(...) Au final, ce film d’Alain Tasma est un drame humain certes un peu too-much et mielleux par moment mais saisissant de réalisme. On ne pourra que regretter un peu plus certaines lourdeurs de la mise en scène qui nous détachent de l’effet escompté et un choix des acteurs loin d’être équilibré (pour ma part des Louis Garrel, Michael Pitt et Eva Green auraient apporté un petit plus non négligeable et auraient effacé ce manque de crédibilité à certains moments). Dommage car le film mérite le coup d’œil. Lire la suite: http://www.leblogducinema.com/2010/05/19/critique-ultimatum/
Après une bande-annonce très rythmée et attractive, un film assez lent et ennuyeux sur la déliquescence d'un jeune couple franco-italien à Jérusalem au moment de la 1ère guerre du Golfe. La tension est donnée effectivement par les missiles irakiens dans le ciel d'Israël. Les 2 moments les plus émouvants ont été pour moi la scène de la mère qui, envers et contre tout, décide de rejoindre sa fille en train d'accoucher seule en pleine nuit et la scène d'une alerte au cours de laquelle la jeune accouchée doit protéger son enfant dans une "cage". Sinon c'est simplement la vie ordinaire d'un couple dans une ville extraordinaire et dans des circonstances elles aussi extraordinaires.
Deuxième long-métrage de cinéma pour Alain Tasma, qui pour l’occasion, nous replonge en plein conflit Irak/Israël au début des années 90. Au cœur de ce drame, on fait la connaissance d’un couple Franco/Italien vivant dans la peur et la paranoïa. La guerre est proche et pourtant, il faut continuer de mener un semblant de vie normale. Le casting est original, avec Gaspard Ulliel & Jasmine Trinca dans les rôles titres. Seul bémol, le film est beaucoup trop lent et répétitif. Pas à un seul moment, on ne ressent la menace qui pèse sur les protagonistes, dommage car il y avait un certain potentiel.
Raconter le quotidien de la société israélienne sous la menace des fusées de Saddam Hussein, était une idée originale et attrayante. Malheureusement le film s’enlise dans la banalité avec une galerie de personnages dont les histoires sentimentales ne présentent aucun intérêt. Seules quelques scènes réussies d’angoisse collective, avec ses obsessions de guerre bactériologique, sauvent l’ensemble d’un naufrage complet.
Pas grand chose à dire sur ce petit film. Juste un sentiment d'inachevé, tout est assez raté mais cela aurait pu être le contraire (dans d'autres mains peut être). Comme un premier film d'un réalisateur très maladroit (c'est son deuxième film ici). C'est mal éclairé et mal monté. L'histoire manque un peu de tout, de tension, d'émotion, de force. L'interprétation est à l'avenant. Les acteurs (dont Gaspard Ulliel) ont l'air peu convaincu par ce qu'ils font. Jasmine Trinca s'en sort la mieux, tout comme Sarah Adler l'héroïne du très beau Les méduses. A noter la présence de l'actrice Anna Galiena devenue très rare au cinéma. Un film qui ne restera pas dans les annales...
Pour ceux qui connaissent un peut l'histoire, ce film témoigne avec beaucoup de réalisme la vie israélienne pendant la guerre du golf, alors que ce pays ne fait pas parti de la coalition. Jasmine Treca est resplendissante dans ce film, j'ai vraiment passer un bon moment.
On s'ennuie pendant le début puis on y prend gout, puis le réalisateur nous laisse brutalement sur une fin qui ne vaut rien !!! Vraiment déçevant, puis arretez avec ces SOUS TITRES !!!!!
D'abord se pose la question du propos. Près de vingt ans après les événements on peut légitimement s'interroger sur la pertinence du projet: pourquoi maintenant, pourquoi ces personnages-là? Mais après tout pourquoi pas... Le problème, c'est que rien ne marche. Ni la galerie de personnages artificiellement reliés les uns aux autres, caricature de film choral. La palme revenant au couple principal, G. Ulliel / J. Trinca particulièrement bidon. Lui en artiste maudit (surnommé "Picasso" par ses collègues! allusion à Cantonna??) et elle étudiante en histoire (?), originaire de Marseille, et incapable d'aligner trois répliques en français... Ni la mise en scène, plombée par une photo glauquissime, dont le seul salut vient d'une succession ininterrompue de fondus au noir en guise de découpage. Tout est bidon, surligné et prévisible: le couple gay, la vieille voisine traumatisée, le couple de copains sympa (miroir de l'autre), les parents hystériques, etc... Seules deux scènes à sauver: la scène de la mère perdue sur l'autoroute déserte et qui reprend la route avec son masque à gaz, et la scène du retour de la maternité (mention à la comédienne, la seule à être juste). Deux scènes pratiquement muettes, deux scènes de cinema, trop peu pour sauver le film
A fuir comme la peste! Un film bien français, bien pourri. C'est à dire stereotypé, moue, chorale, cliché à mort, mal joué (mention spécial à Gaspard Ulliel et Michel Boujenah totalement pitoyable). Les relations entre arabes et israeliens sont fausses. Tout sonne faux dans ce film. Surtout ne vous approchez jamais de Ultimatum. Ooooohhh grand jamais!
Pas mal ce film. On est bien ancré dans cette ambiance israelienne. Les acteurs sont excellents, y a du sentiment, de la comédie. Franchement, j'aime bien. Et Jasmine Trinca, Dieu qu'elle est jolie... entre Nathalie Wood et Audrey Hepburn. Un regard magnifique. On a envie de faire avec elle un remake de West Side Story et de Vacances Romaines !