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J'ai déjà vu, et revu les 23 James Bond de la saga officielle produite par EON, et pourtant, jamais je ne m'étais attardé sur Jamais plus Jamais, l'"intrus", né d'un désaccord sur les droits d'auteur entre Kevin McClory et Ian Fleming. Le premier devait adapter les aventures de l'espion britannique au cinéma, ayant coécrit le script de Jamais plus Jamais avec Fleming, en débutant justement avec cet opus. Mais le projet avorte, et Fleming décide de reprendre les éléments de l'histoire pour écrire Opération Tonnerre et l'adapter en roman. McClory, pas content, parvient à arracher les droits cinématographiques du scénario de Jamais plus Jamais, devant laisser ceux du livre à Fleming. La suite, vous la connaissez, Fleming vend les droits de la série à EON, lançant une épopée comptant aujourd'hui 23 films qui régalent des fans du monde entier depuis 1962.
Après ce petit point culture (merci Internet, nul n'a la science infuse...), passons au film. En 1983, Kevin McClory se venge et réalise Jamais plus Jamais. Connery reprend donc du service sous les traits de 007, personnage loin de lui être étranger. Un peu plus vieux, mais pas trop, il fait figure d'agent à la retraite, qui ne peut cependant pas s'empêcher de garder ses vieux réflexes, et de ne pas quitter le service. Il va alors devoir enquêter sur une vaste opération de destruction orchestrée par le SPECTRE, requérant la participation des meilleurs agents du monde entier pour contrecarrer les plans diaboliques de l'organisation terroriste. 007 sera, bien sûr, en première ligne.
Malgré son statut de "vilain petit canard" ne faisant pas partie de la filmographie officielle, tous ceux qui aiment les Bond d'EON (les Bond tout court quoi), aimeront celui-là. Déjà, un visage familier pour incarner l'agent permet de ne pas se sentir en territoire hostile à un bon moment de cinéma. Ensuite, tous les ingrédients principaux sont là : gadgets, méchant psychopathe mais classe (Klaus Maria Brandauer), femme fatale sadique (Barbara Carrera), et la James Bond Girl parfaite (Kim Basinger). On ajoute à la recette un peu de kitsch des années 80, et on obtient Jamais plus Jamais. Enfin, Sean Connery peut incarner une dernière fois le fameux espion britannique sous, à mon avis, un meilleur jour qu'avec Les Diamants sont Éternels, qui avait pâti du départ subit de George Lazenby.
Qu'on se le dise, seule la production change, pour le reste, on n'y voit que du feu, et je suis bien heureux d'avoir pu boucler la boucle James Bond avec Jamais plus Jamais, qui était mon dernier chaînon manquant. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre 2015 !
Après ce petit point culture (merci Internet, nul n'a la science infuse...), passons au film. En 1983, Kevin McClory se venge et réalise Jamais plus Jamais. Connery reprend donc du service sous les traits de 007, personnage loin de lui être étranger. Un peu plus vieux, mais pas trop, il fait figure d'agent à la retraite, qui ne peut cependant pas s'empêcher de garder ses vieux réflexes, et de ne pas quitter le service. Il va alors devoir enquêter sur une vaste opération de destruction orchestrée par le SPECTRE, requérant la participation des meilleurs agents du monde entier pour contrecarrer les plans diaboliques de l'organisation terroriste. 007 sera, bien sûr, en première ligne.
Malgré son statut de "vilain petit canard" ne faisant pas partie de la filmographie officielle, tous ceux qui aiment les Bond d'EON (les Bond tout court quoi), aimeront celui-là. Déjà, un visage familier pour incarner l'agent permet de ne pas se sentir en territoire hostile à un bon moment de cinéma. Ensuite, tous les ingrédients principaux sont là : gadgets, méchant psychopathe mais classe (Klaus Maria Brandauer), femme fatale sadique (Barbara Carrera), et la James Bond Girl parfaite (Kim Basinger). On ajoute à la recette un peu de kitsch des années 80, et on obtient Jamais plus Jamais. Enfin, Sean Connery peut incarner une dernière fois le fameux espion britannique sous, à mon avis, un meilleur jour qu'avec Les Diamants sont Éternels, qui avait pâti du départ subit de George Lazenby.
