Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 363 abonnés
4 180 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 17 février 2023
Vous en avez marre de Roger Moore ? Le premier James Bond revient hors franchise EON production pour une nouvelle adaptation de "Opération Tonnerre" dans lequel il avait déjà joué. Les années ont passé, mais Sean Connery restera pour toujours le viril et classe agent 007. L'épisode résonne avec nostalgie de ce qui a fait le charme de la franchise : la séduction un brin sexiste d'un personnage qui ne manque pas de sang-froid, les scènes d'action et l'humour moins poussifs que dans l'ère de Roger Moore. Bref, un épisode méconnu et pourtant tout a fait appréciable. Petit bonus, la présence au casting de Rowan Atkinson juste avant la création de son personnage "Mr Bean" et deux décennies avant "Johnny English" les parodies de Bond.
J'ai bien aimé ce retour et dernière apparition de Sean Connery dans le rôle de 007. Il aurait sans doute pu faire les précédents dans leur intégralité. Le film a un peu vieilli, l'acteur aussi. Et que dire des jeux électroniques tels que "Domination" ? Un JB non officiel qui est meilleur que pas mal de Roger Moore. Côté action, j'ai bien aimé la poursuite de la R5 turbo à coup de moto gadgétisée.
Une obscure question de droit a permis de mettre en chantier ce Bond « non officiel » ou Sean Connery pour prouver qu’il fait ce qu’il veut (et contre un gros chèque aussi) va reprendre du service. On nous montre un Bond fatigué en fin de carrière (son vieillissement est le thème central du film) mais qui n’est encore pas manchot pour La Bagarre et mettre hors d’état de nuire Blofeld. Jamais plus Jamais est un film amusant qui ne tombe pas dans gaudriole des Bond avec Roger Moore et qui bénéficie bien sûr du charisme de Sean Connery dont le costume de l’agent secret lui va encore comme un gant. L’action est plutôt bien exécutée même si quelques scènes en rétroprojection franchement anachroniques pour un film de 1983 gâchent un peu le film, tout comme la musique de Michel Legrand. Le côté carte postale est lui aussi présent et plaisant. Bref ça n’est pas vraiment un Bond mais ça y ressemble tout de même beaucoup.
James Bond non officiel , le film a beaucoup vieillit. On sent le budget qui n'est pas à la hauteur des autres de la franchise. Une image décolorée , des décors souvent bâclés , des bagarres au rabais.. Mais l'esprit Bond reste présent grâce à Sean Connery , toujours parfait en Bond et quelques scènes deviendront cultes, comme la scène du tango endiablée , ou la bataille de jeu vidéos.
Remake inutile de "Opération Tonnerre", par un Connery vieillissant ayant accepté le film uniquement pour soutenir l'Ecosse, alors en crise. Un conseil : oubliez ce film, il ne vaut guère mieux que, par exemple, "Demain ne meurt jamais".
James Bond fait définitivement tomber les femmes trop facilement ! Mais Sean Connery est vraiment l'un des meilleurs acteurs ayant incarné le héros jusqu'à maintenant. L'histoire de cet opus n'est clairement pas la meilleure, un peu longue, mais pas dénuée d'action ni de suspens.
