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Un visiteur
2,0
Publiée le 3 juillet 2010
Le film est très simple, l’histoire, les plans… Attal et Bruni Tedeschi, très bons, se retrouvent par hasard après de nombreuses années et laisse parler leur attirance animale. Le film est fait de va et vient, ils essayent chacun leur tour de se retrouver… Le film manque d’émotion, il est trop subjectif pour qu’on s’intéresse vraiment à leur histoire et à leurs couples respectifs. Certains choix de musiques sont vraiment très mauvais.
Une histoire d'amour qui ne finit jamais ... faite de regrets, de déchirure, de passion, de folie ... une histoire comme la vie en réserve parfois, et qui forcément nous touche. Les personnages sont magistralement interprétés, on lit cette passion dans les yeux des comédiens, on détecte ce fil d'or qui les relie et qui ne se brisera pas. La réalisation très soignée, les lumières sublimes et les acteurs troublants, font qu'il faut aller voir ce film !
Surprenant le rôle d'Yvan Attal dans ce film comparativement à celui qu'il avait dans "partir" avec Christine Scott Thomas... C'est un peu ici l'arroseur arrosé... Mais son personnage déchaine cette même violence surprenante. A voir.
Un homme et une femme se revoient : ils se sont aimés autrefois et cette rencontre inattendue ravive la flamme. Le nouveau film de Cédric Khan, avouons-le, n'attire pas tellement par son intrigue en somme très classique. Malheureusement, le film en pâtit assez : le scénario, linéaire, ne propose pas d'originalité et s'établit sur une idée fixe qui est celle de l'obsession passionnelle. Résultat : les personnages n'évoluent pas vraiment ; ou plutôt Khan bascule petit à petit dans le drame jusqu'à l'hystérie (belle scène de folie en plein Paris). Finalement, les plus beaux moments sont ceux qui ne trouvent pas de raison, où la passion efface tout le reste, où l'adultère devient un doux pêché jouissif par notre regard de spectateur indiscret. On comprend bien que le film souhaite montrer la puissance des sentiments sur ce que l'on est. Seulement, l'amour n'a jamais été plus beau au cinéma que lorsqu'il demeure inexplicable et inexpliqué. 'Les Regrets' en fait ici un sujet de polar un peu trop limpide bien que les acteurs, eux, y croient et le duo Attal - Bruni-Tedeschi fonctionne donc à merveille. Ils portent sans doute à eux mêmes le film et lui permette de ne pas passer si inaperçu que ça.
La vieille histoire d’amour de Mathieu et Maya reprend vie après de longues années et malgré leurs engagements sentimentaux actuels. Cette passion réchauffée se résume à des textos et rendez-vous charnels - Maya parle de « mensonge, adultère, hôtel » ; Mathieu, lui, en devient fou. On comprend aussi dans ce film pourquoi il faut éviter de travailler avec sa moitié. Mais « les regrets » c’est surtout l’histoire d’un adultère, une vision assez pessimiste de l’amour et de l’engagement. Toutefois ce film est bien interprétée, une bonne BO et la douce voix de Valeria Bruni.
Cedric Kahn nous propose un réalisation efficace sur un sujet archi connu. Il donne un rythme tres soutenu à cette histoire d'adultère et la musique contribue à en faire un faire un film dramatique où l'action est omni présente. A noter la présence du très décalé Philippe Katerine, et surtout la prestation convaincante d'Yvan Attal. Malgré tout, je ne suis pas sorti du cinéma plein d'entrain, il manque un brin d'originalité et le spectateur peut aussi nourrir des regrets.
encore un film vite oublié qui traite de la passion amoureuse d'une façon bien plate:dialogues par voie de texto,poursuites répétées en voiture ou en train,sans compter les scènes ridicules à la limite du grotesque(philippe catherine en mari jaloux avec sa tronçonneuse,au moins ça met une note de dérision dans le film!la salle se marre et je me demande si la scène est voulue telle?).valeria bruni tedeshi finit par agacer bien que parfaite dans le rôle, mais pourquoi ne change t-elle jamais de registre?
Un film au titre évocateur et juste en un sens : On regrette l'absence de scénario, le manque de profondeur dans le jeu des acteurs et le ramassis de clichés concentrés dans ces trop longues minutes de cinéma. Un sujet vu, revu et mal revisité malheureusement. Sans originalité aucune, mieux vaut passer à autre chose (sans regret!)
Sur la base d'un scénario et d'un thème qui ne sont pas particulièrement originaux Cedric Kahn nous offre un film fort, assez percutant qui alterne des scènes au rythme soutenu et des moments plus paisibles mais qui contiennent néanmoins une certaine tension. Très belle et très réaliste interprétation des acteurs de ce film.
Il a suffit de souffler sur les braises mal éteintes d'une ancienne passion pour qu'elle flambe à nouveau, emportant tout sur son passage, un amour partagé pour Lui, le désarroi de l'épouse trompée étant filmé avec une grande délicatesse : une simple larme roulant sur une joue, un regard perdu dans le vide. D'Elle on ne sait pas grand chose, on ne comprend pas grand chose de sa vie sans Lui : un mari d'un abord frustre, une enfant silencieuse. Mais qu'importe, on comprend que cet amour là, qui les unissait 15 ans plus tôt n'est pas "passé", qu'elle n'a pas compris qu'il l'abandonne, qu'il disparaisse sans un mot d'explication. Cet amour est resté comme endormi. Il va se réveiller violemment, les corps se reconnaissent instantanément, tout va très vite, mais les coeurs une fois encore ne sont pas au diapason. C'est une histoire de désir et de destruction, de souvenirs, de chagrins. A la mort de la mère de Mathieu, à la montée des souvenirs d'enfance, fait écho l'envie de vivre avec intensité ce qui doit être vécu.Le rythme du film est nerveux, les acteurs très justes.L'ensemble est d'une grande humanité.
Quel mauvais film! Quelle sublime actrice! Voilà le paradoxe des Regrets. Valeria Bruni Tedeschi sauve le film de bout en bout par l’intensité de son jeu. A l’inverse, on a vu Yvan Attal plus inspiré mais on ne lui jette pas la pierre car, ici, il n'y a vraiment rien à faire pour briller tant la comparaison avec sa partenaire tourne en sa défaveur. Concernant le reste du film, le constat est amère, tout est faiblard: l'image, la musique, les seconds rôles, la chute frustrante au possible; voire grotesque comme le personnage de Philippe Katerine (une tronçonneuse ?! M’enfin!). Pourtant, grâce à ce film, Valeria Bruni Tedeschi est la première candidate sérieuse au César de la meilleure actrice 2010.
Moyen, l'histoire est simple avec des protagonistes particulièrement compliqués ! Je t'aime, je veux plus te voir, je veux de nouveau te voir, on part ensemble, on ne part plus, finalement on part... voilà le résumé de ce film qui finit par être lourd ! Même les deux comédiens principaux ont l'air de ne pas trop y croire eux même !