Qu'on se le dise, seule la production change, pour le reste, on n'y voit que du feu, et je suis bien heureux d'avoir pu boucler la boucle James Bond avec Jamais plus Jamais, qui était mon dernier chaînon manquant. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre 2015 !
Jamais Plus Jamais : film assez moyen qui aurait pu être bien meilleur :
Ce 13eme Bis (Non Officiel) James Bond est le remake d’Opération Tonnerre.
Le scénario est très passionnant et l’évolution de l’intrigue est très correcte.
Sean Connery joue un James Bond à la perfection et il apporte aussi une légère touche plus humoristique qu’il n’y en avait dans ces précédentes interprétations du personnage.
Kim Basinger qui joue le rôle de Domino est assez bien interprété, Klaus Maria Brandauer est parfait dans le rôle du méchant Barbara Carrera tombe vite dans l’excès.
Mais Malheuresement, ce film qui aurait pu être un excellent remake reste un film moyen par quelques aspects du métrage.
Fatima Blush (Barbara Carrera) est habillée comme l’As de pique, de ce fait elle en devient ridicule et au niveau ridicule, il y a deux scènes qui le sont. La scène avec la même Fatima Blush qui se trouve face James Bond dans un hangar n'est pas crédible et l’autre scène est celle du "saut à cheval", il y a u gros plan assez pathétique sur ce saut, ça casse l'intensité de cette scène, c'est dommage... Et enfin pour finir avec la médiocrité, la palme revient au compositeur de la musique du film, « Monsieur » Michel Legrand, il réalise là un B.O TOTALEMENT inadaptée pour ce genre de film.
A l’époque où l’on arrive à remastériser des films…ne serait il pas possible de la part des producteurs et proprietaires des droits de ce films de solliciter un VRAI compositeur de B.O (Hans ZIMMER par exemple), de couper au montage le gros plan du saut à cheval, et de ressortir le film en D.V.D et Blu Ray avec ces modifs… Alors cela deviendrai un très bon BOND.
Ce 13eme Bis (Non Officiel) James Bond est le remake d’Opération Tonnerre.
Le scénario est très passionnant et l’évolution de l’intrigue est très correcte.
Sean Connery joue un James Bond à la perfection et il apporte aussi une légère touche plus humoristique qu’il n’y en avait dans ces précédentes interprétations du personnage.
Kim Basinger qui joue le rôle de Domino est assez bien interprété, Klaus Maria Brandauer est parfait dans le rôle du méchant Barbara Carrera tombe vite dans l’excès.
Mais Malheuresement, ce film qui aurait pu être un excellent remake reste un film moyen par quelques aspects du métrage.
Fatima Blush (Barbara Carrera) est habillée comme l’As de pique, de ce fait elle en devient ridicule et au niveau ridicule, il y a deux scènes qui le sont. La scène avec la même Fatima Blush qui se trouve face James Bond dans un hangar n'est pas crédible et l’autre scène est celle du "saut à cheval", il y a u gros plan assez pathétique sur ce saut, ça casse l'intensité de cette scène, c'est dommage... Et enfin pour finir avec la médiocrité, la palme revient au compositeur de la musique du film, « Monsieur » Michel Legrand, il réalise là un B.O TOTALEMENT inadaptée pour ce genre de film.
A l’époque où l’on arrive à remastériser des films…ne serait il pas possible de la part des producteurs et proprietaires des droits de ce films de solliciter un VRAI compositeur de B.O (Hans ZIMMER par exemple), de couper au montage le gros plan du saut à cheval, et de ressortir le film en D.V.D et Blu Ray avec ces modifs… Alors cela deviendrai un très bon BOND.
