Remarquable œuvre romanesque, sans doute l’une des meilleures du cinéma français de cette tendance. Loin du style uniquement référenciel d’un Honoré, Cédric Kahn se réapproprie les grands mythes (Truffaut, Pialat), pour un projet créatif personnel : personnages en borderline, mélange des genres, scénario travaillé sans être calibré. Et jamais Valeria Bruni-Tedeschi et Yvan Attal n’ont été aussi bons.
L'amour fou, qui donne envie de tout quitter, a la faveur des cinéastes français, ces temps-ci : Je l'aimais, Partir, et maintenant, Les regrets. Le fait que le réalisateur de Roberto Succo soit aux manettes est intéressant : il donne à cette histoire, sans originalité particulière, un rythme nerveux, une urgence fébrile pour cet amour adultère. Entre textos et aller-retours entre Paris et l'Indre, nos deux héros aux coeurs chamboulés cavalent, s'interrogent, font l'amour puis la gueule, cavalent encore. Le film file droit devant, au risque de partir dans le décor et c'est un parti pris excitant. Mais que vaudrait-il sans l'alchimie sensuelle et électrique qui s'installe entre la Bruni-Tedeschi (meilleure que jamais) et Yvan Attal (immense) ? Avec ce couple-là, on est prêt à accepter quelques raccourcis faciles ou coïncidences improbables.
Intéressant de revoir Yvan Attal dans le même genre de film, mais dans un rôle différent que celui qu'il tenait dans "partir". Malgré, encore une fois, une histoire aussi ancienne que l'apparition de l'australopithèque (au moins), de part le jeux des acteurs surtout, on arrive à être embarqué dans cette maladie d'amour bête comme choux. La mise en scène flotte une fois ou deux et l'intrique aurait pu être resserrée afin de garder un rythme plus intéressant. Mais dans le genre, on a vu bien pire. Valérie Bruni Tedeschi est définitivement une grande actrice qui peut passer, dans une seule scène, d'une visage dément à un visage irradiant de lumière et de beauté. A voir.
"Les regrets" m'ont déçus... On a un excellent jeu d'acteur, mais un scénario qui tourne en rond, qui est limite caricatural, et un peu lourd sur au final... Enfin, un film moyen mais qui est remonté par le jeu des acteurs. 2 étoiles est amplement suffisant pour ce film...
Bon film mais sans plus l'ensemble est unpeu caricatural et n'arrive pas à la cheville "de partir" les acteur sont moyens excepté françois Negret que l'on ne voit plus au ciné et qui est pourtant un acteur génial pensez-y messieurs les metteurs en scène ,bon je me suis pas ennuyée mais le film est unpeu plombant et pas très gai avec quelques invraissamblances par contre la BO du film super
La relation amoureuse est assez réaliste mais ça ne va jamais bien loin pour la rendre bien intéressante au niveau psychologique. Du coup l'ennui prédomine à regarder cette histoire d'autant plus que le film fait plus vieux que son âge au niveau de la réalisation et que Valeria Bruni Tedeschi n'est pas assez convaincante dans son interprétation.
amis spectateurs, ce film est fabuleux, très juste pour tous ceux, toutes celles qui ont été dans leur situation. Mais pour tous les autres communs mortels, passez votre tour, tout vous semblera faux, inimaginable et de ce fait très très ennuyeux...
Il a suffit de souffler sur les braises mal éteintes d'une ancienne passion pour qu'elle flambe à nouveau, emportant tout sur son passage, un amour partagé pour Lui, le désarroi de l'épouse trompée étant filmé avec une grande délicatesse : une simple larme roulant sur une joue, un regard perdu dans le vide. D'Elle on ne sait pas grand chose, on ne comprend pas grand chose de sa vie sans Lui : un mari d'un abord frustre, une enfant silencieuse. Mais qu'importe, on comprend que cet amour là, qui les unissait 15 ans plus tôt n'est pas "passé", qu'elle n'a pas compris qu'il l'abandonne, qu'il disparaisse sans un mot d'explication. Cet amour est resté comme endormi. Il va se réveiller violemment, les corps se reconnaissent instantanément, tout va très vite, mais les coeurs une fois encore ne sont pas au diapason. C'est une histoire de désir et de destruction, de souvenirs, de chagrins. A la mort de la mère de Mathieu, à la montée des souvenirs d'enfance, fait écho l'envie de vivre avec intensité ce qui doit être vécu.Le rythme du film est nerveux, les acteurs très justes.L'ensemble est d'une grande humanité.
encore un film vite oublié qui traite de la passion amoureuse d'une façon bien plate:dialogues par voie de texto,poursuites répétées en voiture ou en train,sans compter les scènes ridicules à la limite du grotesque(philippe catherine en mari jaloux avec sa tronçonneuse,au moins ça met une note de dérision dans le film!la salle se marre et je me demande si la scène est voulue telle?).valeria bruni tedeshi finit par agacer bien que parfaite dans le rôle, mais pourquoi ne change t-elle jamais de registre?
Yvan Attal magnifique de vérité, Valeria Bruni Tedeschi sublime et bouleversante : deux interprètes d'une justesse incroyable face à cette histoire d'amour intense et passionnée. Un film fort.
Malgré certaines longueurs, ce film est très touchant de part l'interprétation réaliste des acteurs. La souffrance, la folie, l'intimité dans une telle relation sont très bien retranscrites. Si une telle passion vous est étrangère, ce film ne vous parlera peut-être pas. Il repose sur le caractère des personnages et leur histoire passée. Un scénario plutôt banal certes, mais notre vie est faite de cela : Ce ne sont pas les détails de l’histoire que nous gardons en mémoire mais bel et bien les sentiments qui sont enfuis dans notre cœur, incontrôlables lorsqu’ils ressurgissent.
Le thème semblait rabaché... et pourtant Cédric Kahn en fait un film magnifique ! Le meilleur film français depuis longtemps. Un casting formidable, des acteurs habités et une passion dévorante à laquelle on ne peut rester indiférent... à voir absolument, pour n'avoir aucun Regrets !
Quel mauvais film! Quelle sublime actrice! Voilà le paradoxe des Regrets. Valeria Bruni Tedeschi sauve le film de bout en bout par l’intensité de son jeu. A l’inverse, on a vu Yvan Attal plus inspiré mais on ne lui jette pas la pierre car, ici, il n'y a vraiment rien à faire pour briller tant la comparaison avec sa partenaire tourne en sa défaveur. Concernant le reste du film, le constat est amère, tout est faiblard: l'image, la musique, les seconds rôles, la chute frustrante au possible; voire grotesque comme le personnage de Philippe Katerine (une tronçonneuse ?! M’enfin!). Pourtant, grâce à ce film, Valeria Bruni Tedeschi est la première candidate sérieuse au César de la meilleure actrice 2010.