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Charlotte28
141 abonnés
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2,0
Publiée le 15 octobre 2019
Peut-être suis-je passée à côté ou ai-je été trop décontenancée par le décalage entre le synopsis et la réalité du déroulement de l'intrigue mais à partir du moment oùspoiler: le proxénète et le tueur débarquent au commissariat, face à l'incompétence gênante des policiers , j'ai décroché, d'autant que le rythme haché et les diverses incohérences m'y ont encouragée, de même que cette violence faussement stylisée mais parfois vraiment ridicule. Reste une atmosphère singulière.
Après avoir regardé « J’ai rencontré le diable », je me lance dans « The Chaser », encore une véritable chasse l’homme. Un ancien flic devenu proxénète pourchasse un psychopathe qui s’en prend à « ses filles ». L’histoire monte crescendo en intensité, délivrant son lot de brutalité avec une violence présente à chaque coin de rue. Beaucoup de malice émerge du psychopathe, ce qui rend le film encore plus angoissant, le démasqué ne sera pas aussi facile, un véritable face à face violent entre deux hommes qui tente le tout pour le tout. Un pur moment de cinéma.
Pour son premier film, Na Hong-jin a mis la barre très haut, ce thriller est franchement passionnant de bout en bout. Les âmes sensibles devront s'abstenir car cette histoire inspirée du tueur en série sud-coréen Yoo Young-du est noire et violente. Le suspense est constant et le scénario plein de rebondissements est signé d'une main de maître. Les courses poursuites et les duels sont remarquablement filmés caméra à l'épaule pour un plus grand réalisme. Le réalisateur en véritable virtuose réussit une œuvre très esthétique, l’acteur principal Kim Yoon-seok déambulant dans ses ruelles sombres et labyrinthiques et allumant constamment une nouvelle cigarette est vraiment classe. Un excellent film coréen, ce réalisateur a de l'avenir.
Un thriller déstabilisant qui bouscule les stéréotypes du genre avec une révélation majeure qui intervient précocement dans son récit. Malgré un rythme nerveux et des plans travaillés, les critiques à l'encontre de la police, du système judiciaire et de la corruption qui irradie la ville sont appuyés à l'excès. Les incohérences et les situations grotesques s'accumulent au fil du récit et nous font perdrent en intensité malgré une trame de départ pourtant solide. Un ressentit plutôt mitigé sur ce film qui à le mérite d'avoir une approche singulière.
Comme c’est souvent le cas, les films coréens présentent des aspects peu flatteurs de leur société. Ici, un ancien flic devenu proxénète recherche un tueur qui s'en prend à ses filles. Personne n’est clean, la psychologie des personnages est décortiquée et émaillée par des scènes de violence brute sur fond de pluie quasi permanente. On y trouve une ambiance propre au cinéma asiatique qui nécessite les 2 heures sans un instant d’ennui.
Comme c'est souvent le cas avec les thrillers coréens, on n'en ressort pas indemne! L'intensité du film nous prend aux tripes et les sentiments alternent vitesse grand V. J'ai rarement été aussi "impliqué", émotionellement parlant, dans un film de ce genre. Une fois de plus les adorateurs du mythe totalement usurpé du film "Seven" peuvent rentrer chez eux et voir ce que thriller veut dire. Un grand film, fort et dur, tout simplement.
