans le crime puisqu'il a été "sans vagues" tout au long de sa vie.
    Très bonne réalisation
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Un bon polar à la sauce Simenon. La mort de Belle propose une enquête sur le meurtre d une jeune fille pour laquelle le principale suspect semble désigné d avance. Elle sert surtout pour une belle étude de personnages bien caractérisés, bien écrits et bien campés. Aussi amusant que dramatique c est une autre facette de la filmo d Edouard Molinaro surtout connu pour ses comédies .
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Adapté de Simenon, un polar psychologique sombre et complexe sur le destin d’un coupable idéal soupçonné de meutre et pris dans un engrenage infernal, terni par une fin trop précipitée et confuse. 2,75
    bobmorane63
    bobmorane63

    195 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Un polar psychologique que nous offrait en 1960 le cinéaste Edouard Molinaro !! Je crois que c'est son premier long métrage mais comme son film suivant "Des femmes disparaissent", le genre policier allait bien à ce metteur en scène plus connu dans sa carrière pour des comédies populaires. "La mort de Belle", tout est dit dans le titre, un soir, Belle rentre d'une soirée et croise son tuteur qui est professeur dans la vie et va se coucher. Le lendemain, elle est retrouvé morte étrangler dans sa chambre. L'enquète de police pour trouver les coupables avec des preuves se font suspectant les personnages principaux. Je ne dis pas la suite pour ne pas spoiler mais cette adaptation du roman de Georges Simenon nous joue des mauvais tours et on est pas au bout de notre surprise. Mise en scène bien cadré au genre policier, scénario astucieux, belle musique de Georges Delerue, ce long métrage vaut surtout sur les interprétations de Jean Desailly, Alexandra Stewart plus le reste du casting dont on reconnaitra un second role qui fera du chemin dans le cinéma devant et derrière la caméra, Yves Robert. A voir.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    79 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Très bon film de Molinaro. Scénario de Simenon. Dialogue Jean Anouilh.
    Belle qualité pour ce film en Noir et Blanc, avec de très bons acteurs, une intrigue qui tient en haleine jusqu'au bout, une réalisation très correcte. Un film qu'il faut réhabiliter car trop méconnu. Desailly est excellent. La fin, rapide, surprend un peu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2009
    Très beau film, rare et méconnu.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2023
    « J’ai repris un de mes livres d’histoire, comme chaque soir. C’est drôle, je pouvais presque tout dire sur cette femme qui avait été la maîtresse d’un roi mort depuis plusieurs siècles mais j’aurais été incapable de dire la couleur des yeux de cette jeune fille qui venait de bouleverser ma vie. »

    La Mort de Belle est le cinquième long métrage d’Edouard Molinaro, qui alterna le moins bon (beaucoup de ses films ont sombré dans l’oubli) et le bien meilleur (Mon Oncle Benjamin, 1969, L’Emmerdeur, 1973, Le Souper, 1992) et quelques succès populaires indéniables (Oscar, 1967, Hibernatus, 1969, La Cage aux Folles, 1978). Pour l’heure, nous sommes en 1961 et Molinaro s’associe la plume de Jean Anouilh, le grand dramaturge bourgeois, pour adapter ce roman de Georges Simenon.

    La première impression qui se détache de ce film est sa froideur, le ton monocorde et artificiel des personnages, qui posent les dialogues sans emphase, comme ce fut le cas avec la Nouvelle Vague, à laquelle, pourtant, Molinaro n’adhéra pas malgré des copinages et une bonne critique de Truffaut sur ce film. Paradoxalement, c’est précisément cette interprétation qui permet d’accompagner et de donner du réalisme à la lenteur de la narration, équilibrée par les réflexions intérieures de Stéphane (Jean Desailly, fabuleux), professeur naïf et routinier, qu’on ressent terriblement bienveillant (le zéro changé en quatre sur une des copies qu’il corrige). Face à lui, sa femme Christine (Monique Melinand), froide au réveil et suspicieuse et, dans un village où tout le monde se connaît à quelques kilomètres de Genève, Jacques Monod en juge d’instruction direct voire autoritaire et obséquieux, Yvette Etiévant en secrétaire frivole, et Marc Cassot (plus connu pour sa voix de doublage) en commissaire consciencieux et fin psychologue. Yves Robert en barman immigré, Alexandra Stewart en Belle et Louisa Colpeyn en mère amère et misandre complètent la distribution.

    Oeuvre à tiroirs, drame psychologique tout autant qu’enquête criminelle aux accents féministes, ce film est réalisé avec une grande pudeur et un sens de la subjectivité tel qu’on n’a aucun mal à se glisser dans la peau de Stéphane, jusqu’à se perdre soi-même en chemin.
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