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Ricco92
225 abonnés
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3,5
Publiée le 17 juin 2020
Quelques mois après Octopussy, les spectateurs de 1983 retrouvèrent l’agent 007 à l’écran mais cette fois avec Sean Connery de retour dans le rôle. En effet, Jamais plus jamais est un remake d’Opération tonnerre dont l’existence est due à une histoire de droit. Le film n’est donc une production EON et cela explique l’absence de nombreux codes caractérisant la série (gunbarrel, générique animé, les célèbres thèmes de Monty Norman et de John Barry…). On a ainsi parfois l’impression de ne pas être réellement dans un James Bond même si on est très heureux de retrouver Connery dans la peau du plus célèbre des agents secrets. Il faut reconnaître que le film est parfois au bord de la parodie. On peut trouver ainsi étonnant de voir notre James Bond tomber les filles comme dans sa jeunesse alors que son aspect vieillissant est au centre de la première partie du récit (même si Connery avait quasiment 3 ans de moins que le James Bond officiel, Roger Moore). De même, la célèbre phrase de présentation du héros est déclinée à trois reprises (une fois en disant "My name is Bond" puis "My name is James" avant de déclamer son fameux "My name is Bond, James Bond"). De même, le personnage incarné par Rowan Atkinson est clairement traité sur un ton humoristique. Si on n’atteint pas l’aspect loufoque des longs métrages mettant en scène Roger Moore à l’époque, on s’éloigne tout de même des premiers films avec Connery. De même, le long métrage pâtit d’une production assez chaotique avec de multiples réécritures de scénarios (ce qui peut expliquer peut-être certaines incohérences comme le fait que Nigel arrive à appeler Bond alors qu’il n’est pas dans sa chambre) et d’une musique de Michel Legrand qui est loin d’atteindre le panache de celle de John Barry et des autres compositeurs ayant œuvré sur la saga officielle. Toutefois, si Jamais plus jamais ne possède pas tout à fait le charme des films précédents, il n’est pas déplaisant pour autant et possède l’intelligence de réduire l’importance des scènes sous-marines qui plombaient fortement Opération tonnerre. On peut aussi apprécier le fait de jouer sur le vieillissement du personnage (qui peut expliquer une attitude un peu moins macho que dans les précédentes interprétations de Connery) et de l’ancrer dans un univers plus modernespoiler: (on y trouve une bataille de jeux vidéos et le scénario de l’exercice de test ouvrant le film peut rappeler l’enlèvement de Patricia Hearst) . Ainsi, Jamais plus jamais n’est pas un des meilleurs épisodes de la saga mais reste tout de même un film divertissant qui permet surtout de faire revenir dans le rôle l’acteur qui l’incarna pour la première fois au cinéma.
Du grand james Bond qui a un peu vieilli : la course poursuite avec la moto est complètement farfelue. Mais on se délecte de toutes ses péripéties et on en redemande. A noter la participation de Rowan Atkinson, M. Bean pour ceux qui ne connaissent pas son vrai nom. A voir par tous les amateurs de James Bond et des films d'espionnage (mais est ce vraiment utile de le dire!)
"Opération tonnerre" était déjà spectaculaire, son remake va encore plus loin en termes d'action, bien que moins subtil au demeurant. Entouré d'un casting de luxe, Sean Connery a conservé de sa superbe malgré l'âge et rappelle encore 20 ans après qu'il demeure LE James Bond n°1 à tout jamais.
Appréciant pourtant d'habitude Les James Bond même ancien là j'ai vraiment trouvé ça mauvais, je me doute que ça a dû mal vieillir mais heureusement qu'il y a sean connery Et Les girls magnifiques pour révéler le scénario et Les dialogues car on frôle le nanard quand même! Surement 1 des pires James Bond que j'ai vu
Jamais plus jamais, c'est un James Bond hors série. Cela veut dire que c'est un James Bond mais pas inscrit dans la série des James Bond. Les producteurs ont mit néanmoins le paquet pour ce film. Il y a beaucoup de scènes d'actions et beaucoup de destinations exotiques. Il y a Kim Basinger et Sean Connery. C'est un bon petit film. Comme nous sommes en 1983 on y joue aux jeux vidéos, c'est assez marrant.
Après tous les épisodes mauvais voire très mauvais avec Roger Moore, place à un James Bond qui fait du bien. C'est en voyant plusieurs Bond avec Moore qu'on s'aperçoit que les Bond avec Connery étaient bien mieux... Le scenario, la realisation, les personnages, les dialogues, le jeu d'acteurs (notamment dans les scènes d'action), et puis Bond quoi !!! Tout est 100 fois mieux. On retrouve un vrai méchant, le Spectre, une femme de main bien badass, avec beaucoup de charisme... bref un très bon James Bond, qui brille notamment grâce à la pauvreté des longues années Moore juste avant...
