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    Le fils
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    Jimmyc
    Jimmyc

    152 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    Pierre Granier-Deferre signe en 1972 ( un an avant "Le train ")une oeuvre intimiste et discrètement tragique,en effet le cinéaste ne s'attarde pas véritablement sur la mythologie des truands et met à l 'honneur ,"la solitude" face à des personnages impétueux ..
    Ange Orahona (Yves Montand), truand corse exilé à New -York rentre au pays pour assister sa mère gravement malade. Les affaires de famille éclatent tel un coup de tonnerre et entraînent le caïd dans une spirale infernale ....Le réalisateur analyse le fonctionnement de la vendetta de façon "presque"documentaire avec ironie et détermination ..
    Le scénario de Henri Graziani intronise un parti-pris intéressant dans sa forme et montre les conflits familiaux par le biais de un meurtre,"meurtre' commis afin de posséder des terres ..Le réalisateur évoque donc à partir de cela ,une juxtaposition de choses (vendetta ,relation amoureuse ou impossible ,fuite ,tendresse fraternelle et véritable solitude ..)afin de construire la trame principale :La réflexion ..
    L'oeuvre lente dans son ensemble, offre des images magnifiquement cadrées et s'impose dans des séquences ou l 'atmosphère parfois lourde devient attachante ...
    Yves Montand et Léa Massari forment les piliers centraux de l 'intrigue ..Un couple unis et finalement désunis ,mais dont les sentiments ne se cachent jamais ..
    Philippe Sarde compose la bande originale avec retenue et sobriété en ajoutant quelques mouvements moins éthérés et mélancoliques ..
    L' exécution spoiler: inévitable du personnage principal
    ,ne surprend pas véritablement ,l 'affiche du film annonce déjà la fatalité ....Une oeuvre hélas oubliée mais inaltérable pour les cinéphiles ..
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 373 abonnés 12 351 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Dans "Le fils" de Pierre Granier-Deferre, Ange Orahona est victime d'un règlement de comptes alors qu'il retourne dans sa ville natale pour assister sa mère moribonde! Là, il retrouve Maria, un amour de jeunesse mais il dècouvre aussi que l'amour de son père prètendument accidentel ne l'ètait pas tant que ça! Sur ce beau scènario, c'est Montand qui interprète le caïd de la pègre new-yorkaise en question! il joue ici un « fils » qui, certes, a bien grandi (l'acteur de "Police Python 357" a alors 52 ans) mais c'est prècisèment ce qui lui donne cette gravitè filiale, cette lassitude aussi devant le crime et la mort au moment du retour au source! Ecologique avant la lettre, avec ce tendre regard vers la nature sur la vie quotidienne, ce n'est pas vraiment l'intrigue policière qui est primordiale, c'est plutôt le regard très intèrieur d'un rècit simple où tous les hommes fussent des tueurs pas tentès et sont vus ici comme des acteurs d'une tragèdie irrèmèdiable! La presence de Lea Massari et Marcel Bozzuffi densifie encore le tout...
    AMCHI
    AMCHI

    5 634 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2015
    Si la mise en scène de Pierre Granier-Deferre est assez effacé et que le scénario ne surprend pas il n'en reste pas moins que Le fils se suit avec un plaisir. Un joli film simple et sobre comme ses acteurs tous en retenu, Montand est quand même très charismatique et face à lui on retrouve le non moins charismatique Marcel Bozzuffi (malheureusement acteur oublié de nos jours).
    bobmorane63
    bobmorane63

    177 abonnés 1 946 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Plus je vois de films de Pierre Granier-Deferre, plus j'aime ce réalisateur et ce long métrage intitulé "Le fils" m'a beaucoup plu !! Sortit en salles en 1972 après l'émouvant "La veuve Couderc", Pierre Granier-Deferre pose ses caméras en Corse avec l'histoire d'un retour d'un caid des Etats-Unis qui revient sur ses terres après dix ans d'absence voir sa mère souffrante et retrouver ses proches. Il porte souvent un costard, roule dans une belle bagnole, il apprendra des choses sur sa famille et veut élucider la mort de son père par soit disant accident et s'allier plus d'amitié avec sa belle soeur autrefois amoureux. J'ai suivi ce film avec régal même si la dernière demi heure est un peu confus. Le principal atout, c'est la Corse, des paysages superbement filmés qui servent l'histoire , les chapelles, les rues, les champs de brebis etc. Pierre Granier-Deferre signe un très bon film. Yves Montand est d'une justesse admirable dans le role titre et les seconds roles sont excellents. Un film méconnu qu'il faut voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juin 2014
    Une mise en place classique de Granier Deferre, le réalisateur fait planer la mort autour d'un caid fatigué revenu en corse pour veiller sa mère mourrante malheureusement il laisse passer les occasions de donner au film une véritable dimension dramatique avec des relations entre les personnages limités. Et bien sûr on est sevré d'actions.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    27 abonnés 2 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2024
    C'est l'histoire classique de l'exilé de retour au pays. Devenu un caïd de New York, Ange Orahona revient sur ses terres corses au chevet de sa mère. Son destin l'y attend aussi.
    Dans un style dépouillé, Pierre Granier-Deferre tente de montrer un homme provisoirement tourné vers son passé et menacé d'être rattrapé par le présent. En l'occurence, le réalisateur concilie une évocation nostalgique des années corses d'Ange et une intrigue, très simple, qui le met aux prises avec deux tueurs énigmatiques, voire abstraits. Car, peu importe de savoir qui et pourquoi. Comme si Granier-Deferre n'avait pour but que d'exprimer le retour aux sources du personnage d'Yves Montand. Toutefois, cet aspect émotionnel est très insuffisant; sans doute parce que le chemin que refait Orahona est plutôt conventionnel: les bancs de l'école et le vieil instituteur, les anciens amis et la tombe familiale, l'amour de jeunesse sont des passages obligés dénués d'originalité et de sensibilité.

    Conventionnelle aussi est l'image de la Corse, avec ses jolis panoramas, sa loi du silence et la tradition de la vendetta. A l'instar du personnage sobrement interprété par Montand, il manque au film une véritable étoffe dramatique. Tandis qu'on sent poindre un dénouement nécessairement violent, les déplacements d'Ange sur l'île semblent un peu vains.
    robertmarone
    robertmarone

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2011
    Film rarissime, longtemps invisible à la télévision. J'en ferais donc la première critique. Montand, truand à l'ancienne, installé à New-York, retourne au pays, en Corse, pour assister sa mère mourante et enquêter sur le décès suspect de son paternel. Il y retrouve son frère, interprété avec sobriété par Frédéric De Pasquale, et sa belle-soeur, son premier amour, jouée par la lumineuse Léa Massari. Et Dieu, quelle est belle ... Le fils, Montand, s'opposera à Marcel Bozzuffi, promoteur véreux, jouant finement de la gâchette pour convaincre les récalcitrants. Ce film pourra déconcerter certains. Granier-Defferre joue sur la lenteur, le recueillement, le silence, et les paysages corses baignés d'une lumière froide. La copie délavée du film ne permet certainement pas d'apprécier à sa juste valeur le travail effectué par le chef op ... le temps du film semble suspendu : aux sentiments retrouvés entre Montand et Massari, à la mort baignant le visage de la mère, admirable Geneviève Delbat, aux rancoeurs amères entre les deux frères, et à la mort qui rôde, prête à frapper Montand et les siens. Sobriété et densité imposent ce film noir et méconnu. Que nous pourrions rapprocher du film The American avec Clooney sans démériter.
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