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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 octobre 2010
Un film qui se veut "intello". Malheureusement on se fou visiblement de notre gueule. Chaque parole est "une prétention d'intelligence ou de sagesse" mais n'est en réalité qu'une branlette intellectuelle inutile. Pas de sens pour chaque paroles, poésie et réflexion du film. C'est comme un simplet qui tente de se rendre intéressent en faisant de la pseudo philosophie à partir de trucs qu'il a entendu, en posant des questions vides de sens, et en apportant des réponses qui ne veulent absolument rien dire!
En fait, ils ont essayé de perdre le spectateur dans un flot de paroles pseudo-philosophiques. Il valait mieux perdre ceux qui se font avoir, pour qu'ils ne voient pas l'aboslu débilité des propos. Ceux qui ne sont pas perdus dans ce flot de stupidité seront abassourdi par la pilule qu'on a essayer de leur faire avaler.
Si vous êtes un de ces types (rare heureusement) qui essaient de briller en soirée en pêtant plus haut que leur capacité cognitive, ce film est fait spécialement pour vous!
Si vous n'aimez pas qu'on se fiche de vous et qu'on insulte votre intelligence, fuyez et ne vous retournez pas.
En un mot, le pire film que j'ai jamais vu, un scandale, un foutage de gueule, un film qui à des prétentieux énormes et qui est risible du début à la fin!
Film Socialisme, ou la prétention faite chose... J'avoue que tout au long du film, j'étais tiraillé entre deux sentiments: La colère, et puis la compassion.
La colère, parce que le réalisateur sombre dans la facilité. S'agit-il ici d'une caricature du cinéma d'auteur ? Si tel est le cas, c'est réussi.
La compassion, car loin d'être inaccessible, le film propose des ficelles bien trop voyantes pour qu'on puisse crier à la subtilité: le fracas de la société de consommation représentée par un son saturé et une image au grain douteux, l'utopie socialiste symbolisée par un enfant, une vague réflexion sur les liens enfant-parent, une tentative d'hommage au surréalisme avec un lama dans une station-service...
Le mérite de ce film, c'est qu'il suscite un questionnement. Ce questionnement se résume à l'oeuvre en elle-même: Qu'est-ce que Godard a voulu faire ?
Enfin un vrai film... et pas une petite comédie à la française. Travail de l'image, du son, du texte ! De l'émotion, des sentiments, de l'humour, de la poésie... Un film ouvert qui n'est pas servi prémaché, un film à penser... moderne !
Quel ennui! Mon premier Godard...La premiere partie ( une croisiere)passe encore: accumulation d'images, discours enchevetrés, on peut alors y lire un miroir de notre monde saturé de verbiages mais la seconde partie dans un garare est ridicule: dialogues irréels, situation incompréhensible, jeu des acteurs nl..Tout cela devient pesant, insensé.A quoi sert de proposer un amas de verbiages et d'images si on à rien à dire?
"Une fois de plus, on a oublié l'Afrique." Ainsi commence Film Socialisme, qui est un constat de faillite d'une idéologie, et aussi un état des lieux pessimiste de notre époque. De façon significative, un personnage lit les "Illusions Perdues". Une famille se déchire méchamment. Des candidats aux élections n'ont pas de programme, des enfants sont élus brillamment sur leurs seuls prénoms. Un ancien nazi nommé "Goldberg" (!) triomphe dans les affaires. Comme d'habitude, Godard met les nerfs des spectateurs à rude épreuve en tripatouillant la bande sonore et les images. Il y a de très beaux plans, et aussi du n'importe quoi. Un brillant OVNI du cinéma.
La toile est une voile. Le spectateur est amené à voguer entre la continuité et la discontinuité, entre le "je" et le "nous", entre l'individuel et le collectif.
Un film de Godard est toujours un événement dans le monde du cinéma tant il a compté et compte encore dans son histoire comme un de ses auteurs majeurs au niveau de la recherche et de l’inventivité. Film Socialisme est un film grave et difficile, surtout dans sa première demi-heure où la multiplicité des voix oblige le spectateur à un gros effort de concentration pour ne pas perdre le fil d’un propos parois obscur. Peu à peu, on se laisse porter par la beauté des images (essence même du cinéma, ce que Godard n’oublie jamais), avec notamment une recherche incessante sur les couleurs, profondes et contrastées. Et peu à peu le sens apparaît, comme par magie, au fur et à mesure que le film progresse. La Méditerranée, obsession de Godard (cf. : Le Mépris) revient tout au long de ce passionnant récit comme un leitmotiv et une toile de fond de sa pensée en tant que berceau d’une civilisation et d’une culture collective (c’est là le sens du titre) remontant au fond des âges. Apprendre à dire nous avant de dire je : Mare nostrum, comme disaient les Romains… La fin du film est magnifique et contient des plans qui font déjà partie de l’histoire du cinéma, apportant un message d’humanité, d’espoir aussi, malgré des apparences de dureté critique envers le genre humain. Un film à voir et sans doute à revoir pour encore mieux s’en pénétrer et l’apprécier à sa juste valeur…
Je ne connaissais pas du tout JLG, eh bien... je n'ai pas du tout accroché. Je n'ai rien compris! Je retiens quand même quelques passages très bien filmés et intéressants.