Très bon James Bond, très plaisant, pas parfait, mais d'excellente facture. Un Sean Connery maître de son personnage, meilleur que d'habitude même. Un certain humour et auto-derision en font un plus, un James Bond vraiment original et classique en même temps, c'est classe
James Bond non officiel , le film a beaucoup vieillit. On sent le budget qui n'est pas à la hauteur des autres de la franchise. Une image décolorée , des décors souvent bâclés , des bagarres au rabais.. Mais l'esprit Bond reste présent grâce à Sean Connery , toujours parfait en Bond et quelques scènes deviendront cultes, comme la scène du tango endiablée , ou la bataille de jeu vidéos.
Jamais plus jamais, c’est ce qu’avait dit Sean Connery quant au rôle de James Bond. Comme il a changé d’avis, il le reconnaît, jovial, d’un clin d’œil qui ouvre le générique de fin. S’il est plaisant de le retrouver, il aurait peut-être mieux fait de tenir sa promesse.
Le film ne figure pas dans la liste officielle des films de James Bond. La raison : il a été fait fait sur la base d’un procès qui a arraché les droits d’adaptation à Ian Fleming. Le résultat est que Sean Connery et Roger Moore se sont concurrencés à quatre mois d’écart dans deux films de 007 (Jamais plus jamais et Octopussy), et qu’une guéguerre cinématographique s’est jouée entre les deux. Outre la mélancolie et l’ablation de toute la machinerie de Brocoli à la production (toutes deux un peu subjectives), il faut savoir juger le film pour ce qu’il est, quoique l’opportunisme qui l’a vu naître est discutable en soi.
Mais voilà qui règle le problème : non content d’être officiellement un remake et d’être séparé des conventions de la série, Jamais plus jamais est une copie du style bondien, non juste une adaptation. Le remplacement des acteurs (dirigé officieusement par Connery) ne se cherche même pas. Les figures de M et de Q sont splendidement ratées. Les combats sont bien chorégraphiés mais des pauses inexplicables cassent tout le rythme. Souvent, l’image passe pour l’accessoire malmené d’une action qui doit prévaloir, et qui doit se contenter d’afficher un objet central pour toute raison d’être ; pas le temps de faire dans la dentelle.
Heureusement, il y a du bon par endroit, comme la scène des missiles qui est étonnamment – osé-je dire incroyablement ? – bien faite pour l’époque. Le premier rôle de Rowan Atkinson, bien écrit, le rend déjà reconnaissable. Max Von Sydow confirme son talent indéboulonnable de second rôle. Les élites féminines sont pensées autrement qu’avec l’approbation cynique faite par la franchise officielle de leur objetification. Mais le ridicule menace, au-delà du jeu vidéo auquel on doit le bénéfice rétrospectif du progrès. Les ellipses de la caméra sont parfois médiocres.
On finit par se rendre compte que James Bond est une usine et que ça fait partie de sa qualité, pas de son spectacle.
un excellent Bond pour l'époque et l'un des meilleurs de M. Connery. Apparemment, hors de la série, il y prend pourtant toute sa place et remplace allègrement beaucoup de Bond miteux...
Remake d'Opération Tonnerre, ce James Bond hors série est dans l'ensemble plutôt réussi et offre un bon divertissement. Il est même plus réussi que Les Diamants sont Éternels, dernier James Bond officiel avec Sean Connery. Ici, l'acteur est toujours impeccable même si le poid de l'âge commence à se faire sentir. Klaus Maria Brandauer campe un excellent méchant malicieux et charismatique, et Kim Basinger est une parfaite James Bond Girl. Quant à Barbara Carrera, elle dégage un charme vénéneux. La musique de Michel Legrand est plutôt de bonne qualité. Un James Bond plaisant à voir.
Un James Bond qui commence sérieusement à vieillir, à l'image de Sean Connery qui était lui même sur le déclin. Il y a eu de meilleurs James Bond, y compris avec de meilleurs Sean Connery. Cependant, cela reste plaisant à regarder, avec les ingrédients habituels : jolie fille, action, et suspense. Kim Bassinger n'est pas non plus, à mes yeux, ce qui s'est fait de mieux en James Bond Girl.
En l'absence du célèbre thème musical et d'un générique digne de James Bond, les premières minutes du film déçoivent. Ensuite, il faut se rendre à l'évidence. Sean Connery, trop âgé, n'est plus crédible dans le rôle. A chaque scène d'action, j'avais mal pour lui. De même, on ne croit plus à son sex-appeal. J'ai souri lorsque toutes les femmes se retournent sur son passage dans un salon de massage. Et lorsque notre agent secret masse Kim Basinger, ses rictus et ses grimaces ne font pas très sexy. Et que dire de l'infirmière, pas très fraîche non plus, qui mange du pâté avant de passer à la casserole... On a connu plus glamour... Sinon, le film a pris lui aussi un sacré coup de vieux. Les riches invités qui jouent aux jeux vidéo sur des bornes d'arcade (une nouveauté pour l'époque) ainsi que le jeu vidéo inventé par le méchant sont risibles au regard des progrès réalisés depuis dans ce domaine. Par ailleurs, si l'histoire est intéressante au début, la fin sent le déjà-vu et m'a paru interminable. Reste à sauver : l'humour, les paysages, les gadgets, et la scène avec spoiler: les requins .