Quelques mois après Octopussy, les spectateurs de 1983 retrouvèrent l’agent 007 à l’écran mais cette fois avec Sean Connery de retour dans le rôle. En effet, Jamais plus jamais est un remake d’Opération tonnerre dont l’existence est due à une histoire de droit. Le film n’est donc une production EON et cela explique l’absence de nombreux codes caractérisant la série (gunbarrel, générique animé, les célèbres thèmes de Monty Norman et de John Barry…). On a ainsi parfois l’impression de ne pas être réellement dans un James Bond même si on est très heureux de retrouver Connery dans la peau du plus célèbre des agents secrets. Il faut reconnaître que le film est parfois au bord de la parodie. On peut trouver ainsi étonnant de voir notre James Bond tomber les filles comme dans sa jeunesse alors que son aspect vieillissant est au centre de la première partie du récit (même si Connery avait quasiment 3 ans de moins que le James Bond officiel, Roger Moore). De même, la célèbre phrase de présentation du héros est déclinée à trois reprises (une fois en disant "My name is Bond" puis "My name is James" avant de déclamer son fameux "My name is Bond, James Bond"). De même, le personnage incarné par Rowan Atkinson est clairement traité sur un ton humoristique. Si on n’atteint pas l’aspect loufoque des longs métrages mettant en scène Roger Moore à l’époque, on s’éloigne tout de même des premiers films avec Connery. De même, le long métrage pâtit d’une production assez chaotique avec de multiples réécritures de scénarios (ce qui peut expliquer peut-être certaines incohérences comme le fait que Nigel arrive à appeler Bond alors qu’il n’est pas dans sa chambre) et d’une musique de Michel Legrand qui est loin d’atteindre le panache de celle de John Barry et des autres compositeurs ayant œuvré sur la saga officielle. Toutefois, si Jamais plus jamais ne possède pas tout à fait le charme des films précédents, il n’est pas déplaisant pour autant et possède l’intelligence de réduire l’importance des scènes sous-marines qui plombaient fortement Opération tonnerre. On peut aussi apprécier le fait de jouer sur le vieillissement du personnage (qui peut expliquer une attitude un peu moins macho que dans les précédentes interprétations de Connery) et de l’ancrer dans un univers plus modernespoiler: (on y trouve une bataille de jeux vidéos et le scénario de l’exercice de test ouvrant le film peut rappeler l’enlèvement de Patricia Hearst) . Ainsi, Jamais plus jamais n’est pas un des meilleurs épisodes de la saga mais reste tout de même un film divertissant qui permet surtout de faire revenir dans le rôle l’acteur qui l’incarna pour la première fois au cinéma.
Un James Bond non officiel vraiment moyen réalisé par Irvin Kershner. Entre parodie et nanar. Avec quelques bonnes idées au début, spoiler: la scène de la poursuite à moto est pas mal , mais on décroche avant la fin à cause des longueurs, dommage. Sean Connery reprend ici pour la dernière fois le rôle de James Bond vieillissant. Le reste du casting est intéressant : Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer, Barbara Carrera, Max von Sydow, Edward Fox et Rowan Atkinson, mais cela ne suffit pas.
Jamais plus jamais est un bien curieux James Bond, curieux autant du fait de son intrigue déconstruite et improbable que de sa date de tournage, au moment d'Octopussy avec l'acteur du rôle : Roger Moore. Il n'en reste pas moins un bon film, un des cinq meilleurs de cette longue série. De retour après près de 15 ans d'absence, Sean Connery très bon ici, viril et emperruqué, apparaît comme le meilleur interprète du rôle de l'espion britannique. Certaines scènes d'action sont très bien : telles les scènes sous marines et l'attaque du requin, celle de l'affrontement lors du jeu vidéo entre James Bond et Largo, un must de la série, la danse de tango endiablée entre James et Kim Basinger et surtout la bagarre surréaliste entre l'espion et le costaud Pat Roach, un acteur sous estimé et trop tôt disparu. Kim Basinger tient bien son rôle de la blonde classe sexy et nunuche. A l'opposé, Fatima Bluch est une superbe méchante jouée par une super sexy Barbara Carrera. Klaus Maria Brandbauer est un méchant atypique. Max Von Sydow est parfait dans le rôle du chef du spectre et Mr Bean fait une apparition comique suprenante. Il y a une certaine ironie mordante dans le film mâtinée d'érotisme et de sous entendus sexuels. La maison de santé suisse dans laquelle James Bond tente de se faire une santé s'appelle la clininique de docteur Chauchat. Or, la femme fatale du sanatorium vedette de La montagne magique (roman de Thomas Mann) sise en Suisse, s'appelait Mme Chauchat. Le film n'est pas toujours bien construit et avec la conclusion qui tombe à plat mais Jamais plus jamais est une bonne distraction spectaculaire avec de grands acteurs et actrices . Irwin Kershner montre qu'il est sûrement le meilleur cinéaste ayant réalisé un James Bond comme il avait mis en scène le meilleur Star Wars.
C'était le prétexte pour faire tourner Sean Connery une dernière fois en tant que 007. Et pourtant, on n'a pas vraiment l'impression de voir un JB. Des cascades à la bande son, en passant par les dialogues, les décors, le vestimentaire, les gadgets et les acteurs secondaires, ce film n'est pas kitsch, il est complètement ringard. Il ne dégage même pas un charme vintage, contrairement à une bonne partie des 'vieux' JB de la franchise. A voir uniquement pour quelques réparties sympathiques et la superbe plastique de Kim Basinger.
