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Après le plantage complet de Baise-moi, Virginie Despentes adapte un autre de ses romans et le résultat s'il demeure bien meilleur reste quand même décevant, la faute a des dialogues souvent risibles, des situations grotesques et/ou clichés (le happy end final ridicule) et une tendance à enfoncer les portes ouvertes qui fait légion (critique de la bourgeoisie et des médias caricaturale). De plus la romance entre Dalle et Béart, égales à elles-même, sonne faux comme si elles ne croyaient pas réellement non plus à leurs personnages. Or, Bye bye blondie malgré ses défauts importants n'est pas le naufrage annoncé déjà parce que l'évocation de la jeunesse de ses protagonistes principaux est passionnante et magnifiquement interprété par la jeune Soko, quand à la retranscription d'une époque 80 punk et trash, elle est particulièrement bien rendue à l'écran et sans effusion. La bande son est aussi une réussite et permet au film de s'élever au-dessus de sa médiocrité ambiante.Bref, un long-métrage inégal, bourré de défauts mais pas dénué de charme même si Despentes est définitivement un écrivain et pas un metteur en scène.
c'est tellement mauvais que ça en inspire la pitié. un film pour ado ringard, avec une béatrice dalle mauvaise, une emmanuelle béart à peine meilleure, heureusement qu'il y a pascal grégory pour rattraper un peu ce ratage...le propos est fumeux, les situations surjouées et fausses...mais comment peut on croire en un projet aussi creux ? je ne sais pas comment madame Despentes écrit ses livres, mais j'ai envie de lui dire de se racheter vite un ordi pour en écrire un autre et oublier le cinéma ! la jeune actrice qui joue Béatrice Dalle jeune n'est pas mal, c'est peut être le seul point positif du film...elle est meilleure que les confirmées, ça c'est sûr ! la scène d'nathologie de bataille entre les skin-heads et les autres mérite le détour, on n'a jamais rien fait d'aussi risible !
Une très bonne surprise que ce film. Il faut avouer que le scénario n'est pas très fouillé mais on retrouve une ambiance assez rock'n'roll. On retrouve une Emmanuelle Béart en ex-punkette devenue présentatrice télé alors que Béatrice Dalle est restée marginale. De nombreaux flash-back nous montrent leur rencontre dans les années 80 (leurs rôles étant donc repris pour l'occasion par deux jeunes actrices) et le début de leur relation amoureuse. Ces flash-back sentent bon le punk des années 80 et apportent beaucoup au film.
L'ensemble des critiques assassines, qu'elles soient issues de la presse étrangement plus élogieuse envers un film pompier comme "Les Adieux à la Reine", ou des spectateurs, me font bien rire car aucun des arguments qu'elles défendent ne sont vérifiables dans le long-métrage. Personnellement, je n'ai pas vu la même chose que la majorité. Le deuxième film de Mam'Despentes est au contraire très prenant, alternant avec brio situations dramatiques et les moments drôles; évidemment, ce n'est pas un chef d'oeuvre, sinon j'aurais mis 5, le long-métrage pèche de temps à autre niveau montage et faux raccords. La partie 80's de Gloria et Frances est évidemment la plus intéressante que celles des Millénium years, c'est aussi rare de traiter de la Lorraine et plus particulièrement de Nancy dans le cinéma français, et rien que çà, c'est raffraîchissant. Enfin un film qui ose présenter la région comme un vivier à punks, et non comme un trou peuplé de fans de Michel Sardou ou de variétoches have been.
Concernant le jeu des actrices: excellent pour miss Ponsot et Sokolinski, correct pour mesdames Béart et Dalle, alors que je suis pas particulièrement fana de ces dernières. Et autre aspect raffraîchissant du film: oser montrer une baston entre nanas spoiler: Frances agressant Hélène Soult, l'hypocrite et pimbêche de l'histoire, tout bonnement jouissif x)
, ce que le cinéma français peine à montrer malheureusement.
Bref, ce film ne plaît pas à beaucoup de monde du fait de montrer le côté le plus réaliste de la société française, le plus dérangeant, bien évidemment, très peu abordé dans le milieu du cinéma hexagonal.
Néanmoins, je conseille à quiconque de lire d'abord le roman avant de voir le film au cinéma, même si originellement, l'équivalent littéraire de Frances s'appelle Eric.
Ne vous fiez pas aux mauvaises critiques, car combien de longs-métrages ont été massacrés à leur sortie et ont fini au panthéon des chefs d'oeuvres 30 ans plus tard? Beaucoup, et mon petit doigt me dit que l'oeuvre mal-aimée de Despentes en fera partie.
