Tout commence, l'image est vraiment brute, on filme de près, on voit les cicatrices les rides de chacun des acteurs, tout est sans fard. Comme le dialogue, l'histoire (qui pourrait vous arriver) commence, un (re)rencontre sur la place de votre village d'un amour de jeunesse. L'histoire est crue, réaliste, les conséquences aussi, il devient fou d'elle, il est pris par ses sentiments amoureux à en perdre toute logique. Et la fin nous réserve le début d'un petit jeu à la "jeu d'enfants" qui vous réjouit avant de vous lever de votre siège. Allez le voir, il y a un petit moment creux en milieu de film mais le reste compense complètement ce manque ponctuel de rythme et Philippe Catherine campe un agriculteur, surtout méconnaissable dans son comportement, vraiment extra.
Pertinent... Mais on fait pas avancer le schmilblick pour autant, finalement la situation entre les deux personnages n'évolue pas tant que ça. On aurait envie que les choses bougent un peu plus. Et j'aime pas les lunettes d'Yvan Attal, ni la voix "gna gna gna gna" de Valeria Bruni Tedeschi d'ailleurs.
Durant plus d'une heure et demi, chaque protagoniste des Regrets cultive, parfois jusqu'à l'excès, son égoïsme, son égocentrisme et l'incapacité chronique d'une civilisation à faire abstraction de soi. Mathieu qui croit aimer à nouveau mais ne fait que désirer un renouveau. Jamais il ne donne, toujours il prend, jamais il n'écoute mais jamais il ne dit non plus, incapable d'exprimer ou d'entendre autre chose que son désir, sa frustration et son impatience. Dans ces rares « je t'aime » on entend que le « Je ». Maya pour sa part n'écoute que ses doutes, ses peurs et ses questions restées sans réponses. Elle ne connait que la fuite, la résignation et son seul moment de courage sera bien vite oublié. Il n'y a selon moi que Lisa, la femme de Mathieu, qui sait, qui sent se qui se trame, et qui saura s'oublier elle-même, au profit du seul « nous » du film. Un amour auquel elle croit toujours et pour lequel elle se battra jusqu'au bout, en excusant encore avec panache son mari de n'être qu'un égoïste lâche. Un amour bafoué par Mathieu, un amour hélas relégué au second plan par le réalisateur, le seul exemple d'humanité rayé finalement d'un simple trait de plume.
Qu'on ne vienne pas alors à me parler ici d'amour, d'émotion ou de sentiment. Il n'y a éventuellement que la passion qui s'y applique, une passion qui nait selon moi non pas un abandon de soi, mais du vide intérieur et de l'égoïsme sourd de chacun.
Le début est plutôt pas mal, l'image est magnifique, mais pour le reste... Deux quadragénaires en crise d'adolescence se retrouve, se quitent, se reretrouvent, se requitent... une dizaine de fois tout au long du film, tantôt sur un quai de gare, tantôt dans un palace... C'est long, long, long. Valeria Bruni est inaudible, absolument pas crédible en campagnarde, au début on apprend qu'elle a une fille, mais on ne la voit jamais. Il y a des plans d'une longueur exaspérante (Yvan Atal enfile un fil dans le chas d'une aiguille, Yavan Atal manoeuvre la poignée de la porte...) Bref c'est prétentieux, esthétisant, le scénario est nul, Valeria Bruni est mauvaise. Reste une photo superbe.
Le thème semblait rabaché... et pourtant Cédric Kahn en fait un film magnifique ! Le meilleur film français depuis longtemps. Un casting formidable, des acteurs habités et une passion dévorante à laquelle on ne peut rester indiférent... à voir absolument, pour n'avoir aucun Regrets !
Un film qui ne laisse pas indifférent. si vous avez vécu une telle passion amoureuse, allez y vous y retrouverez des sentiments, des sensations, des moments ... c'est tres fort. Les 2 acteurs principaux sont remarquables; très justes, et très crédibles. Si vous ne croyez pas à la passion, n'y allez pas. Vous ne comprendrez pas ce qui pousse les 2 personnages l'un vers l'autre, même après plusieurs années de séparation. Bref un beau film, fort que je n'oublierai pas.
Yvan Attal magnifique de vérité, Valeria Bruni Tedeschi sublime et bouleversante : deux interprètes d'une justesse incroyable face à cette histoire d'amour intense et passionnée. Un film fort.
Je suis très déçue. A en croire certaines critiques, ce film était exceptionnel. Je n'ai peut-être pas su le regarder mais mis à part Attal et Bruni, il ne reste qu'un film insipide et plat. Dommage.
J' ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce film. Les deux personnages principaux sont envoutants. On y croit vraiment à cette histoire d'amour. Les deux personnages ont des personnalités très différentes et cela rend cette passion cette attirance d'autant plus réelle et vraie. Deux acteurs formidables !
Déçue. Vraiment. Pourtant j'adore les histoires de folle passion. Et je n'ai pas besoin qu'elles soient interprétées par les plus beaux acteurs du monde, je tiens à le préciser. Yvan Attal ne dégage selon moi aucune sensualité, n'exprime rien d'autre qu'une bestialité, sans nuance aucune, avec un regard vide et fixe. Son personnage, supposé fou d'amour, se réinstalle bien facilement et sans trop de scrupules dans son petit quotidien chaque fois que la pauvre héroïne, éperdue autant que perdue, lui échappe. Leurs retrouvailles et étreintes sont strictement filmées de la même façon à chaque scène. Affligeant. Quel manque d'imagination, Monsieur le réalisateur! Valeria Bruni Tedeschi réussit tout de même à être touchante et s'en sort mieux que son partenaire. Quant à l'homme des bois qui partage la vie de cette femme blessée, c'est une caricature de Neanderthalien !!! Seule Aly Jover illumine le film, par sa justesse, sa retenue et sa classe. Qu'elle revienne vite sur les écrans ! Ma critique est à la hauteur de ma déception.
Une très belle surprise! Une histoire d'amour, de passion, ancrée dans la vie, la vraie. Un jeu d'acteur captivant, puis une très belle maîtrise de la part du metteur en scène.