Derniers Avis : Bye Bye Blondie - Page 5

Avec en mémoire un Baise-moi trash et violent, je m'attendais à quelque chose dans la même veine, voir pire. Il n'en est rien bien au contraire. C'est presque l'inverse que l'on a là, à savoir quasiment une comédie romantique. Enfin le terme dans les mains de Virginie Despentes, qui réalise là son deuxième film, reste tout de même assez politiquement incorrect. Ou pas. Il s'agit juste en fait d'une simple et belle histoire d'amour. Ou comment un amour d'adolescence peut s'avérer être l’histoire de tout une vie. Cette idée d'amour unique (de trouver la personne de sa vie, de toujours la retrouver, de la connexion indéfectible...) a quelque chose de particulièrement romantique, bien sûr, mais le fait que ce soit ici un amour lesbien, ne change rien, ni n'embellit rien à l'affaire (d'ailleurs dans le livre de Despentes, il s'agit d'un homme et d'une femme)...
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Magnifique film sur la jeunesse rebelle et romantique, magnifique réflexion sur la poésie de la révolte, l'esthétique de la violence, la marginalité que l'on vit dans l'adolescence. Magnifique réflexion sur "on en fait quoi de cette marginalité à l'âge adulte ? ", comment on se construit ?… comment réussir à vivre…

Bon, au début j'étais sceptique… Connaissant le roman, le côté histoire lesbienne m'avait un peu refroidi. Et finalement, j'ai été agréablement surprise ! Je ne regrette pas ma place de ciné ! Pour un film français, on s'en tire plus que bien !!

Les héroïnes, on les connait! Du moins, on connait lapersonnalité de chacune de ces comédiennes qui, chacune, se font bien dans son personnage!
La révélation, c'est Clara Ponsot (car dans une certaine mesure, Soko, on la connait). Dérangeante avec son regard bleu et franc, ses manières sans manière, son phrasé brut, la manipulation qu'elle exerce sur la jeune Frances à fleur de peau.
Rien que pour ce duo de brune/ blonde de 15/17 ans, le film vaut le détour.
La BO soutient ce film punk de manière attendue mais fidèle à l'époque.
Le générique nous plonge directement dans l'ambiance viscerale de cette relation "toxique".
Bref, un film qui tient ses promesses jusqu'au final littéraire et merci Pascal Gregory.
A voir.

J'ai vu Bye Bye Blondie en avant première à Bordeaux, la BO est TOPISSIME!!!! Pour tous les nostalgiques du punk et des années 80! Mention spéciale également à Soko et Clara Ponsot qui sont sublimes!

Bye Bye Blondie réuni énormément de points que je déteste dans le cinéma d'auteur de roman de gare; tout d'abord les personnages sont des caricatures creuses et beaucoup de leurs répliques pretent à sourire tant elles sembles déconnectées de toute réalité et sont stupide. Gloria ado, jouée par Soko, random chanteuse folk comme il en sort deux par jour, sait très bien crier, en fait elle devrait jouer dans un film d'horreur et son personnage ne sait faire que ça, à part ça la moindre phrase qui sort de sa bouche est une stupidité sans nom. Gloria adulte (B.Dalle) d'une part je n'ai jamais trouvé cette actrice impressionnante, d'autre part elle nous livre ici une prestation tout juste potable, sans vraiment de sentiments visibles. Les deux Gloria, à part le fait d'être Punk Rock (completement ridicule, aucun d'eux ne s'appelleraient comme ça, ça c'est le nom version bobo démago, horrible), n'ont pas grand chose en commun, certes ce sont des "clodos" sans attache mais niveau psychologique un changement intéressant s'est opéré et pourtant on ne nous en dit rien. Coté Frances, ado, jouée par la belle et talentueuse Clara Ponsot, ou adulte la feu plus belle actrice Francaise, Emmanuelle Béart, il y a déjà plus de cohérence, et le personnage semble un peu plus aboutit même si cela se limite en fait à "la skinhead se range et réussi dans la vie". La relation entre les deux, on y croit assez souvent, c'est l'une des réussites du film, et surtout dans leur adolescence. Je passe sur le rôle vu et revu de l'écrivain sans inspiration joué par Pascal Greggory sans inspiration, et sur celui parfaitement superflu du chauffeur campé par has-been Stomy Bugsy. La réalisation est plate et seuls un plan ou deux sortent du lot, le reste sentant le réchauffé périmé. Alors que retenir de Bye Bye Blondie? Et bien malgré tous ces défauts, la scène légèrement Kubrickienne d'arrivée des SkinHead a retenue particulièrement mon attention, et le reste du film, bien que médiocre, ne m'a pas plongé dans l'ennui profond que les lignes précédentes peuvent laisser présager, c'est pour cela que je suis relativement généreux en rangeant Bye Bye Blondie dans la catégorie Pas Terrible.

