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Votre avis sur À cause d'un assassinat ?
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Redzing
Quelques années après l'assassinat d'un sénateur, un journaliste miteux reprend l'enquête, et se lance sur la piste d'une mystérieuse société qui semble recruter des tueurs. Outre l'influence du meurtre de JFK et des théories associées, "The Parallax View" fait partie de ces thrillers paranoïaques des 70's, témoignant d'une grande méfiance du public envers les institutions et les lobbies. Ici, si les choix de mise en scène ou de montage sont parfois étranges (explosion hors champ, alternance entre rebondissements brutaux séquences lentes...), Alan J. Pakula n'en reste pas moins un réalisateur talentueux, qui filme avec précision, jouant avec les focales et les plans larges pour renforcer la paranoïa. Warren Beatty est excellent en journaliste de bas-étage qui va donner un sens à son travail, tandis que quelques scènes valent leur pesant d'or (notamment le montage d'images concocté par la société). On notera également une conclusion très pessimiste, comme souvent dans ce genre de film.
Roub E.
Un film typique du cinéma américain parano des années 70. Un cinéma terriblement angoissé qui ne croit plus en rien après les assassinats des Kennedy et le scandale du Watergate. A cause d un assassinat est un thriller qui rentre complètement dans ce moule et qui arrive à faire oublier ses quelques grosses invraisemblances grâce à un rythme enlevé et une conviction dans ce qu’il entreprend. Le film est assez désabusé sur le fait qu’un homme seul puisse bousculer un ordre établi ou des machines trop grosses pour lui. Dans le même genre de film j’avais cependant préféré les hommes du président.
Shephard69
Un thriller paranoïaque typique des années 70 qui vient s'inscrire dans la lignée des classiques du genre comme "Les trois jours du condor" avec Robert Redford ou "Conversation secrète" avec Gene Hackman mais qui n'en atteint pas la maestria à cause d'une tension psychologique et d'un suspense trop légers, manquant singulièrement de force, là où les films de Sydney Pollack et Francis Ford Coppola étaient des références absolues en la matière. Un long-métrage qui demeure plutôt agréable à suivre en dépit de quelques longueurs et d'un scénario assez confus par moments. Une bonne prestation de la part de Warren Beatty que je n'apprécie pas outre mesure habituellement. Clairement pas l'oeuvre de l'année mais un bon moment récréatif.
Film sans rythme avec une intrigue peu intéressante. L'acteur principal, bien seul, n'arrive pas à relever l'ensemble. Les différentes scènes s'enchainent avec l'espoir pour le spectateur de voir le film enfin rebondir mais ce moment n'arrivera jamais. A éviter.
Julien D
Alan J. Pakula est la référence en matière de thrillers politiques et ce grâce à deux œuvres majeures : A CAUSE D’UN ASSASSINAT et LES HOMMES DUPRESIDENT. Si, dans le second, les journalistes enquêtent de loin sur l’affaire du Watergate, ici un journaliste va mener une investigation sur le terrain concernant un meurtre qui apparait comme une parabole évidente à celui de JFK. Mais, alors qu’avance la recherche des coupables, le personnage magistralement interprété par Warren Beatty va tomber sous l’emprise de lobbies criminels dont les motivations nous resteront floutées. Alors que le film se termine, comme il a commencé, par un comité d’enquête incapable d’en venir à la conclusion du complot, le spectateur restera dans un sentiment de paranoïa exceptionnel, preuve du talent du réalisateur.
2e volet de la « trilogie de la paranoïa » de Pakula. Toute la grammaire visuelle du Nouvel Hollywood est dans ces plans fixes qui jouent sur la frustration du spectateur, avec une caméra mise à distance, des acteurs qui marmonnent et des séquences qui s’étirent. Si on aime cette atmosphère d’Amérique complotiste et de salle de rédac’, on est servi, mais il n’y a pas grand-close d’autre, à part le sens du cadre de Pakula, qui fait parfois des merveilles, et la belle gueule de Warren Beaty, qui fait surtout décoration. En fait, j’ai l’impression que le côté Nouvel Hollywood de la mise en scène nuit au scénario, aplanit ses enjeux et donne un vernis de complexité là où une efficacité mieux assumée n’aurait pas été de trop. J’ai quand même aimé ces deux ou trois scènes inquiétantes où le décor paraît entouré de néant, et qui m’ont rappelé certaines images de Mulholland Drive.
Scénario bâclé, mal filmé, mal monté. Rien n'est crédible. Warren Beatty y est grotesque. Un ratage total de Pakula. On est loin de l'affaire Pelican ou des Hommes du Président. Nanar d'anthologie.
Dans la mouvance du scandale du Watergate, Alan J. Pakula, en spécialiste du genre, livre en 1974 ce film sur la théorie du complot et de la paranoïa. On suit donc une investigation d'un journaliste, joué par Warren Beatty, qui a pour but de démasquer qui est derrière le meurtre d'un sénateur quelques années auparavant. L'enquête est intéressante mais manque beaucoup trop de rythme, et même quand on peut en attendre, c'est assez plat et lent (
spoiler:
notamment quand le shérif tente de tuer Beatty au pied du barrage : la scène est expédiée en moins de deux minutes
). Pas mal de longueurs aussi (le passage de l'entretien de la Parallax Corporation avec cette looonngue vidéo alternant images fixes et mots clés), ce qui diffère réellement des films actuels. La fin sauve les meubles avec ce piège qui se referme doucement sur le journaliste sans que personne ne puisse rien faire, ni déceler quoique ce soit sur cette organisation. A noter qu'il est intéressant de voir quelques détails de l'époque, à l'image de l'avion qu'on prenait en achetant son ticket directement dans la carlingue auprès des hôtesses.