Incompréhension totale. C'est le sentiment que l'on peut ressentir à la sortie de Film Socialisme. C'est en tout cas le mien. Ici, les conventions sont bousculées : on est dans un système de narration éclatée, avec l'usage de différents types d'images, de médias. Ce dispositif semble être un moyen pour Godard de faire du cinéma d'une autre façon en questionnant ce qui le perturbe : l'Europe, la possibilité d'un avenir pour notre société, l'humain. Ecrit comme ça, surtout avec Jean-Luc Godard à la tête du navire, le film aurait définitivement de la gueule. Sauf que Film Socialisme est un objet repoussant, un atroce pensum qui n'a pas sa place dans une salle de cinéma mais plutôt sous forme de film expérimental dans un musée. Honnêtement, quand on lit certaines critiques qui adoubent cette "chose non identifiée" comme une nouvelle façon de cinéma, qui survolerait le paysage cinématographique actuel, je songe à baisser les armes et à me mettre au patchwork. Tout ceci ne respire pas, reste prostré sur lui-même et installe dès les 1ères minutes un fossé entre le spectateur et le film, qui n'aura de cesse de se creuser au fil de "l'évolution du film". Cette conceptualisation de la société est peut-etre réservée à une certaine élite du cinéma, mais il ne faudrait peut-être pas confondre admiration pour un réalisateur et aveuglement. Toutefois, visuellement parlant, le film n'en est pas moins beau et agréable à régarder, avec des apparitions fulgurantes de Patti Smith. Film Socialisme peut être regardé comme un bien triste testament du maître Godard. Il est incroyablement dur d'imaginer que Film Socialisme sera sa dernière oeuvre.
Six ans après Notre musique, Jean-Luc Godard revient avec ce qu'il dit lui-même comme étant très probablement son dernier film, Film Socialisme. Il est très difficile de parler de cet objet étrange qu'est le dernier Godard, toujours est-il qu'il est certain qu'il ne fera pas l'unanimité. Film Socialisme fait partie de ces oeuvres tellement radicales dans leur conception qu'elle se ressentent plus qu'elle ne s'expliquent. Au niveau de l'histoire, le film ne raconte rien et le sous-titre est très clair : ce sont "des choses comme ça". Godard, à l'aide d'images vidéo d'une grande beauté, ne raconte rien mais dit beaucoup de choses. La plupart des répliques sont incompréhensibles car voilées par un son perturbateur, ce qui est tant mieux ces dernières paraissant surtout des aphorismes lourds et inintéressants. Ce qui fascine, c'est la manière dont Godard explore les sentiments de ses semblables. Dans la première partie se déroulant une croisière, des gens parlent de tout et de rien dans toutes sortes de langue, un amour de vacances naît, on se pose des questions. Godard s'interroge sur le langage, les signes, la culture, l'art, il nous fait rire, nous donne envie de tomber amoureux, les femmes sont superbes et chacune une parfaite incarnation de la beauté. Godard s'interroge ici sur la relativité, qui est réellement le sujet même du film, s'il fallait en trouver un. La seconde partie avec la famille socialiste qui refuse que l'on emploie le verbe être symbolise cette idée. Godard filme le temps et l'espace avec cette même idée de la relativité; de fait, le film s'interroge sans cesse sur nous-mêmes sans jamais sombrer néanmoins dans la fumisterie intellectuelle ou la psychologie de comptoir. Bien au contraire, il nous fait vivre au travers d'images étranges et superbes une expérience sensorielle unique. Film Socialisme est un cri d'amour qui ne laissera pas indifférent. Il est dommage cependant que le film soit trop long, la dernière partie étant assez inintéressante.
Il y a une phrase en baseline sur l'affiche de film socialisme, reprise ensuite par un personnage : "la liberté coûte cher". Pour Godard, qui semble régler des comptes avec le cinéma, la liberté signifie s'affranchir de tout projet narratif, de ne plus dire mais de laisser s'entrechoquer des bribes de voix, de morale, des saynètes comme suspendues en l'air, dans un kaléidoscope impressionniste qui se suffit à lui-même, qui devient le film. Malheureusement, sans doute à cause des ronflements d'un voisin qui s'est affalé au bout de dix minutes, je n'ai pas tout compris de la démarche. Casser le projet narratif et son intention, est-ce que ça ne revient pas à s'absenter, à ne plus dire là où justemetn on voulait dire, à laisser l'esthétique,voire le hasard, prendre le pas sur le propos ? J'ai quelque mal à accepter que, dans le bordel créatif et politique dans lequel nous vivons, la seule liberté dont il est question ici, c'est celle de Godard (auto intitulé JLG), ce monsieur un brin désabusé pour ne pas dire cynique qui se garde bien de répondre aux questions en balançant un film en forme de renoncement. J'y ajoute celle du spectateur, qui, comme moi, a voulu savoir où en était un type que je considérais comme un des rares intellectuels du cinéma, de lui dire merde.
Des choses comme ça. Paquebot. La croisière s'amuse ? In God. L'océan, la nuit."Mon coeur n'est pas dans ma bouche". Bribes de conversation. In God art. Staline et Hitler. Un lama dans une station service. In Godard. Des choses comme ça. Machines à sous. La croisière d'amuse ! In God art, we trust ? Plus de son. Palestine. "N'utilisez pas le verbe être." Napoli, Barcelona, Hellas. Des choses comme ça. In Godard, we rust. Odessa. Humanité. Joan Baez. In God. "Aujourd'hui, les salauds sont sincères." Egypte. Des choses comme ça.
Godard n'est pas mort. Il est devenu incompréhensible ou alors c'est la confusion du monde qui le rend tel. A la réflexion, non. Godard ne s'exprime plus. Il cite, il déclame, il ne sait plus. Film socialisme est une expérience, et du cinéma, aussi. Ca passe ou ça agace. Ses images sont parfois traversées de fulgurances et de beautés. Rien que pour cela, il faut le voir. D'ailleurs, c'est tout vu. Des choses comme ça.