Né de la bataille juridique autour des droits d'auteur d'"Opération Tonnerre" entre Ian Fleming et Kevin McClory (créateur de Blofeld et du SPECTRE), "Jamais plus jamais" est ce que l'on pourrait appeler un James Bond hors-série. Reprenant la trame d'"Opération Tonnerre" telle que le veut McClory, ce film a l'énorme avantage d'avoir Sean Connery, qui reprend alors avec malice le rôle qui l'a rendu célèbre bien qu'il avait juré qu'on ne l'y reprendrait jamais. Sans Connery, le film perdrait énormément en crédibilité mais avec lui de nouveau dans le rôle de Bond, jouant d'ailleurs sur le fait qu'il vieillit, "Jamais plus jamais" est un vrai plaisir. Certes, il n'y a pas grand-chose de nouveau dans l'intrigue et personnellement, je lui préfère sa version de 1965 mais malgré tout on se laisse prendre au jeu. En même temps, la recette s'est déjà montrée efficace par le passé : de l'exotisme, des belles femmes, un méchant diabolique, de l'humour, de l'action et le charme fou de Sean Connery font un cocktail efficace.
Tout commence avec un certain Kevin McClory ayant emmené au tribunal son comparse Ian Flemming, ce dernier lui ayant pris des idées de personnage et de scénario dans ses romans et notemment pour "opération tonnerre", qui aura été adapté.
Après de longues années, le plaignant gagne les droits cinématographiques d'opération tonnerre, de personnage comme Blofel et de son organisation le SPECTRE. C'est pour cette raison que lesdits personnages et ladite organisation disparaît de la saga officielle sans qu'un point final y soit apportée de manière convaincante.
Reste que si les uns ne peuvent plus s'en servir, Kevin McClory, lui, le peut bien, et s'il n'a les droits cinématographique que pour "Opération Tonnerre" qu'à cela ne tienne, il peut bien pondre une bonne réécriture de celui-là pour profiter un peu de ce qu'il a obtenu.
Ce film est donc une réécriture plus d'une décennie après d'un opus de James Bond, le fameux "opération Tonnerre".
Heureusement il ne se contente pas de nous faire une redite pure et dure et arrive à se réinventer malgré, et forcément, quelques grosses lignes qui ne pourront que faire penser à son ancien modèle.
Comble du comble, il réembauche celui qui a été longtemps LE James Bond : Sean Connery reprend ainsi le rôle qui lui a donné ses lettres d'or et ce sans soucis aucun.
Avec une réalisation bien faîte on pourrait même presque pardonner à ce McClory d'avoir coupé l'herbe sous le pied de ses concurrents et d'avoir privé 007 de son ennemi juré dans la saga officielle. Il en aura au moins résulté un opus non officiel de l'agent secret fort intéressant.
Après de longues années, le plaignant gagne les droits cinématographiques d'opération tonnerre, de personnage comme Blofel et de son organisation le SPECTRE. C'est pour cette raison que lesdits personnages et ladite organisation disparaît de la saga officielle sans qu'un point final y soit apportée de manière convaincante.
Reste que si les uns ne peuvent plus s'en servir, Kevin McClory, lui, le peut bien, et s'il n'a les droits cinématographique que pour "Opération Tonnerre" qu'à cela ne tienne, il peut bien pondre une bonne réécriture de celui-là pour profiter un peu de ce qu'il a obtenu.
Ce film est donc une réécriture plus d'une décennie après d'un opus de James Bond, le fameux "opération Tonnerre".
Heureusement il ne se contente pas de nous faire une redite pure et dure et arrive à se réinventer malgré, et forcément, quelques grosses lignes qui ne pourront que faire penser à son ancien modèle.
Comble du comble, il réembauche celui qui a été longtemps LE James Bond : Sean Connery reprend ainsi le rôle qui lui a donné ses lettres d'or et ce sans soucis aucun.
Avec une réalisation bien faîte on pourrait même presque pardonner à ce McClory d'avoir coupé l'herbe sous le pied de ses concurrents et d'avoir privé 007 de son ennemi juré dans la saga officielle. Il en aura au moins résulté un opus non officiel de l'agent secret fort intéressant.