Concernant le jeu des actrices: excellent pour miss Ponsot et Sokolinski, correct pour mesdames Béart et Dalle, alors que je suis pas particulièrement fana de ces dernières. Et autre aspect raffraîchissant du film: oser montrer une baston entre nanas spoiler: Frances agressant Hélène Soult, l'hypocrite et pimbêche de l'histoire, tout bonnement jouissif x)
, ce que le cinéma français peine à montrer malheureusement.
Bref, ce film ne plaît pas à beaucoup de monde du fait de montrer le côté le plus réaliste de la société française, le plus dérangeant, bien évidemment, très peu abordé dans le milieu du cinéma hexagonal.
Néanmoins, je conseille à quiconque de lire d'abord le roman avant de voir le film au cinéma, même si originellement, l'équivalent littéraire de Frances s'appelle Eric.
Ne vous fiez pas aux mauvaises critiques, car combien de longs-métrages ont été massacrés à leur sortie et ont fini au panthéon des chefs d'oeuvres 30 ans plus tard? Beaucoup, et mon petit doigt me dit que l'oeuvre mal-aimée de Despentes en fera partie.
La réalisatrice de Baise-moi a une baisse de régime pour ce film. Certes on retrouve ici deux grandes actrices qui montrent de beaux instants d'amour. Mais c'est peut être l'adaptation du livre qui ensevelit l'histoire, car le scénario peine grandement.
Tres bon film , tout en pudeur, bien ecrit, jouer magistralement par tout les comediens, une vrai reussite.
Le deuxième long-métrage de Virginie Despentes (après le sulfureux "Baise-moi") contient pas mal de maladresses mais je serais indulgent: cette romance lesbienne sur fond d'esprit punk-rock, avec des filles qui boivent de la bière et portent des t-shirts Motorhead, c'est plutôt rare dans le cinéma français, donc je ne vais pas cracher dessus. Surtout que le film m'a rappelé l'époque où je trainais avec des punks, et quand j'allais au "Pulp" avec des copines lesbiennes (eh oui...). Le film a un aspect naïf et non cynique finalement assez rafraîchissant malgré ses défauts. On y trouve une description satirique du petit monde hypocrite des médias, une énergie adolescente qui fait l'apologie de l'amour et de la révolte, et qui nous encourage à ne pas rogner nos ailes d'anges déchus et à ne pas renoncer à nos idéaux de jeunesse pour se conformer au moule aseptisé d'une société spectaculairement vide.
selenie
Adapter son propre roman devrait être une bonne chose, encore faudrait-il arrêter de se regarder le nombril... Virginie Despentes réalise un film bourré de clichés complètement dépassés ; punk, skinheads, rock, rebelle attitude... Mais le pire reste les personnages qui sont très mal écrits notamment dans les différences entre l'adolescence et l'âge adulte. Par exemple on se demande le pourquoi du comment pour Gloria, ses crises de nerfs se sont évanouies pour devenir une self-control parfaite... Frances au contraire semble s'être effacée. Des changements qui n'ont jamais d'explication. Les actrices sont pas toujours en symbiose, le couple Béart-Dalle ne crée d'ailleurs pas d'étincelles. Sans émotion et sans âme, un film superficiel qui sera vite oublié.
L'AlsacienParisien
Une autre love story entre femmes la même semaine, après "Les adieux à la reine", "Bye Bye Blondie" s'inscrit de nos jours et raconte les retrouvailles passionnelles de deux femmes après s'être passionnément aimé lors de leur adolescence fructueuse. Le duo explosif Béatrice Dalle / Emmanuelle Béart est l'une des raisons qui m'a motivé pour voir ce film et c'est vrai que la tension se fait facilement sentir avec ces deux gros caractères, plus que la passion qui les relie. Dalle fait encore sa rebelle et manque de conviction même si elle gère ses moments d'impro. Sa partenaire, Béart botoxée, semble avoir joué ce rôle pour montrer qu'elle est capable de tout faire et le fait parfois en faisant sa rebelle, comme Dalle en fait, et c'est lassant. Mixant à égalité les retours dans le passé avec deux jeunes actrices très ressemblantes et prometteuses, cette relation est plus intéressante à ses débuts : le jeu des actrices lors des scènes d'amour ou de violence de Soko en pleine crise de nerf. Visuellement, ça m'a fait pensé au "Runaways" où une blonde et une brune fricotaient ensemble... Les retrouvailles futures sont plates, on se demande pourquoi l'une décide d'inviter l'autre chez elle à Paris, ça manque de passion et d'émotion : tout est construit sur une colère gratuite et un air trash Rock'n'Roll, où la seule originalité en fin de compte, c'est la pulsion lesbienne, car si ça avait été des hétéros, qu'est-ce qu'on se serait fait chier! Du coup, on regarde mais on s'accroche pas à l'histoire ni au couple d'actrices. On retrouve sans grande surprise les questions communes aux films abordant l'homosexualité ; à savoir le fait d'assumer sa sexualité face aux autres et les disputes qui en émanent... Les seconds rôles sont transparents (le fantôme de Stomy Bugsy ou Pascal Greggory égaré) et il y a de nombreux faux raccords, la réal manque de personnalité même si elle se montre trop expressive (rock à tout va, prise de tête, ...) et criarde. Du coup, on croit pas vraiment à cette histoire d'amour (je répète, les scènes adolescentes sont beaucoup plus intéressantes), pas vraiment convaincant.