Véritable claque tant au niveau de la mise en scène, de l'interprétation, du scénario et du tourbillon émotionnel, ce premier film (!!!!) est une bouffée d'air frais dans un genre galvaudé et dominé par quelques monstres insurpassables. En choisissant de lui donner un cadre plus réaliste, H. J. Na s'affranchit donc des modèle US et nous offre une course-poursuite constante entre un ancien flic devenu mac et un serial killer inquiétant. Rues poisseuses et tortueuses, quartiers mal famés, murs en ruines, intérieurs crades, le décorum est en soit déjà un indice de la décrépitude de la société. Avec comme thème central l'impuissance et nanti de rebondissements malins, avec des persos qui ressemblent, au niveau psychologique, à des gens normaux, le réal réussit son pari et nous entraîne dans cet univers peu avenant. Violent, sombre, noir et dérangeant, un polar implacable, un vrai, plastiquement somptueux (comme toujours avec les films asiatiques) et très éprouvant. D'autres critiques sur
Après les "louanges" autour de ce film qui n'a pas connu grand succès au ciné (enfin étant une prod coréenne, cela ne m'étonne que moyennement), mais ou la majorité des critiques sont relativement bonne. Perso, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. On sent tout d'abord le coté coréen qui est "visuellement" le même pour les films de ce genre (pour ne citer par exemple que "Old boy"). Le doublage n'aidant pas, j'ai eu du mal à intégrer chaque personnages, aucun ne se distinguant vraiment plus qu'un autre (et comme il se ressemble vaguement, je me suis perdu quelques fois sur les différents personnages... Et cela n'a pas aidé pour que je comprenne les intentions de chacun, me perdant sur les personnages). L'histoire pas spécialement novatrice, et quand même assez bien construit, même si une réalisation Américaine (mais surtout pas une réalisation française^^) aurait sans doute mieux fait prendre la mayonnaise. JE me suis senti un peu perdu dans tout ça, à partir du moment ou celui qui s'attaque aux filles et retrouver par l'autre "mac". LE visage des acteurs, se ressemble tous vaguement et du coup ; on jongle pour comprendre qui fait quoi et d'ou vient chacun. JE suis donc ressorti déçu, mais je pense que le film a un potentiel qu'il aurait pu être mieux mis en avant et traité un peu différemment (mais à la base je ne suis pas fan des productions corréenne^^ Sauf exception^^. Vaguement prévisible, quelques retournements de situations, le film arrive à nous faire tenir mais tout juste. J'en attendais un peu plus au vue de l'histoire qui laissé une grande marge de manoeuvre. Certains apprécieront, d'autres seront sans doute un peu perdu et lacherons un peu le truc. Mais globalement, ce n'est pas un navet, mais maladroitement mis en scène, on se sent un peu perdu. Dommage, car je voyais un peu plus loin dans le déroulement des péripéties. Après, en seocnd partie de soirée pour passer le temps ; pourquoi pas. Mais ne pas perdre une seconde de film pour arriver à bien cerner et assimiler chaque personnages.
Le cinéma coréen tue le game du thriller depuis quelques années The Chaser en est un nouvel exemple. Ce film est à la fois très profond psychologiquement mais en même temps d’une froideur extrême, c’est clinique, mécanique et pourtant toujours surprenant, toujours prenant. Rajoutez à cela son ambiance ambiance humide il se dégage de ce film un pessimisme qui démontre toujours qu’il a raison de voit le mauvais côté des choses qui me plait.
Bon thriller, même si je trouve la seconde partie en deçà de la première, le scénario semble avoir déjà tout posé sur la table et il ne reste que la course poursuite, le mobile du tueur reste assez vague, même si je conçois que ce qui est aussi intéressant c'est ce contexte de mainmise du pouvoir sur les autorités de la ville, d'où cette ambiance glauque et pernicieuse qui transpire tout du long. Après j'aime surtout le fait que le film prenne comme héros un type un peu louche, juste à la base dérangé dans ses petites combines de proxénète pour se retrouver embarqué dans une affaire dont il ne soupçonnait pas les ressorts, acteur et impuissant. Et niveau mise en scène c'est du solide, Hong-jin arrive à gérer tant bien que mal les soucis de rythme assez évident du script en nous préservant dans une bulle, martelant des effets efficaces, sans jamais se laisser aller à la facilité ou la suffisance.
Premier long-métrage de Na Hong-jin, "The Chaser" fut ovationné à Cannes lors de sa projection en 2008. Nouvelle preuve de la vitalité du genre, il propose un polar nocturne se déroule au cœur d'une ville sans nom où il pleut incessamment. Une sorte de "Seven" à la sauce sud-coréenne en somme. Un bon moment de rythme et d'action aux couleurs léchées. Efficace, le résultat constitue un film habile qui tente de déjouer les codes du polar. C'est peut-être le revers de la médaille de "The Chaser" ; voulant chercher l'originalité à tout prix, parfois même là où il n'y en a pas, le film s'entortille finalement jusqu'à perdre haleine, notamment dans sa dernière partie. Na Hong-jin est en tout cas un cinéaste à suivre et ce premier long-métrage agréable un thriller à découvrir.
