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selenie
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6 184 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2010
Encore un Super polar coréen ! Un film dont le héro est aussi un salaud,ex-flic devenu proxénète. Un tueur en série s'en prend à ses filles il décide donc de le trouver mais plus par un manque à gagner que par amitié... Le film démarre vite et fort, pas le temps de penser les rebondissements se suivent dans un bon chrono. La caméra est toujours aussi libre tout en sachant se montrer précise lors de moment fort et/ou violent. Un suspense efficace qui fonctionne jusqu'au bout avec une fin terrible. On est pas loin du chef d'oeuvre.
même si "the Chaser" n'est pas mon préféré, dû en partie à son ton qui oscille entre ultra violence, suspense et humour (les flics sont ici de vrais bras-cassés), il n'en demeure pas moins une force incroyable qui donne tout cet incroyable intérêt au cinéma sud-coréen. Jamais l'ennui ou la déception ne m'a effleuré sur toute la collection de films de ce pays que j'ai pu visionné et "the Chaser" ne faillit pas à la règle. un film puissant, sans concession, à ne pas mettre en toutes les mains.
The Chaser est le premier film de Hong-Jin Na, un étudiant coréen en cinéma, un thriller sur le genre très rebattu de la traque d’un serial killer par un anti-héros.
On est en effet plus proche de Manhunter que d’Esprits Criminels ici, dans un film pas très proche des Européens, pourtant : sans pitié, sans limites, sujet à tous les débordements gores tant que ça sert l’intrigue, sans réelle faille. Le héros est un proxénète ex-flic pas très déontologique, interprété par l’excellent Kim Yoon-Seok qui, malgré tous ses défauts, provoque la sympathie du spectateur, tant par son côté bonhomme que par son talent certain. Le serial killer, arrêté très tôt, est joué par le non moins parfait Ha Jung-Woo qui attise une sorte de compassion pendant un petit temps tant il en prend plein la tronche dans le deuxième acte, avant de parvenir à une acmé de machiavélisme dans le troisième acte, typiquement est-Asiatique. Aucun happy end n’est à prévoir, le film est d’un cruel et d’une tristesse incroyable. Le supporting cast est parfait, la mise en scène est poisseuse et déroutante à souhait, quelques petits moments de second degré sont à signaler.
The Chaser est un film passionnant, déconcertant, cru, dur, photographié à la perfection et pas vraiment conciliant. Si on décide de rentrer dans le train, on est sûr d’arriver à bon port. Encore faut-il le vouloir. Un excellent film.
Décidément, je ne suis pas en verve avec le cinéma coréen en ce moment, après le très sur-côté "Dernier train pour Busan" et "The strangers" du même Na Hong-jin, je me suis intéressé à ce dernier et notamment à son tout premier long qui jouit d'une très belle réputation. Pour ma part et ce fut immédiat, j'ai été perturbé par le schéma narratif différent de ce qu'on voit fréquemment avec comme conséquence immédiate des enjeux moindres et cette impression insistante de tourner en rond pendant une bonne partie du film. L'ensemble n'est pas mauvais et surtout pas mal joué mais ne m'a jamais embarqué, en terme de polar on est quand même très loin des références du genre, "Old Boy" ou "J'ai rencontré le diable" pour ne citer qu'eux et j'avoue que la déception est une nouvelle fois présente. Réalisation et mise en scène sont maitrisées mais à aucun moment, ça ne décolle vraiment à mon sens et la partition devient vite longuette et redondante, sans oublier bon nombre d'incohérences. En bref, ça vaut le coup de le voir une fois mais on est loin du chef d'oeuvre.
Ce film m’a vraiment étonné. Pourtant, on peut dire que je suis un spécialiste du cinéma coréen mais, là, j’ai été « estomaqué » : par l’histoire, par certaines scènes ahurissantes, par l’absence de morale et par certaines techniques farfelues de recherche du héros, par les détails (les surnoms des personnages enregistrés dans les téléphones portables) et, ce qui n’est pas le moins étonnant dans ce genre de film, par son humour. On est loin de films comme « Seven » (1996) ou, « Zodiac » (2007) de David Fincher qui ont pourtant une trame de scénario très proche avec un traitement très différent. Pour continuer dans cette comparaison cinéma coréen / cinéma américain, à la différence de « L’Echange » (Changeling, 2008) de Clint Eastwood, le réalisateur critique ici le monde politique et la corruption de son pays de manière contemporaine et il fallait oser. De même, dans « The Chaser », on fait du mal à des animaux et à des enfants, ce qui est quasi-impossible dans les films hollywoodiens. D’ailleurs, Hollywood a racheté les droits de ce film pour en faire un remake … Je me demande quel va être le résultat final une fois l’histoire de ce remake passée par le spectre des projections-tests et de la pensée unique !
Belle première réalisation remplie de qualité. Chasse à l'homme fort intense, ambiance malsaine et comédiens talentueux dans des décors bien choisis. Peut-être quelques minutes de trop vers la fin mais un désormais classique du cinéma sud-coréen. Son second film "The Murderer" est par ailleurs à visionner.
The Chaser est un excellent film policier. N'étant pas un très grand fan du cinéma asiatique, celui-ci se démarque des autres par la justesse des personnages et la non abondance de la violence (même si quelques images le sont!). L'histoire est bien écrite et la réalisation du projet est bonne. Seulement, on peut émettre un léger bémol: le fait que le "tueur au ciseau" soit découvert trop tôt, cela retire légèrement de piment à l'action.
