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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 novembre 2008
Un film sympathique, qui offre des images bien faites et esquisse une réflexion intéressante (sur les relations dans l'usine, sur la religion, sur la place de la religion dans les relations dans l'usine...). Le tout n'est quand même pas tout à fait à la hauteur de l'ambition : ça flotte un peu, le scénario manque peut-être d'une certaine tension, d'où une impression d'inachevé. Mais le côté décousu du film est aussi l'occasion de certaines de ses meilleures scènes...
J'ai été très surprise par ce film que je suis allée voir à contre-coeur. Je ne connaissais pas le réalisateur, avais juste vu la bande-annonce sans pour autant être attirée par le propos. Malgré tout et malgré une certaine lenteur (signe du temps qui passe?), ce film aborde le sujet de la religion dans l'entreprise et son utilisation pour dominer, diviser les salariés entre 2 clans : les africains, jeunes pour la plupart et payés au SMIC et les nord-africains plus agés, sans doute mieux éduqués et mieux rémunérés parce que mécaniciens. Toutefois, il est dur de savoir si le patron est fondamentalement prosélyte ou s'il utilise simplement la religion à des fins managériales. La fin est assez floue mais l'image des palettes rouges formant un mur coupant l'entreprise du reste du monde est une très belle métaphore.
Merci aux copains du réal qui ont mis 4 étoiles à ce navet.(comme par hasard, il se sont tous inscrits au moment des la sortie du film et n'ont écrit qu'une seule critique !!!!) J'avais déjà trouvé le précedant film de ce réalisateur désastreux. Celui-ci est tout aussi nul. Un film d'amateur avec des comédiens amateurs. Le réalisateur joue aussi le role du patron et il est aussi crédible que Bardot en bonne soeur. Les dialogues sont insipides. Seules les palettes rouges sont intéressantes.
Une scène fait de ce film un choc, un vrai: le patron Mao, dictateur donc, s'entretient "amicalement" avec l'imam de l'usine qu'il a nommé; il commence par l'écouter en s'ennuyant un peu puis d'un coup lui donne des directives plus sidérantes les unes que les autres. L'utilisation de la religion pour asservir avait disparu de France depuis longtemps. Cette utilisation, manipulation révoltante, est de retour dans certains secteurs de l'économie française. Le Dernier Maquis s'en fait l'écho. C'est sa grande qualité. Maintenant, il y a d'autres analyses qu'on peut tirer du film: sous les angles politique, économique, communautariste, raciste ou autre. Elles n'ont que peu d'intérêts.
Bravo, enfin un film qui ne nous prend pas pour des idiots finis... Juste, sensible, intelligent... du bon quoi. On nous montre la véritable classe ouvrière de la France d'aujourd'hui et c'est un peu la lutte des classe à l'épreuve de l'islam... Ce film nous pose de vraies questions et n'a jamais la prétention de venir nous donner des leçons. Une démarche, un point de vue, une mise en scène qui existe... tout ça n'est pas si courant dans le cinéma français d'aujourd'hui. Merci Rabah !
Dernier Maquis mérite haut la main sa place de premier film français dans le top 10 2008 des Cahiers du Cinéma. Du vrai cinéma d'auteur comme on aimerait en voir plus souvent.
Heureusement qu'il y a le ragondin. Le seul bon acteur mais qui est bien en colère de se retrouver dans ce film. Incompréhensibles , les bonnes critiques...C'est mou, c'est ennuyeux...et question pamphelt politique , on se marre...
Au niveau visuel, très bien. Les palettes comme les tours de la cité, le rouge partout, l'effet "fly-on-the-wall", tout ça, ça va.
Mais au niveau personnages et histoire, 100% horrible!
Oui, je vois que le boss il represente le capital, et il utilise l'Islam pour exploiter ses ouvriers. Pas un bon Muslim, d'accord. Mais les autres sont pires! C'est impressionnant de se couper comme ça dans les toilettes? Non! De se jeter sur le boss comme des sauvages et l'abandonner comme un chien mort, sans remord? Non! Et les Maghrebins, ils s'en foutent que les Africains noirs ne gagnent que le SMIC, jusqu'au moment ou ils ont besoin d'eux pour lutter contre le boss. Etc etc etc.
Franchement, tout ça m'a déprimé. Une representation entièrement negative de l'Islam et de l'immigration. C'était plutôt comme "Lord of the Flies". Horrible. Vraiment, je n'attendais pas ça.
J'ai aimé le chameau qui pleure, iceberg, le cahier et backsoon, je n'aime pas trop les films explosifs avec 10 effets spéciaux à la minute, et des plans de 5 secondes maximum, alors vous comprendrez, si vous allez le voir, que dernier maquis m'a enchanté … bon, nous étions 3 dans la salle… quel dommage de laisser passer cette belle occasion de se faire tranquillement plaisir visuellement, d'accepter une série de questions passionnantes sur travail, entreprise, religion et société, sur lesquels le réalisateur ne vous inflige pas de réponse prête à penser …
un très beau film, d'abord sur le monde de l'entreprise et sur ses acteurs : salariés et patrons. L'esthétique et la manière de filmer sont particulièrement intéressants et les centaines de palettes rouges sont autant un symbole qu'un tableau mouvant sans cesse renouveler pendant tout le film. Alors c'est vrai que c'est lent, qu'il est nécessaire d'accepter de déambuler dans cette histoire et se décor. Ce n'est pas un pamphlet, pas un film à thèse, mais un questionnement : les patrons sont-ils inspirés d'abord par des motivations économiques (rouler en velsatis et exploiter ses ouvriers au maximum pour augmenter ses profits) ou aussi par des motivations spirituelles (construire une mosquée ne serait-il pas le moyen simple de s'assurer une place au paradis _ à défaut de la paix sociale dans l'entreprise). Le film ne répond pas et laisse le spectateur le faire. C'est vrai qu'il faut accepter aussi de se poser des questions et ne pas avoir les réponses quand on va voir un film comme celui là. Ca change du cinéma commercial mais là, c'est réussi !