Appréciant pourtant d'habitude Les James Bond même ancien là j'ai vraiment trouvé ça mauvais, je me doute que ça a dû mal vieillir mais heureusement qu'il y a sean connery Et Les girls magnifiques pour révéler le scénario et Les dialogues car on frôle le nanard quand même! Surement 1 des pires James Bond que j'ai vu
"Opération tonnerre" était déjà spectaculaire, son remake va encore plus loin en termes d'action, bien que moins subtil au demeurant. Entouré d'un casting de luxe, Sean Connery a conservé de sa superbe malgré l'âge et rappelle encore 20 ans après qu'il demeure LE James Bond n°1 à tout jamais.
Né de la bataille juridique autour des droits d'auteur d'"Opération Tonnerre" entre Ian Fleming et Kevin McClory (créateur de Blofeld et du SPECTRE), "Jamais plus jamais" est ce que l'on pourrait appeler un James Bond hors-série. Reprenant la trame d'"Opération Tonnerre" telle que le veut McClory, ce film a l'énorme avantage d'avoir Sean Connery, qui reprend alors avec malice le rôle qui l'a rendu célèbre bien qu'il avait juré qu'on ne l'y reprendrait jamais. Sans Connery, le film perdrait énormément en crédibilité mais avec lui de nouveau dans le rôle de Bond, jouant d'ailleurs sur le fait qu'il vieillit, "Jamais plus jamais" est un vrai plaisir. Certes, il n'y a pas grand-chose de nouveau dans l'intrigue et personnellement, je lui préfère sa version de 1965 mais malgré tout on se laisse prendre au jeu. En même temps, la recette s'est déjà montrée efficace par le passé : de l'exotisme, des belles femmes, un méchant diabolique, de l'humour, de l'action et le charme fou de Sean Connery font un cocktail efficace.
Après des années de tergiversations juridiques autour des droits d’auteur d’Opération tonnerre entre Ian Flemming et Kevin McClory, ce dernier put mandater Irvin Kershner, tout juste auréolé de l’immense succès de L’empire contre-attaque, d’en réaliser une nouvelle adaptation huit-ans après celle de Terence Young. Considéré dès lors comme un James Bond non-officiel par ses producteurs, Jamais plus jamais est pourtant bien supérieur à tous ses prédécesseurs, donnant à son récit un réalisme bien différent de l’écriture romanesque des précédentes aventures de 007, ainsi qu’un rythme et un humour divertissants et une diversité de décors parfaitement exquise. Cerise sur le gâteau, Sean Connery renfile le costume du célèbre agent secret douze après Les diamants sont éternels (le titre est d’ailleurs un clin à sa décision avorté d’abandonner le personnage) et se révèle être devenu avec l’âge encore plus charismatique que vingt ans plus tôt. Le reste du casting, même s’il ne réunit pas les interprètes récurrents dans les rôles de M, Q ou Miss Moneypenny, est plein de bonnes surprises telles que la présence de la délicieuse Kim Basinger ou encore de Rowan Atkinson. Malgré qu’il n’appartienne pas à proprement parler à la franchise et qu’il est connu un échec commercial regrettable, ce film est de loin l’une des aventures les plus délectables de ce cher James Bond.
Je met rarement 5 étoiles mais c'est ici pleinement Never Say Never Again est l'une des plus beaux James Bond, si ce n'est le meilleur (sorti la même année que l'horrible Octopussy avec Roger Moore). On retrouve Blofeld, le véritable ennemi de James Bond, ainsi que ses acolytes (dont Largo, le numéro 1, et la n°12 - Fatima Blush - qui joue vraiment bien). Le scénario est très intéressant, quoiqu'assez basique (vol d'ogives), mais a le mérite d'être parfaitement bien exploité. La plupart des scènes sont mythiques : le massage fait par James Bond a domino ainsi que leur danse, l'opération "Les larmes d'Allah" avec le bijou, la vente d'esclaves dans le désert, la scène "jeu vidéo expérimental" entre Largo et 007 (pour une fois que le jeu n'est pas truqué !), ainsi que la bataille sous-marine entre le Mi6 et le S.P.E.C.T.R.E. Kim Basinger était une icône, tout comme Sean Connery. Réunir les deux dans un James Bond ne pouvait qu'être réussit.