James Bond est rappelé au service, afin de lutter contre l'organisation spectre, qui a dérobé 2 missiles nucléaire. On retrouve le ton et le charme de James Bond avec Sean Connery, le méchant est subtil et raffiné et l'intrigue se tient bien. On voyage toujours beaucoup et on retrouve au top de sa beauté Kim Basinger. Tout cela est fort agréable et a bien vieilli. C'est un bon film d'action avec de l'humour et du dépaysement.
Un James Bond moyen tant au niveau du scénario qu'au niveau de l'action.Le film plaira surtout au fan de la première heure pour le retour de Sean Connery dans la peau de 007.
C'est la résurrection très réussie du Bond originel, le seul, le vrai, l'unique comme le regrettent tous les puristes : monsieur Sean Connery himself, la perruque en plus, qui reprend son Walter PPK et son smoking pour un véritable chant d'adieu, remake d' Opération Tonnerre, qui sacrifie plus au spectaculaire qu'à la vraisemblance. Brillamment réalisé par un vieux routier des studios, c'est un cocktail d'action et d'humour qui se permet quelques entorses à la série des Bond officiels ; Sean n'a pas perdu son légendaire sens de la réplique. Barbara Carrera y est plus convaincante que Kim Basinger encore très jeune, elle y est en plus sublimement machiavélique, et Edward Fox y est un flegmatique et amusant M. Ce Bond non officiel (comme l'était le Casino Royale de 1967) offre quelques belles séquences ,comme l'ouverture sur la séance d'entraînement, la bagarre dans le gymnase ou la poursuite en moto... Un bon moment en perspective.
Même s'il a beaucoup vieilli, "Jamais plus jamais" est un bien meilleur James BOND (dissident) que les Roger Moore de la même époque, notamment grâce au charisme de Sean CONNERY. Un divertissement kitch, mais honnête.
Objectivons
James Bond fait définitivement tomber les femmes trop facilement ! Mais Sean Connery est vraiment l'un des meilleurs acteurs ayant incarné le héros jusqu'à maintenant.
L'histoire de cet opus n'est clairement pas la meilleure, un peu longue, mais pas dénuée d'action ni de suspens.
L'histoire de cet opus n'est clairement pas la meilleure, un peu longue, mais pas dénuée d'action ni de suspens.
Un James Bond qui ne fait pas partie des romans. Un scénario digne de tous les film James Bond avec pour une histoire de vols de missiles. Même qu'il ait pris de l'âge, Sean Connery reste le même James Bond qui a toujours été dans ses précédents film avec un charisme qui lui va bien pour un rôle d'agent secret. Un acteur méchant convaincant et de jolies femmes comme Kim Basinger mais particulièrement Barbara Carrera. De l'action avec la même dynamise des autres films et toujours autant de diversité (poursuite moto, requins,...). La séduction est toujours présent dans ce film. De beaux décors et toujours des costumes bien choisis dont ceux de Barbara Carrera. Un James Bond bien plaisant à voir même si c'est un hors-série.
Un James Bond non officiel tout à fait dispensable, qui plus est le remake fadasse d'un original moyen (soyons honnête, Opération Tonnerre était de loin inférieur à "Goldfinger" et "Bons Baisers de Russie"). Son utilité ? Alimenter l'ego de Kevin McClory qui attendait l'heure de la revanche... Pour quel résultat ? Un semi-échec commercial (plus onéreux que l'officiel "Octopussy", il rapporta beaucoup moins) dans lequel un Sean Connery plutôt froid, rigide et à la virilité vieillissante était censé surclasser un Roger Moore perdant de sa superbe dans les deux derniers opus de sa période (1973-1985). Et cela, pour le plus grand plaisir des "puristes" et "spécialistes" aussi imbus qu'autoproclamés qui reprochaient régulièrement à l'acteur anglais d'avoir trop dénaturé le personnage, alors que Ian Flemming, faut-il encore le souligner, imaginait un acteur tel que David Niven pour endosser le costume! Ah ça! Ils l'ont eu leur retour du so-called "meilleur Bond"... Mais voilà l'exception fait la règle. Dans les années 80, ce n'est pas nécessairement en sortant de la cave poussiéreuse la vieille marmite rouillée des années 60, pour contrer la cocotte achetée dans les années 70, que vous aurez un meilleur plat! Que du contraire ! Encore faudrait-il que la recette soit goûteuse et les ingrédients pas avariés. Encore aurait-t-il fallu trouver un acteur d'une nouvelle génération avec un scénario original pour qu'il puisse tenir la route. Oh certes, la distribution était alléchante, les paysages toujours sublimes et quelques séquences ne sont pas à jeter, mais dans l'ensemble le film est totalement médiocre. Une série B. Face à une telle resucée pédante et sans saveur, le tintinesque et kitschissime "Octopussy" n'avait pas de souci à se faire. Les spectateurs étant les seuls juges en définitive, ils préférèrent la pâtisserie orientale un peu trop sucrée au soufflé retombé et ré-enfourné au surgélateur ! Sans conteste, s'il avait été officiel, "Jamais plus Jamais" aurait figuré dans mon "Flop 5" et aurait été rebaptisé "Mauvais trop mauvais". Un titre, ma foi, plus adapté.