j'ai détesté. Le jeux des artistes, les dialogues, l'histoire, tout quoi. Déjà que j'avais du mal avec béatrice dalle, là ca se confirme. La moitié du film est sur "comment embrasser mal une fille", l'autre moitié je n'y ai trouvé aucun intérêt. Affligeant. Vraiment n'y allez pas. Je pensais voir un film sur le rock, les années Blondie, etc.... rien de tout ca. Berk.
J'ai aime l'histoire, la façon de filmer, la crédibilité des jeunes actrices.
Je n'ai pas aimé le couple dalle/Béart, non crédibles... Dommage. Toutefois je garde un joli sentiment de cette histoire... Ne pas passer à côté de sa vie...
Je n'ai pas aimé le couple dalle/Béart, non crédibles... Dommage. Toutefois je garde un joli sentiment de cette histoire... Ne pas passer à côté de sa vie...
La seule chose un peu intéressante dans ce film c'est ce qu'il dit des rapports de classe. Le reste n'est qu'une juxtaposition de clichés (les punks, les skins, la télé, l'écrivain. l'hôpital psychiatrique...) avec des dialogues affligeants. Dalle et Beart sont photographiées en plan serré ne loupant ni la bouche ratée de l'une ni l'affaissement des traits de l'autre. La machine tourne à vide, ; on ne ressent ni intérêt ni empathie avec ces "héroïnes", que ce soit dans leur jeunesse ou dans leur âge adulte. Dalle et les deux jeunes tirent à peu près leur épingle du jeu. Beart est souvent mauvaise. Le personnage de Gregory est tellement ridicule qu'il est difficile de se prononcer sur le jeu de l'acteur.
Sûrement le pire film "made in France" depuis une bonne dizaine d'année ! C'est du n'importe quoi avec deux mauvaises actrices grossières et périmées...
Si les critiques du Monde et des Inrocks aiment ce film c'est qu'ils ont tout simplement peur de critiquer la "oh comme elle est merveilleuse peut importe de ce qu'elle fait" Virginie Despentes.
Bref, une honte...
Si les critiques du Monde et des Inrocks aiment ce film c'est qu'ils ont tout simplement peur de critiquer la "oh comme elle est merveilleuse peut importe de ce qu'elle fait" Virginie Despentes.
Bref, une honte...
Assez mauvais ; Virginie Despentes ne trouve que trop rarement la justesse dans la direction de ses deux actrices : ainsi Dalle fait du Dalle ( ou que Dalle, ou presque, mais qu'importe...) et Béart intellectualise, cérébralise, théâtralise, bref, s'enlise dans un flot d'artifices pour servir le contrepoint de sa partenaire. Béart béardise, quoi ! Sinon le postulat narratif de ce Bye Bye Blondie n'est pas inintéressant ( même si déjà-vu, entendu et attendu, et patati et patata ) et l'on retient davantage l'alchimie du duo Soko-Ponsot que la tranche Dalle sauce Béart. Beaucoup de clichés compilés sur l'adolescence, la psychiâtrie ou encore l'homosexualité finissent par ennuyer poliment, quand ils n'énervent pas franchement. Les scènes de crise familiale ressemblent à un psychodrame grotesque et l'écriture de Despentes, inspirée mais trop écrite dissonne dans la bouche des actrices et des acteurs. Bye Bye Blondie fait donc faux, archi-faux, poseur et peu sympathique, peu punk, plan-plan et pas mal pompeux. Mais l'hommage à Léo Ferré mérite bien deux étoiles...
Pas grand chose à sauver de ce nanar commis par la sulfureuse Virginie Despentes. Son évocation de la passion lesbienne entre une Béatrice Dalle marginale et déglinguée et une Emmanuelle Béart présentatrice de télévision bobo friquée, est assez peu crédible et curieusement soft de la part de la réalisatrice du trashissime “Baise-moi”. Les flash back dans les années quatre vingt décrivent les petits groupes punks avec des poncifs navrants, mais ont le mérite de révéler les jeunes Stéphanie Sokolinski et Clara Ponsot, qui éclipsent les prestations de leurs deux ainées starifiées. Décidément la plume de Virginie Despentes est plus convaincante que sa caméra.
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