). Pas mal de longueurs aussi (le passage de l'entretien de la Parallax Corporation avec cette looonngue vidéo alternant images fixes et mots clés), ce qui diffère réellement des films actuels. La fin sauve les meubles avec ce piège qui se referme doucement sur le journaliste sans que personne ne puisse rien faire, ni déceler quoique ce soit sur cette organisation. A noter qu'il est intéressant de voir quelques détails de l'époque, à l'image de l'avion qu'on prenait en achetant son ticket directement dans la carlingue auprès des hôtesses.
Sans doute moins réussi que l'incontournable "les Hommes du président", "A cause d'un assassinat" n'en reste pas moins un remarquable plaidoyer de la thèse du complot permanent, si bien avancé, quinze ans plus tard, par Oliver Stone, avec son exceptionnel JFK. Cédant à certaines facilités, le scénario de Pakula, ne parvient pas tout à fait à convaincre. Dommage, car l'interprétation de Warren Beatty est ici remarquable.
À cause d'un assassinat avec Warren Beatty dans le rôle d'un reporter dans le film d'Alan J Pakula, quelques années avant Les Hommes du président. Un film qui n'a pas connu le succès lors de sa sortie mais qui a apparemment pris un certain élan depuis. Peut-être que les années 70 semblent meilleures de loin. Le film parle d'un reporter Joseph Frady (Beatty) qui traque une conspiration visant à tuer des politiciens haut placés je crois. Cependant l'intrigue est en quelque sorte désordonnée et insatisfaisante les questions restent sans réponse et inexpliquées ou ne sont jamais posées. Je ne sais pas si c'est voulu ou si c'est dû à une écriture inadéquate. Au début un politicien est tué et peu de temps après les témoins possibles de la scène du crime sont tués dans divers accidents ce qui semble être une bonne perspective pour un thriller. Beatty ne fait rien de plus compliqué que de s'asseoir à une table pour remuer cette histoire. Il a fait prise après prise pour avoir juste la bonne quantité d'intérêt qui sort de ce thriller...
J'ai l'occasion de visionner ce film mythique... Je trouve que ça a (forcément ) assez vieilli . Le thème peut toujours être actuel mais le traitement est , à mon goût, pas assez accrocheur . Il y a des longueurs , des moments de flottement où ça "tourne à vide" ....
spoiler:
Et même si la fin reste un peu sans réponse , on voit venir depuis un moment..
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Un scénario assez confus, des incohérances (me semble-t-il). C'est pas du niveau d'un Hitchcock ou d'un de Palma pour le suspense, dans la mise en scene des filatures par exemple.
Film qu'on qualifierait de "conspirationniste" aujourd'hui, A cause d'un assassinat est un excellent thriller. La réalisation un peu abrupte donne parfois l'impression de voir un film un peu brouillon. Mais ce côté brut, sans fioritures n'est pas forcément pour me déplaire. Je dirais même qu'il sert à merveille toute la violence du propos du film. Et la fin est sublime. Meilleur que le soporifique Klute, ou le fade Les hommes du président.
Benjamin A
Sortie à une époque où les thrillers paranoïaque étaient en vogue (Les trois jours du condor, Conversations secrète…) et surtout à l’heure où les Etats-Unis prenaient conscience du danger intérieur après l’affaire JFK et le scandale du Watergate, « A cause d’un assassinat » se révèle réussi. Il relate bien cette peur interne ainsi qu’une forme de paranoïa, notamment grâce à l’atmosphère du film, elle aussi paranoïaque et de plus en plus angoissante. Les références à l’affaire JFK sont nombreuses (La mort de « la plus importante personne des USA », La commission qui décide que le tueur a agi seul et sans raison, la mort des témoins…). Le scénario, les personnages et les dialogues sont bien écrit, ils nous captivent de bout en bout jusqu’à une fin réussi. Parfois effrayant de réalisme, l’œuvre de Pakula est le reflet d’une société qui ne croit plus en ses représentants. Warren Beatty est impeccable dans le rôle principal, il fait ressortir la complexité de son personnage et la mise en scène de Pakula est propice au récit et à l’atmosphère du film. Un très bon film, angoissant, intelligent et divertissant. L’un des meilleurs de son auteur avec « Les Hommes du président ».
1974, de Alan Pakula (Klute, Les Hommes du Président, sur le Watergate, L’Affaire Pélican…), avec Warren Beatty. C’est un bon polar un peu politique, donc, forcément, je n’ai pas tout compris ! L’histoire, inspirée de l’assassinat de John Kennedy, nous montre un journaliste enquêtant sur le meurtre d’un sénateur, ce qui le conduit à découvrir une entreprise qui recrute des tueurs. Comme dans l’affaire Kennedy (commission Warren), la commission d’enquête conclura à une absence de complot, à une action individuelle donc, à laquelle ne croit manifestement pas le cinéaste.
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