Si The Chaser s'inscrit dans la lignée des grands polars de la nouvelle vague coréenne, il se démarque par une puissance ahurissante, une noirceur absolu et un sens du suspense remarquable. On est littéralement aspiré par cette chronique sanglante qui laisse des séquelles sur le spectateur. Accompagné d'un propos intelligement ironique sur la société coréenne, The Chaser a tout bon. Cerise sur le gâteau, une galerie de anti-héros interprétés par des acteurs hyper convaincants et des femmes magnifiques. Bémol tout de même: la fin aurait pu être facilement abrégée, on connaît la chute, ce n'était la peine d'essayer de combler un vide qui n'existe pas par des scènes inutilement trop violentes qui n'apporte plus rien à l'intrigue. Chapeau tout de même pour ce thriller mythique.
Baigné dans une photographie glauque à souhait, The Chaser est un film d'un suspens insoutenable où la capture du tueur n'est qu'un début ! Faisant le portrait d'une Séoul passablement corrompue, Na Hong-Jin réalise donc un premier film aussi irréprochable narrativement que visuellement.
The Chaser vous prend au trip ca c'est une certitude. Pourtant, le film est long, voire trop long. Le début peine à démarrer mais nous plonge tout de meme dans l'histoire qui reste il faut l'avouer, très passionnante. Dès la seconde partie entammée, c'est la que le film deviens véritablement interessant et enchaine les scènes bien réalisée. Les protagonnistes sont de très bon acteurs et cela se voit à l'écran. Un film réaliste donc malgré quelques trous scénaristique, qui vous prend au tripe. On sent déja venir un bon gros remake américain, savourons donc ce film original qu'il est...
Encore une petite pépite du cinéma coréen. The Chaser est réussi de bout en bout. Le film prend à contre-pied la plupart des thrillers faisant intervenir un tueur en série et même si ce choix surprend, le scénario tient finalement toutes ces promesses. On suit avec intérêt cet ancien policier devenu proxénète à la recherche d'une de ses filles disparue. Le récit est d'une fluidité maitrisée et le jeu des acteurs nous immerge dans cette aventure aux allures de film noir. Car si peux de choses sont dites, on en devine tellement chez ces personnages riches magnifiquement interprétés. Le réalisateur se permet même quelques touches d'humours et de tendresse bienvenues dans cette atmosphère tendue et glauque qui insiste à dominer. Tout dans The Chaser est calculé, maitrisé afin de garder l'attention du spectateur. Le film est intelligent, bourré de détails et vient se ranger dans les plus belles courses contre la montre du cinéma. Une réussite!
Avec une intensité dramatique rare et un sens de la narration hors du commun, le réalisateur livre un film d'une grande puissance. La mise en scène est un vrai petit bijou de modernité et fourmille d'idées sublimes et intelligentes. Avec un scénario plutôt classique, Hong-jin Na revisite le genre en écrasant et en se réappropriant tous les codes hollywoodiens du thriller à suspense. On déplore cependant quelques maladresses dans le rythme et surtout les dernières vingt minutes qui auraient purement et simplement pu être coupées. Mais qu'on ne s'y trompe pas, on a affaire ici à du grand cinéma.
Par certains aspects, The Chaser m'a fait penser a "The Host". Rien a voir que ce soit au niveau du "genre" que du synopsis, mais surtout au niveau de son traitement. En effet, The Chaser, catalogué comme thriller (tout comme The Host est catalogué de film de monstre), n'appartient pas vraiment à un genre particulier, puisqu'il va intégrer dans son récit des éléments assez peu communs au genre qu'est le thriller. A l'instar de The Host, The Chaser va se révéler comme un film fourre-tout peignant avec le même grotesque presque gênant (on hésite souvent à rire, devant par exemple les scènes au commissariat) les travers de la société coréenne. Cependant, ce qu'il y a d'un peu plus gênant que vis a vis du film de Bong Joon-ho, c'est que ce mélange des genres, à base d'insertion de conflits médiatico-politiques, a tendance à ralentir totalement le rythme du film. Ce n'est pas forcément une mauvaise chose, mais cela a personnellement favorisé mon ennui... Dommage donc, mais pour un premier film, les promesses sont énormes.
Une réalisation maîtrisée pour une histoire violente, très crue à l’humour noir, un ancien policier ripoux devenu maquereau se fait volé et volatilisé sans laisser de trace ses filles de joies, entre en scène un tueur en série sanglant digne de Jack l’éventreur qui fait des émules en trucidant encore une fois dans cette fiction. Malgré la cruauté de l’intrigue, avec un avertissement sans happy ending et un dernier affrontement final qui sort de nulle part, j’étais absorbée par la mise en scène troublante sur l’actualité politico-policière de la Corée du Sud et en globalité générale, l’impuissance comme métaphore face à la lenteur des services et de la corruption.
Le cinéma Coréen c'est trop fort et j'arrete pas de le dire encore une fois avec THE CHASER. spoiler: Ici c'est l'histoire d'un ancien flic véreux passé Mac, qui voit disparaître une à une chaqu'une de ses prostitués et qui décide de faire une enquête jusqu'à s'apercevoir qu'elles se font tous piéger dans l'antre d'un serial Killer malin comme un singe . A découvrir d'urgence!