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Fabien D
183 abonnés
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2,5
Publiée le 1 avril 2012
Après le plantage complet de Baise-moi, Virginie Despentes adapte un autre de ses romans et le résultat s'il demeure bien meilleur reste quand même décevant, la faute a des dialogues souvent risibles, des situations grotesques et/ou clichés (le happy end final ridicule) et une tendance à enfoncer les portes ouvertes qui fait légion (critique de la bourgeoisie et des médias caricaturale). De plus la romance entre Dalle et Béart, égales à elles-même, sonne faux comme si elles ne croyaient pas réellement non plus à leurs personnages. Or, Bye bye blondie malgré ses défauts importants n'est pas le naufrage annoncé déjà parce que l'évocation de la jeunesse de ses protagonistes principaux est passionnante et magnifiquement interprété par la jeune Soko, quand à la retranscription d'une époque 80 punk et trash, elle est particulièrement bien rendue à l'écran et sans effusion. La bande son est aussi une réussite et permet au film de s'élever au-dessus de sa médiocrité ambiante.Bref, un long-métrage inégal, bourré de défauts mais pas dénué de charme même si Despentes est définitivement un écrivain et pas un metteur en scène.
Regardable seulement la réalisatrice est resté bloqué dans les années 80. Ce film qui aurait pu choquer à l'époque nous fait aujourd'hui sourire. Les personnages joués par Emmanuelle Beart et Pascal Grégory sont tellement caricaturaux qu'ils en deviennent crédibles, c'est sans doute ça que les journalistes ont sanctionné. Sinon les jeunes actrices s'en sortent assez bien.
C'est quand même rempli de beaucoup de clichés. Après, c'est bien construit, c'est énergique, et malgré le jeux d'acteurs peu convaincant, on s'amuse bien.
toujours agréable que de voir sa ville (Nancy) au milieu d un film! en dehors de ça un speach intéressant ( mais pas non plus extra) et surtout 2 duos d actrices ( notamment la jeune soko) qui se complètent parfaitement dans leurs époques respectives! un "hommage" a la culture punk qui agrémente le film d une bande son des plus agréable!
Ce film aurait pût être vraiment bien, tant par son histoire touchante et humaine, que par ses personnages, malheureusement, bien que pas mal, il est surtout plombé par un jeu d'acteur général très mauvais, surjoué, donnant un faux air, qui au final ne nous fait pas vraiment ressentir comme il l'aurai fallut ...
Le deuxième long-métrage de Virginie Despentes (après le sulfureux "Baise-moi") contient pas mal de maladresses mais je serais indulgent: cette romance lesbienne sur fond d'esprit punk-rock, avec des filles qui boivent de la bière et portent des t-shirts Motorhead, c'est plutôt rare dans le cinéma français, donc je ne vais pas cracher dessus. Surtout que le film m'a rappelé l'époque où je trainais avec des punks, et quand j'allais au "Pulp" avec des copines lesbiennes (eh oui...). Le film a un aspect naïf et non cynique finalement assez rafraîchissant malgré ses défauts. On y trouve une description satirique du petit monde hypocrite des médias, une énergie adolescente qui fait l'apologie de l'amour et de la révolte, et qui nous encourage à ne pas rogner nos ailes d'anges déchus et à ne pas renoncer à nos idéaux de jeunesse pour se conformer au moule aseptisé d'une société spectaculairement vide.
Quand je pense à celles qui tentent désespérément de se faire éditer sans jamais y parvenir et "certaines" dont les romans sont non seulement " acceptés" par les maisons d'édition mais portés à l'écran et de surcroît réalisés par ces pseudo écrivains,,il y a de quoi se tirer les cheveux. Virginie Despente n'a selon moi pas plus de talent d'auteur que de réalisateur. C'est de la provoc à 2 thunes, du mauvais trash et surtout tellement " Has been', expression galvaudée mais qui reflète bien le discours social bourré de poncifs auquel s'attache encore Despente aujourd'hui., L'image, la lumière tout est laid sans parler de la mise en scène digne d'un élève de première année d'une école de cinéma. Bref un puissant navet. On ressort de là, excédé. Et dire que le cinéma est appelé aussi 7e Art ....
Une très bonne surprise que ce film. Il faut avouer que le scénario n'est pas très fouillé mais on retrouve une ambiance assez rock'n'roll. On retrouve une Emmanuelle Béart en ex-punkette devenue présentatrice télé alors que Béatrice Dalle est restée marginale. De nombreaux flash-back nous montrent leur rencontre dans les années 80 (leurs rôles étant donc repris pour l'occasion par deux jeunes actrices) et le début de leur relation amoureuse. Ces flash-back sentent bon le punk des années 80 et apportent beaucoup au film.
un film qui ne ma pas plus du tout,mais emmanuelle beart et beatrice dalle sont assez bonne dans leur roles,un peu trop de scene de lesbienne de mauvais gout quand meme qui je pense gache un peu le film, mais le scenario est pas mal au final.
Une sacrée déception, j'attendais beaucoup de Virginie Despentes, appréciant particulièrement son style d'écriture. Je dirais de ce film qu'il est sans intérêt. Un très mauvais jeu d'actrices ; ou peut-être un mauvais casting. Comment avoir un jeu authentique quand Béatrice Dalle n'a plus rien de naturel dans le visage ? Le silicone remplace l'expression. J'aurais également apprécié une position plus déjantée et écorchée vive d'Emmanuelle Béart. Heureusement, Soko rafraichit et intensifie le film, merci :) J'aurais attendu plus d'énergie dans ce film, plutôt qu'une impression de pale remake d'Imagine me and you.
Quelque part entre une campagne bourrée et LA grande ville en toc, coincées sous une pile de Vinyls brisés et des cadavres de grandes personnes, Frances aime Gloria qui aime Frances et c'est comme ça. Mais venez pas nous dire qu'l'amour c'est aussi simple. Deux corps aussi vivants, souvent troublants, -maniérés puis désarticulés, en perpétuel mouvement- sacré régal à filmer, à admirer, les 2 gamines absorbent la lumière et l'énergie du monde qui les entoure, pour mieux rayonner, à moins que ce ne soit elles, qui entourent le monde de leur folie de leur délire de leur passion. Ca leur ferait pas de mal, aux parents de Gloria, un bon disque punk dans la mâchoire, bordélique et percutant, à l'image des 2 amantes, qui s'accordent avec délice quand viennent les refrains. Histoire d'amour pop et décalée, dégageant une odeur curieuse de joint parfum vanille/regrets, Bye Bye Blondie à le mérite de ne pas tricher, quelques fausses notes, certes, et pas parfait, mais enrobé d'une énergie pure, sans limite aucune, une énergie folle à t'en irradier les pupilles même une fois les yeux fermés.
Le film se passe sur deux époques et le film est d'un côté réussi et de l'autre totalement raté. L'époque années 80 est la plus réussi , Soko est formidable tout comme Clara ponsot , c'est vraiment l'aspect intéressant du film parce que l'époque 25 ans de plus et la rencontre Dalle / Bèart et trop caricatural à la limite du ridicule sur la fin , que dire sur la vision de Despentes sur le milieu télévisuelle et littéraire d'une absurdité incroyable .
C'est moche vraiment très moche!! Une daube, un vrai navet bourré de clichés. Quant au choix des actrices toutes moches et flétries.. au secours!!!!!! Quelle horreur!!!!