"Choc" "Unique" "Révélation" "Coup de maître", le cinéma asiatique, Coréen en l'occurrence, jouit d'une crédibilité sans commune mesure en Europe. Le cinéma Coréen est pourvu de talents, de grands talents. Le cinéma Coréen amène un renouveau visuel et narratif indéniable. Mais le cinéma Coréen peu laisser passif ou plutôt dubitatif à qui ne serait sensible à des codes particuliers. The Chaser fait parti de ce genre de film. "Coup de maître" pour certains, "Premier film révélation" (ou dans l'idée) pour d'autres, par son melting pot de genres le film laisse tout de même sur une impression de cinéma contemporain alambiqué. On passe aisément du grotesque au drame, de l'horreur au ridicule, du policier au clownesque. Nul besoin de trouver en des termes élogieux, des paraboles de ce que l'anti héro du film voudrait être, l'effet n'est pas là, sur un rythme présent et soutenu durant une bonne heure tout s'écroule par une temporalité étirée à n'en plus finir (les 20 dernières minutes sont beaucoup trop suffocantes). L'ensemble du jeu de chaises musicales nuît finalement à l'ensemble à qui ne serait pas ouvert à ce mélange des genres, ce qui est sans doute le cas présent. On ne pourra ainsi qualifié de film de mauvais mais juste un film anxiogène (tel était le but caché ?) ou finalement un final clos par une séquence inutile et mièvre ne fait que renforcer ce cliché. On notera également la note gore gratuite (scène du magasin) qui sous une intention d'une poésie graphique et sanguine râtée (à quoi bon un gros plan sur un marteau rouge de cheveux sanguinolants); l'inverse se produit par le choix de cadres mal venus et un montage étonnamment maladroitement cadencé. On avait aimé Memories of murder après une deuxième lecture, idéalement cela aurait pu être le cas, même genre, talent différent.Joon-ho Bong et Park Chan Wook restent ainsi maîtres du bateau poésie et violence, bien qu'il faut admettre que ce curieux essai soit ici présent pour faire de l'ombre au chefs de file.
Le mariage entre comédie et thriller ne fonctionne pas très bien. Certains comédiens en font un peu trop. Les scènes de bagarre avec les loubards n'ajoutent rien. Quant au scénario, il est vraiment tiré par les cheveux et peu crédible. Reste l'évolution du principal personnage qu'on prend pour un usurier sordide au début et qui se révèle comme un brave homme. Ca se laisse voir. Mais on n'est très loin des grands polars coréens.
"Le marteau et le coin" premier film et coup de maître pour Na Hong-jin avec ce polar sale et étouffant. Le scenario impressionne dans sa capacité à délivrer des rebondissements marquants tout en conservant une vraie cohérence, contrainte dont s'est largement affranchie Hollywood. Il y a à la fois une violence crue, brutale mais aussi une noirceur générale, une incapacité générale des acteurs à échapper à un destin tragique absolument poignante. Car on s'attache aux héros y compris ceux qui paraissent parfaitement détestable au premier abord. L'énergie déployée ici est viscérale : on court, on se bat, on fait des choix, on se trompe et au bout de chaque scène : la vie ou la mort. Il y a tellement de bonnes idées dans The Chaser :spoiler: le passage à tabac qui échoue, l'échec des chevaliers à venir délivrer une princesse qui s'auto-évade, l'impact des pressions politiques sur le travail de la police, les relations avec les juges, le poids de la culpabilité et enfin une écriture dure sans compromis qui trouve son apogée dans un final sans happy end. The Chaser marque durablement.
Nouvelle découverte, cela faisait un petit moment que je voulais le regarder et je me suis lancé aujourd'hui. Il n'a rien à envier aux productions américaines car ici toit y est. De la tension, de l'action, de la violence... Tous les ingrédients sont présents et très bien répartis et emmenés. Ici, nous ne sommes pas à la recherche du serial killer, on sais très vite de qui il s'agit. Il s'agit ici de prouver sa culpabilité et qu'il est sain d'esprit. Le "héros" n'est pas un mec bien ici, c'est un ex policier devenu proxénète... bien loin du profil de héros. Un scénario et une intrigue intéressante. Bon film