Un James Bond non officiel vraiment moyen réalisé par Irvin Kershner. Entre parodie et nanar. Avec quelques bonnes idées au début,
spoiler:
la scène de la poursuite à moto est pas mal
, mais on décroche avant la fin à cause des longueurs, dommage. Sean Connery reprend ici pour la dernière fois le rôle de James Bond vieillissant. Le reste du casting est intéressant : Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer, Barbara Carrera, Max von Sydow, Edward Fox et Rowan Atkinson, mais cela ne suffit pas.
, mais on décroche avant la fin à cause des longueurs, dommage. Sean Connery reprend ici pour la dernière fois le rôle de James Bond vieillissant. Le reste du casting est intéressant : Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer, Barbara Carrera, Max von Sydow, Edward Fox et Rowan Atkinson, mais cela ne suffit pas.
Cette ultime apparition de Sean Connery pour une nouvelle aventure dans le costume de 007 est un bon souvenir cinématographique. Les plus de cette aventure est dans le casting, le retour de Sean Connery, la présence de la sublime Kim Basinger, le très énigmatique et inquiétant Klaus Maria Brandauer et l'inoubliable Barbara Carrera pleine de charme vénéneux. L'histoire reprend la trame d'operation Tonnerre (une des belles réussites de la saga). L'ensemble est bien rythmé, bourré d'humour et de références aux précédents films de la franchise. Un pur régal que l'on revoit toujours avec un plaisir non coupable.
Pour Klaus-Maria Brandauer qui prend des décharges électriques en souriant, Kim Basinger vendue sur un marché aux esclaves et l'incomparable Sean Connery évidemment...
Julien D
Après des années de tergiversations juridiques autour des droits d’auteur d’Opération tonnerre entre Ian Flemming et Kevin McClory, ce dernier put mandater Irvin Kershner, tout juste auréolé de l’immense succès de L’empire contre-attaque, d’en réaliser une nouvelle adaptation huit-ans après celle de Terence Young. Considéré dès lors comme un James Bond non-officiel par ses producteurs, Jamais plus jamais est pourtant bien supérieur à tous ses prédécesseurs, donnant à son récit un réalisme bien différent de l’écriture romanesque des précédentes aventures de 007, ainsi qu’un rythme et un humour divertissants et une diversité de décors parfaitement exquise. Cerise sur le gâteau, Sean Connery renfile le costume du célèbre agent secret douze après Les diamants sont éternels (le titre est d’ailleurs un clin à sa décision avorté d’abandonner le personnage) et se révèle être devenu avec l’âge encore plus charismatique que vingt ans plus tôt. Le reste du casting, même s’il ne réunit pas les interprètes récurrents dans les rôles de M, Q ou Miss Moneypenny, est plein de bonnes surprises telles que la présence de la délicieuse Kim Basinger ou encore de Rowan Atkinson. Malgré qu’il n’appartienne pas à proprement parler à la franchise et qu’il est connu un échec commercial regrettable, ce film est de loin l’une des aventures les plus délectables de ce cher James Bond.
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