Bidon dès la 1ère minute hélas, et pourtant ça donnait bien envie. Toi qui venait voir du rock et du souffre, reste à la porte et va voir autre chose: Despentes semble ne pas savoir de quoi elle parle (et pourtant!). Quant à la relation des 2 filles jeunes puis moins jeunes, ça ne marche pas. Les baisers des 2 actrices sont si forcés qu'ils en deviennent ambarrassants. Mais honnêtement, qui a aimé?! C'est raté, point!

Une super bande son, des comédiennes épatantes : une comédie romantique à la Despentes, déjantée et emouvante.

La production (Red Star Cinéma) n'a toujours pas jugé utile de payer les figurants du film. Après de nombreuses sollicitations, elle reste sans réponse. Un recours au Conseil des Prudhommes ?

Virginie Desplentes nous promettait une « romance lesbienne accompagnée d’une plongée dans l’univers punk-rock ». A vrai dire, chacun des deux aspects sont traités avec les stéréotypes les plus négatifs, en effets les relations entre les deux femmes amoureuses ne sont faites de caresses bestiales, à croire que les lesbiennes ne sont que des dépravées perverses, alors que les punks sont tous des ploucs nihilistes et hyperactifs portant des tenues carnavalesques et fiers de leurs addictions aux drogues. De l’ensemble de ces deux clichés péjoratifs nait une explosion de grossièreté indigeste portée par la rencontre entre deux actrices pleines de charisme mais dont les performances à l’écran manquent de plus en plus de souffle. Une mise en scène bâclée, une direction d’acteurs minable et un point de vue outrageux sont les bases fondatrices de ce film raté.

Quelque part entre une campagne bourrée et LA grande ville en toc, coincées sous une pile de Vinyls brisés et des cadavres de grandes personnes, Frances aime Gloria qui aime Frances et c'est comme ça. Mais venez pas nous dire qu'l'amour c'est aussi simple. Deux corps aussi vivants, souvent troublants, -maniérés puis désarticulés, en perpétuel mouvement- sacré régal à filmer, à admirer, les 2 gamines absorbent la lumière et l'énergie du monde qui les entoure, pour mieux rayonner, à moins que ce ne soit elles, qui entourent le monde de leur folie de leur délire de leur passion. Ca leur ferait pas de mal, aux parents de Gloria, un bon disque punk dans la mâchoire, bordélique et percutant, à l'image des 2 amantes, qui s'accordent avec délice quand viennent les refrains. Histoire d'amour pop et décalée, dégageant une odeur curieuse de joint parfum vanille/regrets, Bye Bye Blondie à le mérite de ne pas tricher, quelques fausses notes, certes, et pas parfait, mais enrobé d'une énergie pure, sans limite aucune, une énergie folle à t'en irradier les pupilles même une fois les yeux fermés.

Une putain de bande son, une madeleine de Proust au goût acide des 80's, un final punk kick in the eyes, mais que demande t'on de plus ? C'est creux, c'est vain, c'est mal joué ? Oui ! Et alors ? Ce n'est pas un brûlot anti-bourgeois ? Ben non, c'est juste du Teen Spirit et c'est jouissif !!! Bye bye les râleurs ! 3/5

La critique du magazine Elle est pertinente, alors allez la lire...La force du film réside aussi dans ses actrices, et surtout en Stéphanie Sokolinski.